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Perspectives de Stratégie mondiale pour 2022 : Aperçu des opérations de change
Pour l’ensemble du marché des changes en général, nous pensons que les investisseurs devraient s’attendre à être exposés à un ensemble varié de facteurs, que ce soit les divergences de croissance, les banques centrales, les termes de l’échange ou les évaluations. C’est ce que nous appelons des facteurs de type « growers » (de croissance), de type « hikers » (d’augmentation), de type « miners » (de minage) et de type « discounters » (de rabais). En savoir plus.
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Je m’appelle Mark McCormick et je suis chef mondial, Stratégie de change à Valeurs Mobilières TD, à Toronto.
Aujourd’hui, je vais vous présenter un résumé de notre section sur les opérations de change des perspectives annuelles pour 2022 intitulée : « A Year of Many Quarters » (une année de nombreux trimestres).
Pour l’ensemble du marché des changes en général, nous pensons que les investisseurs devraient s’attendre à être exposés à un ensemble varié de facteurs, que ce soit les divergences de croissance, les banques centrales, les termes de l’échange ou les évaluations. C’est ce que nous appelons des facteurs de type « growers » (de croissance), de type « hikers » (d’augmentation), de type « miners » (de minage) et de type « discounters » (de rabais).
N’oubliez pas que les prévisions macroéconomiques de la TD, lesquelles tablent pour une Fed faisant preuve de patience, une croissance mondiale acceptable et une accentuation de la courbe des taux à 2 ans et à 10 ans aux États-Unis, laissent entrevoir un léger repli du dollar au début de 2022. La devise devrait toutefois se rétablir environ un an avant la date à laquelle la Fed va augmenter les taux en 2023. On va aussi assister à une certaine inversion de ces facteurs, en particulier un aplatissement de la courbe des taux obligataires aux États-Unis qui est de nature baissière.
Bien sûr, comme toutes les autres années, la faiblesse du dollar ne va pas être uniforme. On pense que le franc suisse et le yen sont des exceptions importantes, surtout si l’on tient compte de certaines mesures de reflation attendues, soit des taux plus élevés, une hausse des prix des produits de base et une croissance mondiale acceptable, ce qui renforcerait la faiblesse de ces devises et de quelques-unes d’autres, en particulier sur les marchés émergents.
L’euro va se situer quelque part à mi-chemin, ce qui va faire ressortir les différences qui existent entre les différents facteurs.
Les perspectives à l’égard du dollar et de la valeur relative en général, un examen plus approfondi du dollar dans l’ensemble, tiennent compte de nos réflexions sur ces thèmes de base. Mais encore une fois, il est peu probable qu’un thème en particulier domine durant l’année. On s’attend donc à ce qu’il y ait beaucoup d’occasions tactiques de porter attention à des facteurs apparemment différents et une évolution de la conjoncture des marchés. On ne pense pas non plus qu’une seule devise domine au sein de l’ensemble de ces facteurs, et les marchés risquent de porter leur attention sur quelque chose de nouveau, à la surprise de tous. Cela signifie que les facteurs vont changer tout au long de 2022. Certains facteurs vont bien tirer leur épingle du jeu alors que d’autres vont être à la traîne. Assurez-vous donc de porter attention à nos points de vue mensuels sur les opérations de change à l’échelle mondiale pour vous tenir au courant de ces facteurs tactiques.
On pense que les marchés vont continuer de s’appuyer sur certains des anciens thèmes, comme la stagflation et la reprise de l’inflation, que la croissance et l’inflation vont demeurer les principaux facteurs qui dictent les marchés et les politiques, et que le choc inattendu sur la croissance tout au long de l’année pourrait stimuler les discussions sur la déflation au deuxième semestre de 2022, mais il y a des choses plus importantes à étudier avant.
Dans cette optique, on est d’avis que les investisseurs ne devraient pas s’attendre à ce que le dollar suive une trajectoire linéaire sans heurts durant l’année. On parle plutôt d’avoir davantage une perspective bilatérale des risques. On s’attend à plus de risques macroéconomiques, à des corrélations plus faibles et à de meilleures occasions de valeur relative que celles que l’on a connues au cours des dernières années. Cela concorde avec nos attentes de divergences au sein de l’ensemble de ces facteurs macroéconomiques. Il est aussi à préciser que tous les pays ne sont pas sur un pied d’égalité. Parmi quelques-uns des principaux facteurs, on note la réouverture dans la foulée de la pandémie de COVID-19, la question de la croissance et de l’inflation, les mesures des banques centrales et l’exposition aux produits de base. Certains facteurs vont bien tirer leur épingle du jeu alors que d’autres vont être à la traîne.
À propos des perspectives à l’égard de certains de ces thèmes, on s’attend encore une fois à assister à une légère reflation au début de 2022, ce qui joue sur l’affaiblissement du yen et du franc suisse, surtout en ce qui a trait aux paires de devises sans le dollar américain. On pourrait penser que le dollar canadien va bien se comporter par rapport au franc suisse. La hausse des taux mondiaux, l’accentuation de la courbe des taux obligataires et la hausse des prix des produits de base sont aussi des facteurs pris en compte dans la formulation de cette opinion.
En ce qui concerne l’euro, on constate que nos prévisions de baisse pour la croissance aux États-Unis et l’orientation plus conciliante de la Fed témoignent des perspectives d’une reprise au début de 2022. Au bout du compte, toutefois, on s’attend à ce que l’euro se négocie dans une fourchette de 1,15 à 1,18 et à une atténuation de ces écarts chaque mois ou chaque trimestre. Parmi les monnaies à faible rendement, cela signifie que l’euro devrait surpasser le franc suisse et le yen à diverses périodes de l’année.
Par ailleurs, les facteurs de type « hiker » et « discounter » auxquels la livre sterling va être exposée pourraient lui offrir un soutien au début de l’année. L’escompte reflète probablement l’augmentation de la prime de risque-inflation, mais cela signifie aussi que beaucoup de mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte dans la devise. Autrement dit, la valeur qui est accordée en compensation pour la faible croissance et le contexte d’inflation. Ainsi, on s’attend à ce que la livre sterling se négocie dans une fourchette de 1,35 à 1,39 au début de l’année.
Le dollar canadien est très semblable à la livre sterling, étant donné son exposition au facteur de type « hiker ». Toutefois, la devise peut aussi compter sur l’exposition au facteur de type « miner ». La croissance demeure un frein au dollar canadien, et l’on pense que la devise va commencer à se laisser distancer une fois que le thème de la reflation va s’être estompé au deuxième semestre de 2022. Dans l’ensemble, on s’attend à ce que le dollar canadien se négocie dans une fourchette de 1,22 à 1,26.
Pour terminer, on continue d’acheter des dollars australiens, la devise s’étant dépréciée, signe qu’elle commence à être exposée au facteur de type « hiker », ainsi qu’aux facteurs de type « miner » et « discounter ». On s’attend à une remontée vers 0,80 $ au premier semestre de 2022. En outre, la livre sterling est la monnaie la moins chère de notre cadre de juste valeur à faible fréquence et bénéficie de ce qui pourrait ressembler à un choc positif de termes de l’échange.
Assurez-vous de consulter la publication et de communiquer avec la stratégie de vente ou de marché si vous souhaitez discuter de ces points plus en détail.
Passez une bonne journée.
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Mark McCormick
Chef mondial, Stratégie de change, Valeurs Mobilières TD
Mark McCormick
Chef mondial, Stratégie de change, Valeurs Mobilières TD
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Chef mondial, Stratégie de change, Valeurs Mobilières TD
M. McCormick aide à gérer les activités de recherche de la société sur les principaux marchés des changes, ainsi que l’élaboration du cadre d’analyse utilisé pour l’analyse de marchés, les prévisions et les idées de placement dans différentes catégories d’actif. Son expérience au sein des marchés des capitaux lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie des marchés mondiaux et des affaires internationales, qui combine l’économétrie, les observations en matière de politiques et l’analyse fondamentale et technique.