En route vers la carboneutralité : l’engagement du secteur financier et ce qu’il représente pour les clients et la société
Le secteur financier, en tant que fournisseur de capitaux, est plus sous pression que les autres : on attend de lui qu’il joue un rôle actif dans la mise en place de solutions climatiques afin d’instaurer une économie à faibles émissions de carbone. La TD est la première banque canadienne à s’être fixée l’objectif d’atteindre la carboneutralité pour ses opérations et ses activités financières d’ici 2050.
Écoutez le balado pour savoir ce que cela signifie pour la TD et comprendre l’importance croissante des partenariats, de la transparence et de la collaboration.
Animatrice : Amy West, chef mondiale, Finance durable et Transitions d’entreprises, Valeurs Mobilières TD
Invités : Andrea Barrack, chef mondiale, Développement durable et Responsabilité sociale, Groupe Banque TD, et Nicole Labutong, responsable nord-américaine, Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) et directrice associée, Guidehouse
[MUSIQUE]
Amy West : Merci d’assister à ce balado de la série de Valeurs Mobilières TD, En route vers la carboneutralité. Aujourd’hui, on va voir pourquoi les services financiers visent des émissions nettes nulles, et ce que ça signifie pour les clients et la société. Je m’appelle Amy West, je suis chef mondiale, Finance durable et Transitions d’entreprises à Valeurs Mobilières TD.
Depuis les deux dernières années, un changement important s’opère dans la perception des ESG – qu’on associe tour à tour à de belles initiatives responsables ou à un risque financier important. Rien d’étonnant à ce que les sociétés changent aussi leur façon de gérer les ESG. Récemment, des institutions financières ont investi un rôle proactif pour mieux soutenir les initiatives de décarbonisation et cibler ouvertement des émissions nettes nulles d’ici 2050.
Au sein des banques – et de toute institution financière jouissant d’un permis social, il faut s’activer pour faire partie de la solution climatique et cheminer vers une économie à faibles émissions de carbone. En novembre dernier, la TD est devenue la première banque canadienne et l’une des premières banques mondiales à établir une cible d’émissions de gaz à effet de serre nettes nulles liée à ses activités d’exploitation et de financement d’ici 2050. Aujourd’hui, on va voir ce qui s’ensuit pour la TD, notamment l’importance croissante des partenariats, ainsi que la transparence et la collaboration nécessaires à la poursuite de cet objectif.
J’accueille maintenant pour en discuter Andrea Barrack, chef mondiale, Développement durable et Responsabilité sociale à la TD, et Nicole Labutong, responsable nord-américaine du Partnership for Carbon Accounting Financials, qu’on appelle le PCAF. Merci à vous deux d’être là aujourd’hui.
Andrea Barrack : Je suis heureux d’être ici.
Amy West : Je propose d’abord de te céder le micro, Andrea... pour que tu expliques un peu ton rôle à la TD. Ensuite, Nicole, on va se faire un plaisir d’écouter ce que tu fais au PCAF.
Andrea Barrack : Merci, Amy. Alors, j’aide la TD à faire montre de son apport sur les plans social et environnemental. Notre contribution passe par la philanthropie et notre personnel. On mise sur nos 90 000 collègues, mais principalement sur nos activités. Dans ce contexte, je dirige le Centre d’expertise sur les enjeux ESG. Il s’agit d’amener tout le monde au sein de la Banque à faciliter l’atteinte de notre but et de notre ambition.
Amy West : Merci, Andrea. Et Nicole?
Nicole Labutong : Bien... Merci beaucoup de l’invitation. Je m’appelle Nicole Labutong, je suis directrice adjointe à Guidehouse, une société mondiale de conseil en gestion qui soutient entre autres des entreprises de Fortune 500 dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de durabilité.
Guidehouse assure le secrétariat du PCAF – que je dirige en Amérique du Nord. Avant Guidehouse, je dirigeais des projets techniques pour Science Based Targets à CDP. J’ai élaboré des critères et des lignes directrices que la société a appliqués pour être en mesure d’atteindre les objectifs de l’Accord de
Paris.
Amy West : On dirait bien qu’on a deux invitées idéales au téléphone aujourd’hui pour expliquer la notion d’émissions nettes nulles et mieux la définir. Je propose de commencer avec toi, Andrea... En novembre dernier, la TD a annoncé son plan d’action ambitieux en matière climatique. Peux-tu nous expliquer ce que ça implique pour la TD et ses clients?
Andrea Barrack : Bien sûr... Merci pour cette question. C’est connu, le changement climatique représente une urgence environnementale et commerciale. À la TD, on est fiers de nos solides antécédents en matière de leadership environnemental et de gestion des ESG.
En novembre, dans la lignée de notre nouveau cadre stratégique sur les ESG, on a dévoilé un ambitieux plan d’action sur les changements climatiques, qui cible notamment des émissions de gaz à effet de serre nettes nulles. Ce plan s’appuie sur nos solides progrès et renforce notre engagement à dégager de la croissance tout en protégeant la planète.
Je tiens toutefois à souligner qu’à la TD, on favorise une approche équilibrée. Bien sûr, on soutient la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Mais pendant que la transition s’opère, on trouve important de soutenir le développement énergétique responsable qui répond aux besoins des économies dans lesquelles on vit et on travaille aujourd’hui.
Quoi qu’il en soit, on sait qu’on n’y arrivera pas seuls. On doit adopter une approche collaborative pour avancer, et travailler avec les ONG, les gouvernements – et surtout nos clients. Ça n’a rien d’un parcours linéaire et tracé d’avance. Pour tendre à des émissions nettes nulles, on doit miser sur l’innovation, de nouvelles stratégies et l’adoption généralisée de nouvelles technologies, dont certaines inédites, qu’on ne connaît pas encore.
Et on va travailler à l’échelle économique pour stimuler le progrès. On sait bien que rien ne changera du jour au lendemain. Mais dans le cadre de nos efforts, on va soutenir nos clients dans leur propre transition vers un bilan nul en carbone. Beaucoup de clients partagent notre ambition de réduire les émissions de carbone. On veut donc cheminer côte à côte avec nos clients.
On va sûrement avoir une influence positive en soutenant notre engagement. Et on compte soutenir des projets d’énergie responsable dans un cadre clair, en équilibrant les besoins actuels de nos économies avec les impératifs de l’économie à faibles émissions de carbone. Côté clients, on sera en mesure d’offrir aux investisseurs des produits axés sur les ESG qui cadrent avec leurs valeurs et objectifs financiers et de repérer de nouveaux secteurs de croissance qui répondent idéalement à leurs besoins de financement, tout en soutenant l’innovation et la science pour faire émerger des solutions.
Le changement climatique est un risque, mais aussi une occasion de stimuler les affaires.
Amy West : Andrea, tu présentes le plan d’action pour des émissions nettes nulles comme une innovation, voire une occasion. Mais on croirait à un déjà-vu, car la TD a été la première banque en 2010 à atteindre la carboneutralité sur le plan opérationnel. Quelle est la différence entre l’objet de vos efforts, soit la carboneutralité, et la cible d’émissions nettes nulles?
Andrea Barrack : Il semble y avoir beaucoup de termes à démystifier, selon moi. On devrait probablement simplifier notre langage et limiter les acronymes. En gros, la TD est carboneutre depuis 2010. La différence entre « carboneutralité » et « émissions nettes nulles »? C’est l’ambition.
La carboneutralité permet un peu plus de statu quo du point de vue des activités. Il s’agit plus de réduire les émissions de carbone que les GES en général. Les émissions nettes nulles relèvent plus du défi – d’un effort pour réduire globalement les émissions de GES. À la TD, quand on a fixé notre objectif d’émissions nettes nulles en 2050, on avait cette grande ambition.
Amy West : Comme il y a tant d’inconnues entourant cet objectif pour 2050, Andrea, tu vantes l’importance d’entretenir des partenariats pour l’atteindre. Dans cet esprit de partenariat, la TD s’est récemment alliée au PCAF, soit le Partnership for the Carbon Accounting Financials, une initiative du secteur des services financiers qui vise une norme mondiale pour mesurer et déclarer les émissions de gaz à effet de serre relatives à nos prêts et placements. Nicole, peux-tu nous expliquer ce qu’est le PCAF?
Nicole Labutong : Oui, avec plaisir... Je reviens en arrière pour mettre les choses en contexte... En 2015, à l’approche de la COP 21, pour la première fois en plus de 20 ans de négociations aux Nations-Unies, des pays du monde entier ont entrepris d’établir un objectif pour limiter le réchauffement planétaire.
Des banques néerlandaises ont voulu comprendre l’incidence de leurs portefeuilles sur le changement climatique. Elles ont établi que la mesure des émissions financées permettrait de repérer les sources problématiques et de réduire subséquemment les émissions. Mais comme il n’y avait pas de règles précises pour calculer ces émissions financées, elles ont créé le PCAF.
Et où en est-on aujourd’hui? On a l’Accord de Paris, signé par près de 200 pays lors de la COP 21, qui prescrit la surveillance des températures à l’échelle mondiale. Qu’est-ce que ça signifie pour chaque société?
Le PCAF fournit aux institutions financières une méthode standard pour mesurer et déclarer leurs émissions financées – et déterminer à tout le moins où elles se situent, car pour savoir dans quelle mesure réduire vos émissions, il faut savoir quelles sont vos émissions.
Formé de 14 banques néerlandaises en 2015, le PCAF rallie maintenant 115 institutions financières dans le monde représentant plus de 29 billions de dollars d’actifs. Et le partenariat continue de s’élargir. Les membres du PCAF s’engagent à mesurer et à déclarer au moins une partie de leur portefeuille d’émissions financées dans les trois années suivant leur adhésion à l’initiative du PCAF.
On a maintenant des membres basés dans toutes les régions, et de toutes tailles – des coopératives de crédit à certaines grandes banques mondiales, comme la TD. À la fin de 2020, on a maintenant la norme mondiale du PCAF, qui fournit des règles claires pour comptabiliser les émissions financées.
Amy West : Si je peux poser une question au nom de bien des auditeurs : Qu’entend-on au juste par comptabilisation du carbone?
Nicole Labutong: La comptabilisation du carbone, ou des gaz à effet de serre, est le processus utilisé pour calculer la quantité de gaz à effet de serre qu’une organisation émet dans l’atmosphère. En déterminant la quantité d’émissions produite par votre organisation, vous êtes à même de mesurer son empreinte du point de vue des changements climatiques.
Cette information sert à mener plusieurs activités liées au climat, notamment à cerner les facteurs de risque et d’occasion liés à la transition ou à les comprendre et à établir des cibles basées sur des données scientifiques.
Amy West : Merci. Et si tu le permets... Pourquoi le l’application s’étend-il maintenant aux émissions du champ 3, alors qu’avant, on semblait se limiter aux émissions opérationnelles?
Nicole Labutong : D’abord, explique-nous ce qu’est un champ d’application. C’est ce qui détermine le niveau de responsabilité ou de contrôle à l’égard des émissions. Beaucoup d’entreprises commencent par calculer ce qu’elles possèdent ou contrôlent et l’énergie qu’elles achètent. On parle des émissions liées aux champs d’application 1 et 2.
Ces émissions sont les plus faciles à mesurer et à réduire. Il peut s’agir, par exemple, des immeubles de bureaux de l’institution financière et de l’électricité consommée. Cependant, l’empreinte des institutions financières est surtout liée à leurs prêts et placements – qui relèvent du champ d’application 3.
Ce sont des émissions indirectes, comme on dit.
La pression augmente sur les organisations – on voudrait qu’elles examinent leurs émissions indirectes et chaînes de valeur et qu’elles décarbonisent ce qui se rattache à leur mission. Ça implique de s’engager avec les clients et de mesurer des éléments jamais mis sous la loupe auparavant. On note aussi un appui marqué en faveur des émissions nettes nulles.
Tout le monde connaît l’objectif à long terme. L’idée est d’amener chacun à contribuer et à viser des émissions nettes nulles, peu importe le champ d’application. Investisseurs, emprunteurs, clients ou gestionnaires d’actifs : on vise tous le même objectif. On tente tous de réduire nos émissions à zéro, peu importe le champ d’application.
Il ne s’agit pas juste de réduire les émissions du champ d’application 3, mais d’amener les institutions financières à s’engager aux côtés des clients.
Amy West : Merci de ces précisions, Nicole. C’est toujours utile de préciser. Andrea, à partir de ce que Nicole a dit, peux-tu nous dire en quoi le PCAF s’inscrit dans l’approche de la TD?
Andrea Barrack: Oui, bonne question. On parle d’un secteur nouveau et émergent. Et la TD s’engage à trouver des solutions à l’échelle sectorielle. Mais on n’y arrivera pas seuls. On reconnaît la grande utilité de collaborer entre pairs pour élaborer une méthodologie de calcul plus uniforme et rigoureuse des émissions financées.
Le PCAF représente un partenariat clé pour favoriser le respect de nos engagements ainsi que la transparence et la crédibilité de nos rapports. En fait, notre adhésion donne déjà des résultats favorables – on en sait déjà plus sur nos propres émissions financées et on contribue à l’élaboration de méthodes de calcul. On a donc progressé jusqu’ici dans les mesures et l’analyse de données pour calculer nos propres émissions. C’est un acquis essentiel pour fixer des cibles intermédiaires de réduction des émissions.
En faisant des calculs à partir de références sur nos portefeuilles, on a quand même pu cerner ce qui pourrait accrocher en fait de données. Et on élabore des plans pour combler les lacunes, question d’améliorer nos références et la qualité de nos déclarations au fil du temps. Le PCAF nous a beaucoup aidés à gérer ces défis.
Amy West : Pour ce qui est du changement climatique, on est tous d’accord : la science est fiable. La hausse des températures mondiales affecte diverses économies et communautés dans le monde. Aucune entreprise ne peut ou ne devrait être appelée à relever le défi seule.
Notez que tous les secteurs, outre celui des services financiers, devront collaborer avec les gouvernements à l’échelle internationale, nationale et locale pour créer des politiques et des solutions viables. Il faudra segmenter les cibles climatiques à long terme pour 2050 en échéances et en cibles à court terme qui pourront éclairer les décisions de prêts et de placements dès aujourd’hui.
L’incertitude immanente quant aux façons dont le monde pourra évoluer vers des émissions nettes nulles relève de l’universel. Et au coeur du défi résident la qualité et la constance des données, ces données qui doivent jeter les bases de toute décision. On observe aussi un intérêt marqué pour la normalisation des divulgations sur les risques climatiques.
Nicole, tu nous as expliqué ce qu’est le PCAF. Mais j’aimerais aborder deux autres initiatives dont on entend beaucoup parler, soit l’initiative de Science Based Targets et le Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques. C’est pour mieux comprendre le lien entre les deux et voir si elles vont l’une sans l’autre ou l’une avec l’autre... Comment le PCAF s’inscrit-il dans l’initiative de Science Based Targets?
Nicole Labutong : Ce sont deux groupes importants dans la soupe à l’alphabet des initiatives climatiques. La bonne nouvelle, c’est que si vous participez à l’une de ces initiatives, vous soutenez automatiquement aux autres initiatives. Tous les efforts dont on parle ici sont liés. Ce qu’ils ont en commun, c’est la normalisation des mesures d’ordre climatique, qui n’étaient pas normalisées avant. Il en résulte plus de transparence et d’uniformité pour le milieu des affaires.
Il faut donc déterminer où se situent nos émissions pour savoir dans quelle mesure les réduire. L’initiative de Science Based Targets, qu’on appelle la SBTi, découle d’une collaboration entre quatre ONG connues. Elle est devenue une référence pour fixer des cibles basées sur des données scientifiques.
Plus de 1 300 sociétés de secteurs variés adoptent ses critères et ses recommandations pour établir des cibles basées sur des données scientifiques.
Le cadre de la SBTi recommande que les institutions financières recourent au PCAF pour mesurer leurs émissions de financement en vue d’établir des cibles dans un contexte de décarbonisation sectorielle. C’est une des trois approches proposées pour établir des cibles.
Dans certains cas, on s’appuie sur le PCAF pour mesurer vos émissions actuelles selon des cibles basées sur des données scientifiques et voir dans quelle mesure il faudrait réduire vos émissions d’un point de vue climatologique.
Amy West : J’aimerais savoir... Comment le Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques, le GIFCC, s’inscrit-il dans l’équation des cibles basées sur les données scientifiques?
Nicole Labutong : Le GIFCC fournit un cadre pour aider les entreprises à comprendre quelle information sert aux marchés financiers à mesurer et à gérer efficacement les risques liés au climat. La SBTi et le GIFCC guident ainsi les entreprises dans la réduction de leurs émissions. Le cadre de travail du GIFCC fournit des recommandations sur les mesures et les cibles. Et la SBTi s’aligne sur ces recommandations. Elle invite les entreprises à mesurer et à déclarer leurs émissions et leurs progrès par rapport aux cibles basées sur des données scientifiques chaque année. Tout ça pour mieux déterminer les risques liés au rendement et au climat.
Amy West : Andrea, je sais que le Groupe Banque TD est l’une des premières institutions financières ayant participé au projet pilote de GIFCC. Comment le GIFCC s’inscrit-il parmi les cibles basées sur des données scientifiques?
Andrea Barrack : Notre engagement envers des émissions nettes nulles comporte 3 impératifs... D’abord, on doit comprendre notre impact actuel à l’égard du changement climatique. Puis on doit déterminer quoi faire pour afficher des émissions nettes nulles d’ici 2050. Enfin, on doit user de transparence concernant nos progrès et difficultés.
On trouve que le PCAF nous aide à apprécier notre impact actuel. L’initiative de Science Based Targets nous aide à comprendre quoi faire à court, à moyen et à long terme pour atteindre notre objectif. Et le GIFCC offre un cadre de production de rapports pour accentuer la transparence.
Amy West : Andrea, à l’heure où la communauté financière s’engage sur la voie étendue des émissions nettes nulles d’ici 2050, quelles sont les trois choses à considérer pour les clients qui veulent s’engager avec la communauté financière?
Andrea Barrack : Les clients envisagent probablement les mêmes choses que nous, mais sous un angle différent et pertinent pour leur entreprise. Je vais vous citer cinq éléments, en fait – des questions qu’on se pose nous-mêmes... D’abord, où en est-on aujourd’hui et quelles sont nos lacunes?
Ensuite, quelle est notre vision à long terme? Et comment savoir si on est sur la bonne voie? Troisièmement, qu’a-t-on prévu vu pour atteindre nos objectifs? Quelles mesures peut-on prendre? Quatrièmement, quels leviers sont à disposition? Et enfin, comment faire état de nos progrès?
Cette approche et ces questions nous aident même à gérer des défis ESG plus larges, outre ceux liés au changement climatique. Mais comme vous le voyez, et comme tu l’as dit, Amy... Ça représente tout un chemin, ce parcours. Il y a plus d’une étape. C’est un programme complet.
Amy West : Merci, Andrea. Merci, Andrea et à Nicole pour votre apport aujourd’hui et vos explications sur le PCAF, la SBTi, et le GIFCC – vous avez bien décrit comment l’ensemble des entreprises et des institutions financières ciblent leur objectif d’émissions nettes nulles. Merci beaucoup d’avoir participé à cette discussion.
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Amy West : Ce contenu est uniquement informatif et ne vise pas à fournir des conseils de placement. Il ne représente en rien une offre, une recommandation ou une sollicitation d’achat ou de vente visant un instrument financier. Il ne tient pas compte des objectifs de placement, de la situation financière, du profil de risque ou des besoins des personnes qui pourraient le recevoir.
Rien ne garantit que les renseignements relayés ici sont exacts, exhaustifs ou à jour, ou qu’ils ont fait l’objet d’une vérification indépendante par La Banque Toronto-Dominion ou l’une de ses sociétés affiliées.
Ce balado peut contenir des énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs comprennent, entre autres, des énoncés sur les objectifs et les priorités de la TD concernant son objectif d’émissions nettes nulles.
Amy West
Chef mondiale, Finance durable et Transitions d’entreprises Valeurs Mobilières TD
Amy West
Chef mondiale, Finance durable et Transitions d’entreprises Valeurs Mobilières TD
Amy West
Chef mondiale, Finance durable et Transitions d’entreprises Valeurs Mobilières TD
Amy est directrice générale et chef mondiale, Finance durable et Transitions d’entreprises, Valeurs Mobilières TD. Elle travaille auprès d’entreprises clientes et de clients institutionnels au sein des Services bancaires internationaux et marchés afin d’offrir des conseils et des solutions en matière de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (« ESG »). Avant de se joindre à la TD en 2013, Amy a travaillé pour d’autres institutions financières mondiales dans les services bancaires d’investissement et les marchés des capitaux d’emprunt.