Valeurs Mobilières TD : Meilleure banque pour les solutions post-LIBOR
15 octobre 2020
-
4 minutes
« Il ne fait aucun doute dans notre esprit qu’il s’agissait d’une catastrophe », affirme Mark Byrne, directeur, Montage et Syndication, Titres à revenu fixe chez Valeurs Mobilières TD à Londres. Il parle du moment où, il y a trois ans, la Financial Conduct Authority du Royaume-Uni a confirmé son intention de mettre fin à l’utilisation du LIBOR en 2021.
« Nous étions incrédules à l’idée qu’un changement aussi important puisse se produire aussi rapidement, mais nous savions que si c’était le cas, ce serait vraiment énorme », affirme Priya Misra, chef, Stratégie mondiale liée aux taux à la TD à New York. « Le LIBOR est la référence la plus importante sur les marchés financiers, qu’il s’agisse de produits dérivés, d’obligations en espèces ou de prêts. »
La TD a décidé de commencer tôt à se préparer pour ce changement et, par conséquent, elle a accumulé autant d’expertise et de connaissances sur les autres taux sans risque que les autres maisons de courtage et c’est ce qui a dirigé presque toutes les opérations historiques.
« Nous avons été en mesure d’obtenir les bonnes ressources très tôt, puis il a été plus facile de poursuivre à partir de là », ajoute monsieur Byrne.
Ces efforts ont permis à la TD de jouer le rôle de conseiller en structuration pour la Banque européenne d’investissement (BEI) lorsqu’elle a publié son premier indice de référence SONIA en juin 2018. Selon monsieur Byrne, cette première opération a nécessité environ huit mois de travail. « C’était comme d’avoir une immense toile vierge devant nous. »
La prochaine étape importante a suivi rapidement, lorsque l’organisme de refinancement hypothécaire américain Fannie Mae a émis le premier indice de référence SOFR, une autre opération dirigée par la TD. « Il n’est pas très fréquent pour l’équipe de la TD, qui est présente ici à Londres et qui s’occupe des émetteurs souverains et supranationaux et des agences, d’être impliquée dans le secteur des entreprises parrainées par un gouvernement (GSE) (nous avons une équipe responsable des émetteurs souverains et supranationaux et des agences dans tous les territoires). Ceci a vraiment contribué à la pollinisation croisée des idées », dit-il.
L’expérience de la société à l’égard de l’indice SONIA au Royaume-Uni et le fait que l’indice de référence était en vigueur depuis un certain temps lui ont permis d’ouvrir le segment du marché du taux SOFR, un tout nouveau taux, aux États-Unis. « La liquidité liée au taux SONIA était assez bonne même au début de 2018, alors nous avons pu tirer parti des connaissances de ce marché au Royaume-Uni, ce qui a été très utile au développement du marché américain », indique madame Misra.
Elle ajoute que la TD se situe très bien dans le classement des titres de créance des entreprises parrainées par un gouvernement et connaît bien les investisseurs traditionnels dans ce produit. La structure initiale de l’indice SOFR a été créée sur la base du marché des obligations à taux variable des fonds fédéraux, mais depuis, la structure a changé en raison de la croissance de la clientèle d’investisseurs.
La TD fait également partie de l’Alternative Reference Rates Committee (ARRC), le groupe sectoriel américain chargé d’élaborer des conventions de marché et des solutions de rechange. Les consultations sectorielles, le dialogue avec les organismes de réglementation, la compréhension du point de vue de l’émetteur et de l’investisseur et la transition vers les produits dérivés ont tous contribué à l’acquisition d’une expertise, selon madame Misra, qui représente la société au sein de l’ARRC.
Après les premières opérations de la BEI et de Fannie Mae, la liste de nos réalisations a continué de s’allonger en 2018 : le premier indice de référence SOFR pour une institution supranationale (Banque mondiale, août), le premier indice de référence SOFR pour les groupes d’institutions financières et les sociétés (Met Life, août), le premier indice de référence SONIA pour les groupes d’institutions financières (Lloyds Bank, septembre), le premier indicateur SOFR pour les obligations à taux variable municipales (Triborough Bridge, septembre), la première obligation verte SOFR (Banque africaine de développement, novembre) et le premier indice de référence SOFR composé (BEI, novembre).
Le leadership initial de la TD relativement aux indices SONIA et SOFR lui a permis d’obtenir des avantages qui vont au-delà des mandats liés aux obligations, et ainsi d’explorer les produits dérivés, les prêts et les conseils à la clientèle à laquelle d’une façon bien différente qu’elle n’aurait pu le faire autrement.
« Plus nos réalisations se sont multipliées dans ce secteur, plus nous avions des clients de tous les horizons qui venaient nous voir pour obtenir des conseils sur toute une gamme de sujets, comme la gestion du passif ou les prêts, et ce tout en partageant notre propre expérience continue et la façon dont nous avions mis à jour nos propres systèmes », explique monsieur Byrne. « C’était une occasion en or pour nous de jouer un rôle consultatif sur un large éventail de sujets et en dehors des tâches quotidiennes habituelles liées aux nouvelles émissions. »
Mais comme le temps avance vite et que la fin de 2021 approche, le niveau des conversations a changé. « Ces sujets sont maintenant abordés par les chefs des finances, et se retrouvent sur la liste des risques qu’ils doivent prendre en considération, dit-il.
Du côté des obligations, les nouveaux venus ont continué de surgir, notamment le premier indice de référence ESTR, une autre nouveauté lancée par la BEI en octobre 2019. Encore une fois, la TD a pu tirer parti de son expérience.
« Lorsque nous avons travaillé sur l’indice ESTR, nous avons parlé à de nombreux nouveaux investisseurs qui n’avaient pas participé au développement des indices SONIA et SOFR. Nous avons pu bénéficier de l’expertise de personnes expérimentées au sein de l’équipe des ventes qui ont été en mesure de l’expliquer en détail », ajoute monsieur Byrne.
Les premières opérations liées aux indices SOFR et SONIA ont eu cours cette année, mais monsieur Byrne explique que les structures ne sont pas créées à la légère. « Si vous êtes un trésorier de sociétés, vos trois principaux produits (les produits dérivés, les obligations et les prêts) sont liés et vous ne pouvez pas tous les traiter différemment », dit-il. « Nous avons fait très attention de toujours garder l’objectif final en tête. »
« Nous étions incrédules à l’idée qu’un changement aussi important puisse se produire aussi rapidement, mais nous savions que si c’était le cas, ce serait vraiment énorme », affirme Priya Misra, chef, Stratégie mondiale liée aux taux à la TD à New York. « Le LIBOR est la référence la plus importante sur les marchés financiers, qu’il s’agisse de produits dérivés, d’obligations en espèces ou de prêts. »
La TD a décidé de commencer tôt à se préparer pour ce changement et, par conséquent, elle a accumulé autant d’expertise et de connaissances sur les autres taux sans risque que les autres maisons de courtage et c’est ce qui a dirigé presque toutes les opérations historiques.
« Nous avons été en mesure d’obtenir les bonnes ressources très tôt, puis il a été plus facile de poursuivre à partir de là », ajoute monsieur Byrne.
Ces efforts ont permis à la TD de jouer le rôle de conseiller en structuration pour la Banque européenne d’investissement (BEI) lorsqu’elle a publié son premier indice de référence SONIA en juin 2018. Selon monsieur Byrne, cette première opération a nécessité environ huit mois de travail. « C’était comme d’avoir une immense toile vierge devant nous. »
La prochaine étape importante a suivi rapidement, lorsque l’organisme de refinancement hypothécaire américain Fannie Mae a émis le premier indice de référence SOFR, une autre opération dirigée par la TD. « Il n’est pas très fréquent pour l’équipe de la TD, qui est présente ici à Londres et qui s’occupe des émetteurs souverains et supranationaux et des agences, d’être impliquée dans le secteur des entreprises parrainées par un gouvernement (GSE) (nous avons une équipe responsable des émetteurs souverains et supranationaux et des agences dans tous les territoires). Ceci a vraiment contribué à la pollinisation croisée des idées », dit-il.
L’expérience de la société à l’égard de l’indice SONIA au Royaume-Uni et le fait que l’indice de référence était en vigueur depuis un certain temps lui ont permis d’ouvrir le segment du marché du taux SOFR, un tout nouveau taux, aux États-Unis. « La liquidité liée au taux SONIA était assez bonne même au début de 2018, alors nous avons pu tirer parti des connaissances de ce marché au Royaume-Uni, ce qui a été très utile au développement du marché américain », indique madame Misra.
Elle ajoute que la TD se situe très bien dans le classement des titres de créance des entreprises parrainées par un gouvernement et connaît bien les investisseurs traditionnels dans ce produit. La structure initiale de l’indice SOFR a été créée sur la base du marché des obligations à taux variable des fonds fédéraux, mais depuis, la structure a changé en raison de la croissance de la clientèle d’investisseurs.
La TD fait également partie de l’Alternative Reference Rates Committee (ARRC), le groupe sectoriel américain chargé d’élaborer des conventions de marché et des solutions de rechange. Les consultations sectorielles, le dialogue avec les organismes de réglementation, la compréhension du point de vue de l’émetteur et de l’investisseur et la transition vers les produits dérivés ont tous contribué à l’acquisition d’une expertise, selon madame Misra, qui représente la société au sein de l’ARRC.
Après les premières opérations de la BEI et de Fannie Mae, la liste de nos réalisations a continué de s’allonger en 2018 : le premier indice de référence SOFR pour une institution supranationale (Banque mondiale, août), le premier indice de référence SOFR pour les groupes d’institutions financières et les sociétés (Met Life, août), le premier indice de référence SONIA pour les groupes d’institutions financières (Lloyds Bank, septembre), le premier indicateur SOFR pour les obligations à taux variable municipales (Triborough Bridge, septembre), la première obligation verte SOFR (Banque africaine de développement, novembre) et le premier indice de référence SOFR composé (BEI, novembre).
Le leadership initial de la TD relativement aux indices SONIA et SOFR lui a permis d’obtenir des avantages qui vont au-delà des mandats liés aux obligations, et ainsi d’explorer les produits dérivés, les prêts et les conseils à la clientèle à laquelle d’une façon bien différente qu’elle n’aurait pu le faire autrement.
« Plus nos réalisations se sont multipliées dans ce secteur, plus nous avions des clients de tous les horizons qui venaient nous voir pour obtenir des conseils sur toute une gamme de sujets, comme la gestion du passif ou les prêts, et ce tout en partageant notre propre expérience continue et la façon dont nous avions mis à jour nos propres systèmes », explique monsieur Byrne. « C’était une occasion en or pour nous de jouer un rôle consultatif sur un large éventail de sujets et en dehors des tâches quotidiennes habituelles liées aux nouvelles émissions. »
Mais comme le temps avance vite et que la fin de 2021 approche, le niveau des conversations a changé. « Ces sujets sont maintenant abordés par les chefs des finances, et se retrouvent sur la liste des risques qu’ils doivent prendre en considération, dit-il.
Du côté des obligations, les nouveaux venus ont continué de surgir, notamment le premier indice de référence ESTR, une autre nouveauté lancée par la BEI en octobre 2019. Encore une fois, la TD a pu tirer parti de son expérience.
« Lorsque nous avons travaillé sur l’indice ESTR, nous avons parlé à de nombreux nouveaux investisseurs qui n’avaient pas participé au développement des indices SONIA et SOFR. Nous avons pu bénéficier de l’expertise de personnes expérimentées au sein de l’équipe des ventes qui ont été en mesure de l’expliquer en détail », ajoute monsieur Byrne.
Les premières opérations liées aux indices SOFR et SONIA ont eu cours cette année, mais monsieur Byrne explique que les structures ne sont pas créées à la légère. « Si vous êtes un trésorier de sociétés, vos trois principaux produits (les produits dérivés, les obligations et les prêts) sont liés et vous ne pouvez pas tous les traiter différemment », dit-il. « Nous avons fait très attention de toujours garder l’objectif final en tête. »
Cet article a été initialement publié le 30 septembre 2020. Reproduit avec l’autorisation de GlobalCapital.