Analyse approfondie des algorithmes d’actions – Partie I : La résilience du cours moyen pondéré en fonction du volume
Dans le premier épisode d’une série en deux parties sur les algorithmes d’actions, l’épisode 57 de la série Bid Out met l’accent sur les raisons pour lesquelles le CMPV, un indice de référence souvent décrié qui représente un rendement d’exécution moyen, demeure populaire auprès des investisseurs du volet achat. Robert discute d’un indice de référence approprié pour les stratégies liées au CMPV ainsi que du processus à suivre pour déterminer des taux de participation appropriés, tandis que Jenny explique l’importance de réduire le volume des opérations en fonction de la partie qui représente les activités négociables pour s’assurer que les stratégies liées aux algorithmes sont correctement calibrées. Nous avons terminé la première partie en soulignant l’importance croissante d’une activité à la fermeture de la bourse, la période du jour de bourse où la liquidité est la plus naturelle et la nécessité d’intégrer des stratégies au dernier cours dans une logique d’algorithmes planifiée.
La partie 2 sera publiée vendredi prochain, le 2 février 2024.
Ce balado a été enregistré le 26 janvier 2024
PETER HAYNES : Bienvenue à l’épisode 57 de la série de balados Bid Out, A Market Structure Perspective From North of 49 de TD Cowen. Je m’appelle Peter Haynes et aujourd’hui on va explorer en profondeur les algorithmes d’actions, dans ce premier épisode d’une série en deux parties. J’avais envie depuis longtemps d’aborder ce sujet des algorithmes d’actions dans Bid Out. J’ai le plaisir de le faire enfin avec mes deux invités, Jenny Hadiaris et Robert Miller.
Jenny est connue par la plupart de nos auditeurs comme une spécialiste de premier ordre de la structure du marché américain. Elle supervise également l’équipe de vente des opérations de négociation algorithmiques à TD Cowen. Je suis également accompagné de Robert Miller, chef mondial, Exécution des actions, Services-conseils, chez Vanguard. Robert et Jenny, merci d’être avec nous.
JENNY HADIARIS : Merci de l’invitation.
ROBERT MILLER: Merci de l’invitation.
PETER HAYNES : OK. Jenny, on va commencer avec vous. Lorsque la fusion de TD Cowen a été annoncée, je me suis rapidement rendu compte que j’étais peut-être la seule personne dans tout le secteur des marchés financiers qui connaissait quelqu’un à Cowen. Cette personne, c’était vous. Il n’y avait littéralement aucun chevauchement entre la TD et Cowen, ce qui est à l’origine de la fusion.
Je vous rencontrais parfois à l’occasion d’événements autour de la structure du marché et de conférences. J’ai toujours respecté votre travail et vraiment aimé nos neuf premiers mois de collaboration. Je suis ravi d’enfin avoir un sujet sur lequel vous inviter à intervenir dans notre balado.
Je suppose que votre première réaction a été de dire à tous les employés de Cowen qui ignoraient tout de la TD ou des banques canadiennes que vous aviez déjà travaillé pour un courtier en valeurs mobilières canadien. Vous leur avez sans doute dit que les Canadiens étaient généralement gentils, ce dont on nous accuse souvent. Est-ce ainsi que ça s’est passé? Parlez-nous de votre carrière à la BRC, où vous avez commencé et comment vous vous êtes retrouvée chez Cowen.
JENNY HADIARIS : Oui. Merci, Peter. Si c’est comme ça que ça s’est passé? Absolument. J’étais vraiment ravie de travailler avec vous, honnêtement, vous avez été un partenaire absolument incroyable. Vous faites preuve de générosité avec votre temps, vos relations, votre balado et vos conférences. C’est vraiment un excellent exemple de la façon dont la fusion et la collaboration fonctionnent bien.
Donc oui, j’ai commencé dans une société canadienne. J’ai commencé à travailler à la BRC, ou la Royale, comme vous l’appelez, il y a près de 20 ans. J’y ai passé 10 ans. C’est vraiment là que j’ai développé mon expérience en structure de marché. Même si j’ai une certaine expérience des banques canadiennes, je suis surtout spécialisée sur les problèmes de structure du marché canadien.
Lorsqu’on a entendu parler de la fusion, j’étais très heureuse de pouvoir travailler avec vous et de mettre nos efforts en commun. Je suis particulièrement ravie de pouvoir intégrer certaines de vos recherches à notre logique algorithmique, dont on va certainement parler un peu plus.
Pour ce qui est de comment je suis arrivée ici, j’ai rejoint Cowen en 2016. Ce qui m’a amenée vers ce poste plutôt que vers d’autres, c’est qu’il était entièrement lié au produit des algorithmes. Ce n’était pas seulement un poste de recherche sur la structure des marchés.
Mais ça m’a aussi aidée à façonner le fonctionnement de nos algorithmes, ce qui a été un tournant dans ma carrière, parce que j’ai pris les problèmes théoriques de la structure du marché, puis je les ai intégrés aux solutions algorithmiques afin que vous puissiez aborder le problème dans vos recherches et dire : «Hé, on a également conçu quelque chose qui a été vraiment essentiel à notre réussite et qui pourrait vous aider».
Je travaillais donc sur notre offre électronique aux États-Unis. Et puis on a fait l’acquisition de Convergex, environ six mois après mon arrivée à Cowen, en 2017. Ça a vraiment amorcé un processus de plusieurs années pour bâtir notre logique algorithmique d’exécution et de connectivité à l’échelle mondiale de Convergex.
Le thème clé est qu’on a toujours essayé de diriger avec une expertise en structure de marché dans n’importe quelle région. Donc, si on peut connaître les tenants et les aboutissants de la structure du marché et les problèmes particuliers de telle ou telle région, on peut vraiment programmer de meilleurs algorithmes. On s’est donc étendus en Europe après la fusion avec Convergex. On a embauché James Baugh, qui est le plus incroyable expert en structure de marché européen.
Maintenant, avec nos équipes et avec vous aussi, je peux dire en toute confiance qu’on a l’un des plus grands spécialistes dans chacune des régions qu’on touche. Je crois que l’équipe de la structure du marché est celle qui a le plus bénéficié de la fusion, avec peut-être Asie-Pacifique.
PETER HAYNES : Oui. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je sais aussi que l’une de vos escales entre la BRC et Cowen était la Deutsche Bank. C’est à la Deutsche Bank que vous avez rencontré Heidi Fischer, une très bonne amie à vous. C’est en fait Heidi qui a recommandé Robert comme conférencier externe pour ce balado. Merci à Heidi, qui travaille maintenant au Groupe TMX, d’avoir recommandé Robert.
Robert, intéressons-nous un peu à vous. Vous avez été nommé à votre poste actuel chez Vanguard en 2022. Mais vous avez acquis une vaste expérience avec les algorithmes dans vos postes précédents dans le secteur des valeurs mobilières. Pouvez-vous nous parler des principaux endroits où vous avez affûté vos talents ces 20 dernières années?
ROBERT MILLER: Ça a commencé probablement avant même d’entrer dans ce secteur, ça remonte à l’époque où j’étais à l’école. Je me spécialisais dans les mathématiques, la physique et l’informatique. Pendant que j’étudiais, j’ai travaillé sur un projet où j’observais comment les marchés de l’assurance-vie ou les marchés à terme de Londres étaient passés d’une levée de boucliers à la négociation électronique.
Depuis, je suis devenu accro. Je me suis dit que c’était ce que je voulais faire. J’ai trouvé tout simplement fascinant le fonctionnement de tout cela. Une fois mes études terminées, j’ai obtenu un emploi dans la négociation. J’ai eu la chance d’expérimenter la négociation dans de nombreux postes. J’ai donc travaillé avec des clients privés. J’ai travaillé pour de grands gestionnaires d’actifs. J’ai travaillé pour des fonds de couverture. J’ai fait de la tenue de marché pendant environ dix ans.
C’est là que j’ai commencé à m’intéresser aux algorithmes de la structure des marchés et au fait que si vous n’établissez pas vos coûts d’opération correctement lors de votre déploiement d’algorithmes, cela peut vraiment avoir des répercussions sur votre stratégie globale. Vous allez donc avoir quelque chose qui est absolument gagnant en théorie. Mais si vous ne tenez pas compte des coûts, la stratégie de négociation pourrait ne pas être rentable. C’est là que j’ai développé mon intérêt pour l’analyse du coût d’opération.
Je suis ensuite passé aux ventes. J’ai passé du temps à examiner les algorithmes et à chercher comment on pouvait réellement améliorer notre offre actuelle. On regardait des choses comme les plateformes de négociation. On regardait du côté du calendrier et de tout ce qui nous permettrait de gagner du terrain. C’est à ce moment-là qu’on m’a offert le poste à Vanguard.
C’était il y a environ cinq ans. J’ai commencé en Europe, puis je suis allé aux États-Unis en 2022 pour m’occuper du processus mondial des règles algorithmiques et de l’équipe d’analyse des actions.
PETER HAYNES : Maintenant que vous êtes de retour à Londres et que la famille se réinstalle, je suppose, vous vous réhabituez au marché de Londres. Vous avez mentionné votre tenue de marché. Vous avez utilisé le terme algorithmes. J’ai récemment eu une conversation en aparté avec Jenny sur le fait que je trouvais amusant que lors d’un événement interne de la TD auquel elle participait, quatre personnes de quatre secteurs différents de la TD utilisaient toutes le terme algorithme, mais chacun avec une définition différente.
Par exemple, le teneur de marché des obligations municipales a fait référence à l’algorithme. Sa perception de ce qu’était un algorithme, c’était cette sorte de moteur qui détermine le changement de tous les prix du million de QCIP différents dont il se préoccupe sur le marché municipal. C’est drôle comme tout le monde utilise le terme algorithme différemment.
Aujourd’hui, on va se concentrer sur les algorithmes d’actions, qui sont vraiment le centre de l’univers quand on parle d’algorithmes. J’aimerais commencer avec Jenny sur le cours moyen pondéré en fonction du volume, qui reste un indice de référence boursier calomnié de tous, mais cependant encore très populaire. Jenny, dites-moi pourquoi le cours moyen pondéré en fonction du volume demeure la principale stratégie d’exécution pour les négociateurs d’actions?
JENNY HADIARIS : Oui. J’ai une anecdote amusante qui me vient de mon passé canadien. Il y a quelques années, j’avais un autocollant dans mon bureau à la Royale qui disait : «Le cours moyen pondéré en fonction du volume, c’est pour les mauviettes». [RIRES] C’est vraiment une idée fausse. Je pense que la perception que le cours moyen pondéré en fonction du volume est un peu dépassé, qu’on va maintenant au-delà de ce simple indice, c’est juste parce que c’était en fait la première forme d’algorithme. C’était une façon intra journalière de répartir les ordres. C’est le tout premier des algorithmes.
Dans beaucoup d’endroits où on découvre les algorithmes, le cours moyen pondéré en fonction du volume est généralement ce sur quoi on fait ses gammes. Peut-être aussi parce que la négociation opaque n’est plus aussi prévalente, c’est habituellement la première stratégie.
Je crois que l’idée que le cours moyen pondéré en fonction du volume est dépassé est une idée fausse. On croit souvent qu’utiliser le cours moyen pondéré en fonction du volume, ou l’écart intra journalier, c’est par manque de conviction ou par refus de choisir. Étant donné que le marché est passé en grande partie à des modèles plus passifs d’algorithmes, le cours moyen pondéré en fonction du volume demeure une excellente option d’exécution passive, qui réduit le risque lié aux échéances.
Il y a aussi une tonne de flux d’ordres sur le marché et je suis sûre que Robert le voit aussi qui sont de nature systématique, des stratégies fondées sur des modèles, des flux de transition, où le point médian entre l’écart acheteur-vendeur et le prix d’arrivée est un indice de référence incroyablement arbitraire.
Surtout dans le marché libre avec toute la volatilité qu’on y trouve. Il y a eu des tonnes de recherches très bien faites du côté des acheteurs, pour évaluer l’alpha de leur flux, quel était l’alpha perçu par rapport à l’alpha réel d’un flux d’ordres. Ils utilisent cette analyse pour déterminer avec quelle rapidité ils doivent négocier.
Le résultat final, qui n’est pas nouveau, c’est que beaucoup de gens ont ralenti leurs algorithmes. Ils visent des taux de participation plus bas. Ce faisant, on a observé un retour à l’utilisation du cours moyen pondéré en fonction du volume. Et le cours moyen pondéré en fonction du volume est l’indice de référence de base pour ces stratégies. On a beaucoup de clients qui utilisent une stratégie de répartition des ordres sur toute la journée, une stratégie plus lente, ou qui utilisent encore une combinaison de l’algorithme de prix d’arrivée et du cours moyen pondéré en fonction du volume comme référence pour leurs algorithmes.
Je pense que c’est parce qu’il y avait une ancienne façon de négocier le cours moyen pondéré en fonction du volume, c’est-à-dire que vous mesuriez vraiment vos cours moyens pondérés en fonction du volume en fonction de la saisie des écarts qu’ils étaient en mesure d’accomplir. L’une des façons les plus faciles de battre le cours moyen pondéré en fonction du volume était de rester le plus souvent passif.
La première route pour beaucoup d’algorithmes de cours moyen pondéré en fonction du volume était d’annoncer un cours au plus proche. Si on examine la structure du marché et ses changements des dernières années, le volume des opérations, de change en particulier, n’a fait que chuter d’une année à l’autre.
On a donc découvert que les clients voient que l’algorithme classique du cours moyen pondéré en fonction du volume, bien que les indices de référence fonctionnent toujours, causait beaucoup de glissement par rapport au cours vendeur en annonçant un cours au plus proche. Vous voyez beaucoup de signaux ou de fuites d’information sur ces ordres.
Les gens ont donc commencé à utiliser une combinaison du cours moyen pondéré en fonction du volume et du prix d’arrivée pour leurs stratégies sur la journée, pour essayer de saisir certains des glissements ou des fuites d’information qu’on peut voir sur les bourses. Une grande tendance de nos jours est de passer à un cours moyen pondéré en fonction du volume à préférence opaque. Donc vous utilisez toujours l’indice de référence, mais vous ajustez vraiment le fonctionnement de l’algorithme, en essayant de prioriser les exécutions à mi-parcours ou les exécutions opaques plutôt que les exécutions superficielles pour tirer parti d’un ordre intra journalier, tout en évitant certaines fuites d’information en l’annonçant.
La dernière chose que je dirais au sujet du cours moyen pondéré en fonction du volume, c’est qu’il a aussi été calomnié par le passé, comme vous l’avez dit, parce qu’on a l’impression qu’on ne peut pas vraiment rencontrer de liquidités naturelles si on répartit les ordres en bribes intra journalières. Ces dernières années, une foule de solutions technologiques nous ont aidés. Les croisements de trajectoires ont été vraiment révolutionnaires pour résoudre ce problème. On a constaté une flambée de leur utilisation aux États-Unis.
Vous pouvez donc être un acheteur ou un vendeur et vous aligner sur des liquidités naturelles simplement en suivant votre modèle de trajectoire ou votre volume tout au long de la journée. Donc ma réponse longue signifie que mon autocollant n’est plus pertinent et que le cours moyen pondéré en fonction du volume est de nouveau très en vogue.
PETER HAYNES : Oui, c’est incroyable. Plus ça change, plus c’est la même chose. Je suis curieux. Vous avez mentionné qu’il s’agit d’un indice de référence et que le négociateur naturel voulait trouver des liquidités naturelles. Mais à quelle fréquence constatez-vous, dans le cas d’un négociateur à la recherche de liquidités, qu’ils feront un compromis avec leur alpha à court terme pour obtenir des liquidités naturelles en ralentissant leur ordre et en se regroupant autour de cours moyen pondéré en fonction du volume? Est-ce que c’est fréquent?
JENNY HADIARIS : Ça dépend. Ça dépend vraiment de leur agressivité, de leur alpha. Encore une fois, sont-ils prêts à ralentir? Parce que souvent, ce qu’on voit, c’est que si vous êtes dans un algorithme à la recherche de liquidités et que vous vous jumelez à un ordre de trajectoire sur une plateforme de négociation où c’est possible, ça peut représenter un bon 40 % du volume, si vous jumelez avec un type d’ordre à trajectoire et que vous ralentissez soudainement l’algorithme à 5 % si la contrepartie cible 5 % des volumes. Vous avez l’impression d’avoir appuyé sur le frein de l’algorithme.
C’est l’un des problèmes qu’on a constatés en jumelant le flux d’ordres visant à obtenir des liquidités à certains ordres sur une journée ou sur une trajectoire. Je pense que c’est un problème avec lequel les gens se débattent, à mesure qu’une partie de ce flux d’ordres s’écoule sur le marché, parce qu’en fin de compte, ce sont de bonnes liquidités. Ça ne change rien au titre. Vous faites un jumelage avec des liquidités naturelles. Mais si vous croyez fermement dans les cours auxquels vous négociez actuellement et que vous êtes satisfait de votre volume de 40 %, vous ne voulez pas nécessairement toucher à ce flux d’ordres.
PETER HAYNES : Robert, vous avez mentionné être tombé amoureux de l’analyse du coût d’opération. J’aimerais parler de l’analyse du coût d’opération du point de vue de la mesure du rendement des algorithmes de cours moyen pondéré en fonction du volume. Comment mesurez-vous le rendement de l’algorithme de cours moyen pondéré en fonction du volume d’un courtier par rapport à celui d’un autre courtier? Seulement en fonction du prix d’arrivée? Avec l’intervalle du cours moyen pondéré en fonction du volume? Et est-ce que vous tenez compte des valeurs déraisonnables ou des marchés rapides?
ROBERT MILLER: Je pense qu’il y a beaucoup de façons de voir votre utilisation des algorithmes. L’une d’elles est : est-ce que vous allez utiliser le cours moyen pondéré en fonction du volume, ou une stratégie axée sur la liquidité, ou une stratégie d’investissement passif? Selon ce que vous essayez de mesurer, vous utiliserez plusieurs indices de référence différents.
Si vous essayez de déterminer quelle stratégie est la meilleure, vous pourriez utiliser le prix d’arrivée et vous appuyer davantage là-dessus. Si vous essayez de comparer les algorithmes de différents courtiers qui sera votre indice de référence. Vous examinez également d’autres éléments qui différencient les deux courtiers, comme les analyses de la plateforme de négociation, le choix du moment, s’il s’agit d’un placement passif, si c’est quelqu’un qui ajoute des liquidités ou qui les prend.
Donc on entre tous ces éléments dans nos systèmes d’analyse pour essayer de comprendre exactement comment les courtiers assemblent leur stratégie de cours moyen pondéré en fonction du volume et si cela nous convient en fin de compte.
PETER HAYNES : En ce qui concerne les valeurs déraisonnables, c’est un exemple de quelque chose qui fausse complètement tout, je suppose que si vous avez suffisamment de données vous arrivez à en tirer une moyenne, mais est-ce que vous devez vraiment tenir compte de ces valeurs déraisonnables?
ROBERT MILLER: Je crois que tout le monde devrait observer les valeurs déraisonnables. Encore une fois, si vous avez suffisamment de points de données, ce n’est pas vraiment un problème. C’est intéressant d’examiner les valeurs déraisonnables des deux côtés, car cela peut vous aider à redéfinir votre stratégie. Si une valeur est déraisonnable et que son rendement est satisfaisant, doit-on l’examiner? Si son rendement est négatif, doit-on le savoir pour ne plus rencontrer ce genre de problème?
PETER HAYNES : D’accord. C’est tout à fait logique. Si on regarde les taux de participation. The industry likes to call them part rates. Quand on parle de taux de participation pour une stratégie de cours moyen pondéré en fonction du volume, quelle est la règle générale de taux de participation à appliquer à une stratégie sans qu’il ait trop de répercussions?
ROBERT MILLER: Il faut classer les types d’ordres et les types de titres similaires, puis trouver le meilleur taux de participation pour ce groupe ou ce type. Si vous avez un nombre d’ordres dont le volume quotidien moyen est inférieur à un demi pour cent, par exemple, vous allez avoir un taux de participation très différent de celui que vous auriez pour un ordre plus urgent ou légèrement plus important. Encore une fois, c’est là que vous allez utiliser différentes nuances de cours moyen pondéré en fonction du volume.
Donc, si vous avez un style de négociation plus opportuniste, vous pouvez utiliser quelque chose qui est moins sensible au respect du calendrier et peut-être un peu plus à la recherche de plateformes de négociation opaques ou alternatives, pour des paquets de liquidités plus importants.
PETER HAYNES : Jenny, Robert, a mentionné le volume quotidien moyen. Les taux de participation des algorithmes basés sur le calendrier, qu’il s’agisse du cours moyen pondéré en fonction du volume ou du pourcentage de volume, reposent sur des évaluations exactes du volume quotidien moyen ou du volume négociable. Je sais que vous avez beaucoup travaillé aux États-Unis sur le concept de ce qu’on appellera le volume accessible. Pouvez-vous expliquer pourquoi il s’agit d’un sujet important? Comment, à Cowen, avez-vous intégré cette recherche à votre logique d’exécution algorithmique?
JENNY HADIARIS : Oui, tout à fait. Qu’il s’agisse de cours moyen pondéré en fonction du volume, d’algorithmes de recherche de liquidités, d’algorithmes de clôture, de n’importe quoi, presque toutes les stratégies d’algorithmes qui sont élaborées à l’échelle mondiale, que ce soit les algorithmes opaques, n’importe quoi, sont développés sur un taux de participation cible. Ou alors ils ont des tactiques qui déterminent le pourcentage de volume que vous atteignez. Donc, à moins que l’algorithme soit uniquement basé sur l’écart, vous avez une certaine idée du volume qu’il négocie. Donc je pense qu’il y a un compte à rebours de volume pour l’algorithme.
C’est là que l’accessibilité du volume entre en jeu. Vous avez demandé à Robert quel pourcentage du volume était considéré comme ayant une répercussion. Eh bien, la clé c’est d’avoir une bonne idée du volume qui est réellement accessible dans le titre individuel, ce qui est vraiment variable. Ça revient aux mathématiques élémentaires.
En fin de compte, dans tout ce qui a un taux de participation sous-jacent, il y a le pourcentage du volume. Le volume est votre dénominateur. Si vous ne comprenez pas bien le dénominateur, toutes vos autres analyses vont s’effondrer. Si on utilise le pourcentage du volume pour estimer les répercussions que les gens sont prêts à accepter, c’est là que ça devient vraiment essentiel.
On dit tous depuis des années, à chaque conférence, que le volume n’équivaut pas à la liquidité. Donc, si votre dénominateur est le volume, mais que les volumes que nous voyons sur Bloomberg, par exemple, ne sont pas une représentation exacte du niveau de liquidité réel sur le marché, le résultat net est que dix pour cent du volume peut avoir une répercussion très différente sur une action par rapport à une autre.
On a écrit quelques notes sur le meilleur exemple en la matière, vous pouvez les trouver sur le site Web. Si vous regardez certaines des actions-mêmes, qui ont évidemment été en forte hausse au cours des dernières années, les ordres au détail de certains de ces titres peuvent représenter 30 % ou 40 % du volume de la journée.
Prenons le nom d’une action-même dont les ordres au détail représentent 30 % du volume de la journée. Aux États-Unis, une grande partie des ordres au détail est divisée et négociée avec des grossistes. Par conséquent, ces ordres peuvent ou non être accessibles à une institution financière. Donc, un algorithme institutionnel qui cible 10 % du volume dans un titre où 30 % du volume est juste envoyé et jumelé par des grossistes, 10 % devient en fait plus proche de 14 % du volume accessible dans le symbole boursier.
C’est donc un taux de négociation et une répercussion prévisible bien différents des dix pourcent. Beaucoup de gens vous diraient que 14 %, ou tout ce qui se trouve entre 10 % et 20 %, c’est parfois la zone de la mort. Vous ne négociez pas un volume suffisant pour exécuter l’ordre, mais vous ne négociez pas assez lentement pour échapper aux répercussions. Vous êtes donc en quelque sorte dans cette position médiane, où il est très, très difficile à négocier.
La clé, c’est qu’on n’a pas vraiment le moyen idéal de mesurer les liquidités accessibles aux États-Unis d’une bourse à l’autre. Beaucoup d’algorithmes tentent d’éliminer le volume des paquets de titres avec lesquels ils n’interagissent pas pour ne pas courir après le volume négocié sir un paquet de titres auquel vous n’avez pas accès.
On n’a pas de mesures idéales pour déterminer, par exemple, quelle proportion de l’activité de gros se produit ou quel volume est négocié sur les plateformes qu’on n’utilise pas. Par exemple, le portefeuille de risques central d’un autre courtier n’est pas accessible à vos algorithmes, alors comment faire? On a fait des recherches il y a quelques années pour essayer de déterminer le volume d’opérations hors bourse et hors plateforme de négociation opaque. Parce qu’en fin de compte, la plupart de nos algorithmes, par défaut, allaient vers les bourses des plateformes de négociation opaque. Notre dénominateur ne pouvait donc être négocié que dans des volumes de plateforme de négociation opaque.
On a donc créé un indice de liquidité inaccessible. Et les gens l’utilisent différemment. L’idée était de pouvoir décoter votre taux de participation cible à 10 % de la part du volume effectivement accessible à l’algorithme. Mais beaucoup de gens l’utilisent différemment, en sélectionnant différents algorithmes en fonction des taux des liquidités inaccessibles.
Ce que je veux c’est négocier une action-même différemment que je la façon dont je négocie un titre ultra liquide, axé sur les institutions financières et très accessible. On a même vu beaucoup de gens qui cherchaient à ajuster les stratégies au cours de la journée, car certaines de ces liquidités inaccessibles ont tendance à se trouver principalement à l’ouverture.
Alors, est-ce que je veux faire quelque chose de différent au cours des trente premières minutes de la journée, peut-être ne pas chercher le volume, ne pas faire le suivi du volume, retirer tous les taux de participation minimaux de l’algorithme au cours des trente premières minutes de la journée? Même si le client ou la stratégie de la roue peuvent utiliser un taux de participation de base minimal sous-jacent de cinq ou dix pour cent, je veux pouvoir supprimer cette condition au cours des trente premières minutes de la journée pour ne pas courir après le volume auquel je n’ai pas accès.
Les gens l’utilisent différemment. Les gens essaient d’être plus intelligents en ce qui a trait au volume qu’ils recherchent afin d’éviter les répercussions involontaires, surtout lorsqu’ils ralentissent leurs stratégies, comme on en a parlé.
Je crois que la prochaine évolution de cette recherche sera vraiment d’examiner une partie du volume à la clôture. Le ressenti depuis longtemps est que nous avons déplacé le volume autour et au moment de la clôture, parce que c’est là que la participation institutionnelle se trouve, en théorie. Tout est accessible.
Mais Peter, vous et votre équipe avez fait des recherches exceptionnelles au Canada qui montrent combien de volume est vraiment jumelé au moment de la clôture vers 15 h 50, avant même que vous ayez vraiment l’occasion d’interagir avec. Devrait se pencher là-dessus? Devrions-nous appliquer à ce volume les mêmes concepts d’inaccessibilité des liquidités ou de décote algorithmique?
Et aussi, pourrions-nous étendre cette recherche aux États-Unis? Parce que souvent, les gens veulent être à x pour cent du volume à la clôture ou ils visent vingt pour cent du volume au moment des enchères de clôture. Si un pourcentage important de ce volume est déjà jumelé au moment où vous soumettez votre ordre, alors vous ciblez un pourcentage beaucoup plus élevé que prévu du volume global lors de la clôture.
PETER HAYNES : Et je suis d’accord. C’est un sujet important. Nous l’avons examiné. Les structures de marché sont différentes au Canada, aux États-Unis et à l’échelle mondiale. Mais c’est un sujet important. On ne peut pas perdre de vue le fait que, même s’il y a beaucoup de bruit autour de ce pourcentage de clôture, la vérité c’est qu’il se passe encore beaucoup de choses lors de la clôture.
Je suis curieux : comment Cowen a-t-elle modifié son exécution algorithmique pour tenir compte de l’évolution importante des pourcentages de négociation sur les marchés en continu au cours des 15 dernières minutes? Une fois que les déséquilibres se manifestent vers 15 h 50, tout à coup, il y a une énorme interaction avec ces déséquilibres, mais aussi sur le marché en continu.
Je suis curieux de savoir de quoi on parle du point de vue des indices de référence avec les algorithmes de clôture? Vos stratégies d’algorithme de clôture sont-elles envisagées de manière différente que vos stratégies fondées sur un calendrier d’investissement? Sont-elles complètement différentes?
JENNY HADIARIS : En fait, de plus en plus de gens posent la question. Beaucoup de stratégies de clôture étaient des algorithmes distincts des stratégies intra journalières. La première des demandes je dirais, ces trois à cinq dernières années, a été d’intégrer ces stratégies ou tactiques opportunistes d’optionalités de clôture aux stratégies intra journalières sous-jacentes, simplement parce que la clôture est, comme vous l’avez souligné, une occasion phénoménale de liquidités.
Donc, si le contexte de liquidité est difficile entre 9 h 30 à 15 h 50, tout d’un coup, à 15 h 50, il faut qu’on exécute tous les ordres de la journée. On doit tout surveiller. On soit s’assurer de voir si le marché est étendu au moment de la clôture dans l’un des titres non liquides qu’on essaie de négocier. On doit savoir s’il y a un déséquilibre en notre faveur. On doit négocier agressivement les 30 dernières secondes. On doit prendre de l’expansion si la clôture s’étend.
Quand on regarde ça du point de vue du flux de travail, du point de vue du client institutionnel, il est incroyablement difficile de surveiller tous les titres pendant une période condensée et de réagir à tout ce qu’il se passe à l’écran.
C’est là que les gens ont demandé que ces tactiques de clôture soient intégrées aux autres stratégies pour ne pas avoir à intervenir en tant que négociateur du volet achat pour sélectionner une stratégie de clôture cible dans les 30 dernières secondes de la journée pour un titre qui pourrait se négocier avec un volume élevé. Il faut que l’algorithme soit plus intelligent et le fasse automatiquement.
Le plus grand changement qu’on a vu est vraiment le passage entre différentes tactiques ou stratégies selon l’heure de la journée et l’intégration dans l’algorithme de certaines de ces réactions opportunistes au moment de la clôture. Parce qu’il est tout simplement impossible de surveiller tous les titres depuis son écran pour essayer de réagir aux déséquilibres.
De plus en plus de gens le demandent. Par exemple, je sais que je vais avoir un report sur ce titre. Je ne veux pas devoir forcer le titre. Je ne veux pas entrer un taux de participation minimal sous-jacent de 40 % ou quoi que ce soit dans l’algorithme durant les toutes dernières minutes de la journée. Mais si les liquidités se manifestent, je veux être là.
C’est presque comme si les deux dernières minutes, les 30 secondes avant la clôture étaient la nouvelle période conditionnelle pendant laquelle, si vous manquez cette occasion de liquidité, vous passez à côté d’un énorme paquet naturel à 12 h 30 au milieu de la journée. Je veux m’assurer que je suis là et que je suis représenté si la liquidité se présente à la bourse, si elle monte ou si la clôture est à la hausse. Mais je ne veux pas non plus forcer le titre inutilement. Nous avons eu beaucoup de demandes là-dessus.
Les indices de référence, comme vous l’avez dit, ont vraiment dû s’adapter à la clôture. En fin de compte, si vous visez 40 % ou 60 %, même 20 % du volume disons-le, à la clôture. C’est vous qui clôturez. Si votre indice de référence pour la stratégie de clôture, ce qui est le cas pour bon nombre d’entre eux en fin de compte, il est très difficile si vous avez un pourcentage énorme du volume de passer à côté, car en fin de compte c’est vous qui dirigez la position du cours de clôture si vous tenez un pourcentage important du volume.
Donc, les gens intègrent en grande partie des mesures sur le glissement par rapport au prix d’arrivée, en fonction du volume atteint, c’est-à-dire le glissement par rapport au prix d’arrivée comme mesure du pourcentage de volume. C’est vraiment intéressant, parce que je pense que ce qu’on voit, c’est que ces ordres hyper agressifs fonctionnent pour un grand pourcentage d’ordres ADD, et peut-être pas aussi bien pour un petit pourcentage d’ordres ADD, surtout si vous effectuez vos opérations de façon agressive et 30 secondes avant la fermeture, puis que vous constatez un important retour à la fermeture.
Il s’agit de trouver un équilibre entre l’importance de l’ordre, le niveau d’agressivité que vous voulez atteindre, puis de fusionner les indices du taux de participation, la taille de l’ordre et le glissement que vous avez constaté.
PETER HAYNES : Pour une personne qui a grandi dans le monde des indices et évidemment, la société de Robert, Languard, sait de quoi je parle, l’habitude était de se focaliser sur la clôture, tout tournait autour des indices et des flux d’indices. Toute notre conversation jusqu’à maintenant était très éloignée du rééquilibrage des indices. C’est juste une activité quotidienne où il se passe des choses.
Cela conclura la première de notre série en deux parties. Merci, Jenny et Robert. J’espère que nos auditeurs écouteront la deuxième partie, qui tombe dans une semaine environ, où nous nous concentrerons sur les roues d’algorithme, l’intelligence artificielle et les algorithmes, et le processus d’intégration de nouveaux algorithmes dans l’acheminement des algorithmes. Merci de nous avoir écoutés on se retrouve bientôt.
[MUSIQUE]
Les opinions qui y sont exprimées représentent les opinions personnelles du rédacteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions de Valeurs Mobilières TD ou des membres de son groupe.
Le présent contenu vise à donner des commentaires sur le marché des produits dont il est question dans le présent document.
Le présent document ne donne pas de conseils : Les renseignements qu’il contient sont fournis à titre indicatif seulement et ne visent pas à donner des conseils ou des recommandations de nature professionnelle, de placement ou autres ni à établir une relation fiduciaire. Ni TD Securities (USA) LLC (« Valeurs Mobilières TD aux États-Unis ») ni ses sociétés affiliées (collectivement, la « TD ») ne font de déclaration ou ne donnent de garantie, expresse ou implicite, concernant l’exactitude, la fiabilité, l’exhaustivité, la pertinence ou la suffisance à toute fin des renseignements contenus dans le présent document. Certains renseignements peuvent avoir été fournis par des sources tierces et, même s’ils sont jugés fiables, n’ont pas été vérifiés de façon indépendante par la TD; ni leur exactitude ni leur exhaustivité ne peut être garantie. Vous ne devez pas prendre de décision de placement en vous fiant à ce document, qui ne vise qu’à fournir de brefs commentaires sur les sujets abordés, et qui est fondé sur des renseignements susceptibles de changer sans préavis.
Le présent document n’est pas une étude sur des valeurs mobilières ou des produits dérivés : Il n’a pas été produit, revu ou approuvé par les services de recherche sur les valeurs mobilières et les produits dérivés de la TD. L’opinion de l’auteur peut différer de celle d’autres personnes à la TD, y compris des analystes de recherche sur les valeurs mobilières et les produits dérivés de la TD.
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Risque de perte. Les opérations sur les produits et les instruments financiers fondés sur des produits comportent un risque de perte et sont soumis aux risques de fluctuation des prix. Vous devez évaluer les avantages potentiels par rapport aux risques. Le rendement passé n’est pas un indicateur du rendement futur, et le contenu de ce document ne vise pas à prévoir ni à prédire des événements futurs.
Jennifer Hadiaris
Chef mondiale, Structure du marché boursier, TD Cowen
Jennifer Hadiaris
Chef mondiale, Structure du marché boursier, TD Cowen
Jennifer Hadiaris
Chef mondiale, Structure du marché boursier, TD Cowen
Jennifer Hadiaris est directrice générale et chef, Structure des marchés mondiaux. Avant de se joindre à TD Cowen, elle a travaillé à la Deutsche Bank, où elle a dirigé l’équipe chargée de la structure des marchés à titre de chef, Structure des marchés mondiaux, Amériques. Auparavant, elle a travaillé 10 ans à RBC RBC Marchés des Capitaux, où elle a occupé un poste similaire. Elle est titulaire d’un baccalauréat de l’Université Harvard. En 2014, elle a été reconnue comme une étoile montante par le magazine Traders.
Robert Miller
Chef, Consultation, Exécution des actions mondiales, The Vanguard Group Inc.
Robert Miller
Chef, Consultation, Exécution des actions mondiales, The Vanguard Group Inc.
Robert Miller
Chef, Consultation, Exécution des actions mondiales, The Vanguard Group Inc.
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter s’est joint à Valeurs Mobilières TD en juin 1995 et dirige actuellement notre équipe Recherche, Structure des marchés et indices. Il gère également certaines relations clés avec les clients institutionnels dans la salle des marchés et anime deux séries de balados, l’une sur la structure des marchés et l’autre sur la géopolitique. Il a commencé sa carrière à la Bourse de Toronto au sein du service de marketing des indices et des produits dérivés avant de rejoindre Le Crédit Lyonnais (LCL) à Montréal. Membre des comités consultatifs sur les indices américains, canadiens et mondiaux de S&P, Peter a siégé pendant quatre ans au comité consultatif sur la structure du marché de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.