Dans la deuxième partie de notre série sur les algorithmes boursiers, nous parlons des roues de négociation algorithmique (algo wheels), de l’engouement entourant l’intelligence artificielle dans les algorithmes et du processus d’ajout de nouvelles options aux tables de routage. Nous concluons l’épisode avec quelques anecdotes de lutte du passé avec des négociateurs de longue date qui ont résisté au changement et un aperçu de l’avenir des algorithmes.
Ce balado a été enregistré le 26 janvier 2024.
PETER HAYNES : Bienvenue à l’épisode 58 du balado Bid Out, A Market Structure Perspective From North of 49. Je m’appelle Peter Haynes, et aujourd’hui, on revient avec le deuxième épisode de la série en deux parties de notre analyse en profondeur des algorithmes d’actions. Je reçois Jenny Hadiaris, chef mondiale, Structure du marché boursier, TD Cowen et Robert Miller, chef mondial, Consultation, Exécution des actions, Vanguard.
Dans la première partie de cette série, on s’est concentrés principalement sur le cours moyen pondéré en fonction du volume (CMPV) et sa pertinence continue en tant qu’indice de référence. Dans l’épisode d’aujourd’hui, on va aborder les roues d’algorithmes, le grésillement autour de l’IA et des algorithmes, et le processus d’ajout de nouveaux sites aux tables de routage. Et je suis sûr qu’on va aborder d’autres sujets.
Robert, on va commencer par une analyse des roues d’algorithmes. Je reconnais que ce terme semble avoir des significations différentes selon plusieurs personnes, et j’ai l’impression que les négociateurs acheteurs se font maintenant un point d’honneur de tourner une roue, comme les anciennes conversations dans les cocktails. « Hé, possédez-vous un fonds de couverture? » Ou encore, « J’ai acheté un fonds négocié en bourse la semaine dernière. »
Donc, qu’est-ce qu’une roue exactement? Quels ordres sont inclus dans la roue? Combien y a-t-il généralement de courtiers dans une roue, et comment mesurez-vous le rendement?
ROBERT MILLER : Ce sont toutes de très bonnes questions. Pour commencer, si on regarde ce qui s’est passé au cours des cinq à huit dernières années du côté des achats, en particulier certains des acheteurs qui négocient davantage, on est manifestement passés à un monde plus analytique des données.
La roue d’algorithmes est un outil qui peut être utilisé pour nous aider à faire de meilleures analyses des données. Ainsi, en utilisant une roue d’algorithmes, qui est en fait un outil de randomisation, on essaie d’éliminer tout biais de négociation.
On l’utilise pour comparer des pommes avec des pommes. C’est neutre pour les courtiers. On classe systématiquement les courtiers qui sont sur la roue ou qui apparaissent sur la roue, ce qui nous amène à effectuer des opérations fondées sur les données. En fin de compte, ça nous permet de réaliser des économies.
On examine donc les ordres similaires. On classe les types d’ordres qui doivent être envoyés à une roue. Par conséquent, pas nécessairement la stratégie, mais comme je l’ai mentionné auparavant, si vous prenez un certain pourcentage du volume quotidien moyen, ou si vous utilisez d’autres méthodes de classification existant en ce moment, ces ordres doivent tous être négociés de la même façon, et il faut s’attendre à voir un résultat similaire à la fin.
Donc, ce que fait une roue d’algorithmes, évidemment, comme elle est aléatoire, elle élimine certains biais, comme je l’ai déjà dit. Ça nous donne alors des données claires et nettes que l’on peut analyser. On peut ensuite basculer pour augmenter le pourcentage de flux vers l’algorithme le plus performant, et supprimer les moins performants.
PETER HAYNES : Et donc, les listes sont-elles généralement longues? Je veux dire, Vanguard en aurait une. Mais en général, sur le marché, est-ce qu’une roue est généralement composée de 10 courtiers, 5 courtiers? Quel est le consensus sur le nombre de courtiers impliqués dans les roues?
ROBERT MILLER : C’est très différent selon la société à laquelle vous vous adressez. J’ai entendu parler de sociétés qui ont un grand nombre de courtiers différents sur une roue. Si vous avez beaucoup de courtiers, vous aurez besoin de beaucoup de points de données pour obtenir un résultat statistiquement significatif, ce qui peut prendre plus de temps.
Si cette période est trop longue, ce qui s’est passé il y a un an n’est pas forcément adapté maintenant. Si vous repensez à l’an dernier, et à la crise des services bancaires régionaux aux États-Unis, cette volatilité a affecté le rendement algorithmique.
Vous passez ensuite à la période estivale, où la volatilité était pratiquement à son plus bas niveau depuis longtemps. Alors nos divers algorithmes fonctionnent bien dans ces différents types d’environnements. Il y a tellement de sociétés différentes qui organisent tout de différentes manières.
Si vous souhaitez avoir une rotation plus rapide des algorithmes – encore une fois, vous visez à trouver le meilleur ensemble d’algorithmes possible –, vous pouvez avoir une liste réduite de courtiers. Si elle est réduite, vous pourriez peut-être en affecter davantage au courtier le plus performant de cette liste.
Par conséquent, vos clients sous-jacents en profitent parce que la majorité de votre flux obtient en fait un meilleur rendement, donc davantage d’économies de coûts.
PETER HAYNES : Je suis curieux, Robert, quand vous évaluez vos courtiers et que vous leur donnez de la rétroaction – parce que, c’est ce qu’on fait tout le temps, du genre : « Hé, quelle est ma performance? Quel est mon classement? », etc. Vous savez qu’en tant que courtiers, on demande constamment cette rétroaction.
Je suis curieux. Il y a probablement un compromis à faire quant à la quantité de données que vous voulez fournir à vos courtiers dans la roue. Comment déterminez-vous la quantité à fournir pour éviter d’en donner trop; ce qui pourrait, par conséquent, conduire à des spéculations?
ROBERT MILLER : Je pense qu’il est important de dire ici que la relation achat-vente a évolué au cours des cinq ou huit dernières années. On travaille beaucoup plus en équipe, je pense, avec des objectifs clairs et une ambition commune.
On veut donc que les ventes surpassent le rendement. Comment peut-on vous aider à y arriver? Je crois que donner certains renseignements peut aider en ce sens. Toutefois, comme vous l’avez dit, si on donne certaines informations, ça peut conduire à des spéculations.
C’est pourquoi on dispose de notre côté d’un certain nombre de contrôles différents. On a des pages et des pages d’analyses qui sortent, et on peut relever ces choses. Tout d’abord, on ne fournit pas certains éléments sur lesquels il est possible de spéculer. Cependant, on essaie aussi de donner des conseils et de la rétroaction qui peuvent servir à modifier et à améliorer les algorithmes.
L’une des dernières choses que l’on veut, c’est que tous les courtiers aient exactement le même algorithme sur la roue. Parce que si tout le monde fait la même chose, on ne saura jamais si quelque chose va surpasser ça.
Si vous êtes actuellement en première place, on ne va pas dire à tous vos concurrents que c’est exactement ce qu’ils doivent faire. Ce que l’on va faire, c’est leur dire : « Regardez, essayez de vous concentrer sur ce domaine d’exécution ou de rendement. »
Je pense qu’il y a une distinction très subtile entre les renseignements que vous fournissez et l’aide que vous apportez réellement.
PETER HAYNES : Alors, Jenny, vous êtes l’autre intervenante dans cette conversation, et vous parlez à des clients comme Robert, qui vous donnent de la rétroaction lorsque Cowen fait partie d’une roue. D’après votre expérience, Jenny, avez-vous remarqué que, si la liste est plus restreinte sur la roue, la relation a tendance à être un peu plus collaborative avec le compte à l’achat?
Et je suis curieux de savoir, qu’en est-il de la fréquence avec les clients? À quelle fréquence évaluent-ils leurs roues?
JENNIFER HADIARIS : Ça revient à ce que Robert a dit. C’est toujours un équilibre, je pense, et c’est vraiment un partenariat, car en fin de compte, la roue aide à préserver l’alpha, n’est-ce pas? Si les courtiers obtiennent de bons résultats, les clients constateront en définitive moins de dérapages. Ça veut dire des gains pour leurs investisseurs.
Il s’agit vraiment d’un excellent exemple où les intérêts du courtier et du client concordent. C’est un équilibre, parce que je pense, comme Robert l’a dit, que si trop de renseignements sont donnés sur l’indice de référence – on est des courtiers, alors on visera l’indice de référence.
Pour en revenir à la conversation sur le CMPV, si vous dites que votre indice de référence pour le CMPV est un rival, la première chose que va faire un courtier, c’est d’incliner l’algorithme vers l’ouverture. Alors, prenez un CMPV et, en fin de compte, changez la trajectoire.
Vous prenez un CMPV et vous le manipulez jusqu’à un certain point pour dépasser l’indice de référence, car puisqu’il s’agit d’un rival, il est plus logique de négocier davantage lorsque vous recevez l’ordre. Vous allez aussi faire des choses comme de petits blocs ou des « I would » si vous le pouvez, si l’algorithme devance un rival en ce moment, ou si ses prix sont meilleurs que ceux d’un rival.
C’est une tendance naturelle, parce que si vous dites que l’indice de référence est un rival, tant mieux. Je vais l’atteindre. Ce que le client vous a dit, c’est qu’un prix concurrent est important pour lui. On veut faire mieux que le prix concurrent. Si vous pouvez obtenir des liquidités à un prix égal ou supérieur à celui d’un rival, alors vous devez le faire.
En fin de compte, la communication d’un indice de référence dicte le comportement de l’algorithme, et c’est là je pense que les clients sont très prudents lorsqu’ils configurent les roues en ce qui concerne l’établissement de l’indice de référence et des taux de participation cibles.
Autre erreur ou réaction courante des courtiers à l’égard des roues, c’est qu’ils ont des taux de participation cibles sur leurs roues. Par exemple, je veux être entre 5 % et 10 %. Eh bien, si l’indice de référence est un rival, la meilleure façon pour faire mieux par rapport à un rival est de se rapprocher de la fourchette basse.
J’ai vu beaucoup de clients intégrer une sorte de mesure du coût d’opportunité, par exemple – je sais que j’ai dit de 5 % à 10 %. Si vous vous en tenez à 5 %, mais que j’aurais pu obtenir beaucoup de liquidités à de meilleurs prix si vous aviez atteint 10 %, je dois intégrer une certaine mesure des coûts d’opportunité pour ne pas avoir négocié dans ma fourchette haute.
Et ce ne sont que quelques exemples de la manière dont les indices de référence déterminent le comportement et l’évolution des clients. Je pense que si vous vous en tenez au bon chiffre, il ne s’agit pas seulement d’établir un bon indice de référence. Il faut aussi vous assurer d’avoir la bonne taille, car vous devez avoir un bon ensemble d’échantillons.
Il n’y a pas forcément un bon nombre de courtiers pour tous les clients. Ça dépend vraiment de la quantité de flux que vous avez et que vous pouvez distribuer dans la roue, car on constate que beaucoup de flux d’ordres ne sont pas nécessairement appropriés pour les roues.
Alors, quelle part de votre flux d’ordres pouvez-vous distribuer dans une roue? Dans quelle mesure l’ajout de chaque courtier supplémentaire permet-il de répartir cette liquidité? Devez-vous attendre plus longtemps, comme Robert l’a dit? Et pouvez-vous vraiment obtenir une vraie taille d’échantillon avec les volumes et le nombre de courtiers actuels?
Ensuite, les clients doivent vraiment réfléchir à la quantité de rétroactions qu’ils sont prêts à fournir et à la périodicité, ce qui nous ramène à la taille de l’échantillon. Il y aura donc certainement beaucoup de bruit d’un mois à l’autre. Quelqu’un qui réussit bien en période volatile pourrait mal s’en tirer dans le marasme de l’été, à la mi-juillet et en août.
Vous voulez donc vous assurer d’éliminer une partie de ce bruit mensuel. Mais je pense aussi qu’il faut comprendre ce phénomène humain qui veut que ce soit la roue qui grince qui soit graissée. On constate que les clients qui mesurent régulièrement, qui fournissent de la rétroaction, ont tendance à entendre les courtiers parler davantage de leurs roues, à faire plus d’ajustements, à revenir les peaufiner pour essayer de surpasser la rétroaction.
Et, si on fournit de la rétroaction une fois par année, les courtiers disent probablement qu’ils ne veulent pas changer les choses sans savoir, au milieu de la période d’évaluation, si on pourrait être numéro 1, et si on change les choses, on pourrait devenir numéro 10.
Et on l’ignore totalement, parce qu’on ne connaît même pas notre position ni si on est performants. Le fait de fournir régulièrement de la rétroaction permet aux courtiers d’apporter des ajustements périodiques aux algorithmes, et je pense que c’est là que le partenariat fonctionne entre l’achat et la vente.
PETER HAYNES : Jenny, s’agit-il d’une combinaison de dialogue en personne, ou juste des données?
JENNIFER HADIARIS : Oui, c’est en personne et avec des données. Souvent, il s’agit de quelques points importants, vous avez surpassé ce point, vous avez fait moins bien sur tel autre. C’est là qu’on apporte des ajustements. On voit des clients, il faut vraiment beaucoup de flux d’ordres, mais qui arrivent avec des renseignements complets sur les comparaisons entre courtiers.
Vous vous êtes classé 2 sur 15. Vous vous êtes classé 2 sur 12 pour ceci, ceci et cela. C’est là que vous devez apporter des ajustements. C’est trimestriel. Il y a bien des courtiers qui le font, et je pense que les données inciteront les gens à apporter des ajustements aux algorithmes.
Et donc, vous ne voulez pas forcément voir trop d’ajustements. Mais vous voulez quand même voir les gens s’efforcer continuellement de surpasser l’indice de référence et leurs pairs.
Si moi je commençais – on a beaucoup de clients qui nous disent « nos actifs ont augmenté au cours de la dernière année. On veut intégrer une roue dans notre flux d’ordres. Comment feriez-vous? » Si je concevais une roue de démarrage, je suggérerais de faire une seule roue pour des chambres opaques et des blocs d’actions, faibles, à 5 % ou moins, puis moyennes.
Et il y a une raison pour laquelle je ne nomme pas les niveaux élevés, parce que je pense qu’ils sont très compliqués – beaucoup de flux d’ordres qualifiés d’extrême urgence pourraient ne pas convenir à une roue. Et je les définirais comme vos trois stratégies et j’intégrerais quelques courtiers.
Ensuite, réfléchissez vraiment à la façon dont vous allez écarter les premières personnes que vous incluez, et à la façon dont vous allez gérer le processus de roulement parce que vous voulez créer des occasions pour les personnes qui trouvent de nouvelles solutions, ou qui s’adaptent aux changements de structure du marché ou à l’évolution de la conjoncture des marchés.
À mesure que la volatilité augmente, vous voulez vous assurer de ne pas toujours utiliser le même échantillon de courtiers, car il pourrait y avoir quelqu’un qui n’est pas sur votre roue et qui a un excellent algorithme pour cette période.
C’est donc une sorte de créneau expérimental où les gens peuvent s’inscrire et obtenir une petite partie du flux d’ordres, et vous pouvez observer comment ils se déplacent, comment ils se comportent et comment ils performent dans certains environnements. Et ensuite, ils pourront peut-être passer à la grande roue, et d’autres personnes seront écartées. C’est un processus continu, un genre de plan pour déplacer les gens.
PETER HAYNES : Robert, je suis curieux. Avant de poursuivre, j’ai une dernière question sur les roues, mais je suis curieux de savoir, Robert, selon votre expérience, si vous pensez qu’il est nécessaire d’avoir un ensemble de compétences uniques pour être le gestionnaire des roues du côté des achats?
Et avez-vous l’impression que la roue, étant donné qu’elle enlève ce que nous appellerons le flux banal du quotidien d’un négociateur acheteur, en fin de compte, pourrait être un outil permettant de réduire le nombre de négociateurs?
ROBERT MILLER : En ce qui nous concerne, on dispose d’une configuration vraiment unique. On a des postes de négociateur pour les gestionnaires de portefeuilles, alors il s’agit en fait des mêmes personnes. Cet outil s’intègre donc très bien dans notre infrastructure. On a mis en place différents groupes de travail qui regroupent un certain nombre de négociateurs.
On discute donc des différentes propositions des divers courtiers, et on a ce forum ouvert pour savoir où vont les résultats. Je pense que cette collaboration fonctionne bien. Et je ne pense donc pas que ça va réduire les effectifs. C’est juste une façon différente ou plus récente de faire les choses.
PETER HAYNES : Jenny a parlé plus tôt du coût d’opportunité des taux partiels. Je veux aborder ce sujet, en fait, et on va se concentrer sur les ordres non exécutés. C’est un sujet intéressant.
Alors, lorsqu’un négociateur surpondère un bon rendement et sous-exécute des ordres qui sont sous-performants par rapport à l’indice de référence, est-ce un gros problème? Et quel type de pénalité imposeriez-vous à un courtier qui, selon vous, aurait ce comportement?
ROBERT MILLER : Le plus important, c’est l’intention derrière la négociation. Pourquoi cherchez-vous à négocier quelque chose? Si vous êtes très opportuniste et que vous n’avez pas besoin de tout exécuter, les ordres non exécutés sont-ils une bonne ou une mauvaise chose?
Évidemment, si vous manquez de liquidités, il y a manifestement un problème. Dans le cas d’une roue, bien sûr, on essaie de mesurer le rendement du courtier ou de l’algorithme. Il faut faire très attention. Est-ce quelque chose que l’on fait de notre côté? Est-ce qu’il y a eu un problème de prix limite que l’on a mis en œuvre?
Alors, comment peut-on contourner ce problème pour ne pas nuire à votre rendement? Et je pense que c’est l’une des choses que je mentionnerais également à tous ceux qui démarrent une roue, juste pour être sûr, que si vous mesurez le rendement de quelqu’un d’autre, assurez-vous que ça n’a pas d’incidence sur les résultats d’un autre.
PETER HAYNES : Jenny Cowen a été à l’avant-garde ou au début de l’expérimentation avec l’utilisation de certains des nouveaux sites aux États-Unis et de nouveaux types d’ordres d’échange, et ces types d’ordres ont généralement été conçus plus récemment pour les ordres institutionnels.
Je pense à IntelligentCross, OneChronos, IEX, aux types d’ordres conditionnels, et vous avez mentionné plus tôt les croisements de trajectoires. Et il y a le marché PureStream qui propose ce service.
Comment, chez Cowen, étudiez-vous ces nouveaux sites avant de vous sentir à l’aise de les utiliser pour les ordres des clients? Et quel est le processus à l’interne préalable à l’utilisation d’un nouveau site? Doit-il être approuvé par le comité [INAUDIBLE] de Cowen?
JENNIFER HADIARIS : Oui. D’abord et avant tout, je pense que la raison pour laquelle on soutient les nouveaux sites, c’est parce que je pense que, pendant longtemps, il y a eu un manque d’innovation dans le domaine lié aux sites, n’est-ce pas? Les chambres opaques, ou dark pools, ont une structure réglementaire très différente et peuvent faire plusieurs choses, notamment en termes de restrictions des contreparties, de types d’ordres, de conditions, etc.
On veut vraiment soutenir l’innovation dans le domaine des sites, et c’est pourquoi on essaie vraiment de tester les nouveaux dès qu’ils apparaissent. Quand on parle de liquidités inaccessibles, je pense aussi que ces sites accessibles aux agences, soit certaines de ces nouvelles chambres opaques qui ne sont pas détenues par des courtiers en valeurs mobilières, sont essentiels à la survie du marché et garantissent l’accessibilité des liquidités pour tout le monde.
Pendant longtemps, la majorité des chambres opaques aux États-Unis étaient détenues par des courtiers en valeurs mobilières, ce qui rend l’accès non équitable. À tout moment, n’importe quel courtier peut vous dire que vous ne pouvez pas entrer dans les chambres X, Y et Z.
Et donc, à mon avis, le fait d’avoir des chambres opaques indépendantes pour concurrencer certains de ces sites est vraiment essentiel, et ça assure une certaine concurrence sur le marché. C’est une très bonne évolution. On veut donc les soutenir et les tester.
Et c’est pourquoi on a essayé d’être les premiers à commercialiser certains de ces sites. Et puis, je pense que notre façon de les tester est en fait de faire des tests internes. Vous prenez le flux de vos ordres à la caisse, le flux des équipes de Rhys et d’Andy, où on peut utiliser leurs ordres et les tester pour essayer les nouveaux sites.
Vous obtenez un échantillon décent. Mettez-le devant le meilleur X. Voyez où se situent les nouveaux sites par rapport aux chambres opaques actuelles auxquelles nous avons accès ou aux bourses existantes. C’est la même chose pour les types d’ordres boursiers.
Testez-les dans le flux d’ordres où c’est logique. Bien souvent, on les essaie d’abord dans un algorithme qui a un taux de participation minimal sous-jacent, parce que l’idée est que si je peux obtenir une exécution au point médian – si je n’obtiens pas une exécution au point médian, et que je ne maintiens pas mon taux de participation minimum, alors, en fin de compte, je vais devoir franchir l’écart de toute façon.
Le flux d’ordres tend à être un peu plus ouvert à l’essai de nouveaux sites. C’est généralement là que l’on teste de nouveaux sites en premier. Ensuite, on obtient les données, on compare les sites les uns aux autres, puis on prend des décisions en fonction de ce qui est nécessaire pour déployer de nouveaux sites, par défaut, auprès des clients, puis on les informe de ces changements.
PETER HAYNES : Robert, dans le même ordre d’idée, dans quelle mesure surveillez-vous de près les courtiers qui utilisent ces nouveaux sites? Devez-vous encore surveiller étroitement les sociétés qui ont leurs propres chambres opaques pour éviter qu’elles privilégient leurs propres sites?
ROBERT MILLER : De notre côté, on effectue beaucoup d’analyses des sites. Si un courtier utilise un nouveau site, on le sait immédiatement. On a des mesures de comparaison pour voir où et comment les courtiers exécutent.
Je pense qu’il est intéressant de faire des analyses des sites du côté des achats, on n’a pas autant de données que du côté des ventes. On n’a donc pas de probabilités d’exécution et d’autres choses de ce genre. On ne voit pas certains de ces cas où vous êtes allé dans un site et où vous n’avez pas été exécuté.
Mais ce que je trouve intéressant, c’est que l’on peut observer les interactions de chaque courtier avec le même site. On peut voir les différents types de tailles d’exécution revenir. Et on peut voir les différentes améliorations de prix, éventuellement – si quelqu’un ratisse différents sites, comment cela se passe et influence le rendement global des ordres au niveau de la société mère.
De ce côté-là, je pense que c’est très intéressant. Par ailleurs, si quelqu’un commence à utiliser un nouveau site, on verra sans doute le rendement plus rapidement que certains autres courtiers qui en sont encore à l’essai ou qui n’y sont pas encore connectés. On a donc en quelque sorte un aperçu de certaines données sur les nouveaux sites émergents.
PETER HAYNES : J’ai été frappé par une citation de [? Matt?] [INAUDIBLE] lors d’une conférence à laquelle j’ai assisté récemment. Quelqu’un l’a interrogé sur une question semblable concernant l’expérimentation de nouveaux sites. Et il a répondu en disant que chaque ordre exécuté est une expérience. On ne sait pas quel est le bon site, le bon marché ou la bonne stratégie pour n’importe quel ordre.
Dans cette optique, j’ai trouvé que c’était intéressant. Et en fin de compte, c’est le rendement qui compte, et c’est ce que vous mesurez. Alors, Robert, il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un prétende que l’IA va changer le monde de la négociation pour toujours. Je suis sûr que des courtiers vous ont présenté chaque jour un nouvel algorithme sophistiqué, ultramoderne, qui intègre l’IA et qui sera transformationnel.
Je sais que j’exagère un peu ce point, mais quel a été le résultat réel de ces solutions de négociation dites transformationnelles qui vous ont été proposées?
ROBERT MILLER : Je pense que l’IA est très intéressante. On parle beaucoup d’IA générative en ce moment. Je pense que ce sera sûrement très intéressant dans le domaine des risques et de la conformité. Si vous examinez l’exécution réelle et les analyses d’exécution, vous allez revenir à l’apprentissage automatique.
On en revient à comment mieux analyser les données, puis prendre une décision à partir de là?
PETER HAYNES : Est-ce que j’exagère? Est-ce que les courtiers vous disent régulièrement, hé, on a fait ceci ou cela? C’est chic. C’est génial. C’est notre nouvelle affaire. Est-ce que ça arrive tout le temps?
ROBERT MILLER : Eh bien, c’est leur travail.
PETER HAYNES : Oui, je sais.
ROBERT MILLER : Mais il faut que je comprenne quand je fais l’objet d’une vente.
PETER HAYNES : Oui. Eh bien, je suis certain que la réponse est probablement beaucoup. L’histoire sur l’IA du jour que j’ai lue m’a beaucoup plu. Il y avait un golfeur sur le DP World Tour en Europe. Et il y a un nouveau processus lorsque vous terminez votre tour.
Vous allez vous asseoir dans une salle, et au lieu d’avoir un tas de journalistes, les questions sont générées par l’IA. Donc vous êtes assis confortablement, et c’est un robot qui pose les questions. Et on a remarqué que les golfeurs sont beaucoup plus à l’aise et ont tendance à être bien plus ouverts dans leurs réponses.
Alors toute l’histoire parlait de ce golfeur qui avait si mal joué, avec une longue tirade sur son jeu. Bien sûr, ça aurait été différent s’il y avait eu 20 journalistes dans la salle, alors ça m’a beaucoup amusé.
Mais, Jenny, pour terminer, je veux que vous reveniez sur votre carrière et que vous pensiez à une personne avec qui vous avez peut-être fait affaire au début. Une personne totalement opposée à l’utilisation d’outils électroniques, attachée aux stratégies de la vieille école, figée dans ses habitudes, et qui a fini par changer.
Je ne vous demande pas de donner des noms, mais je suppose que vous avez vu ça dans votre carrière. Qu’est-ce qui a incité cette personne en particulier à s’ouvrir davantage aux nouvelles stratégies d’exécution au moyen d’outils électroniques?
JENNIFER HADIARIS : Oui. On m’a appelée Capitaine Cannibalizer dans ma carrière, alors oui, j’ai vécu ça. En fait, je pense que ça revient vraiment à ce que Robert disait au sujet de tous ces outils dont le but n’est pas de réduire les effectifs.
Ils vous permettent plutôt de vous concentrer sur ce que vous devez faire, pour améliorer votre flux de travail. Prendre des ordres et les mettre dans une roue ne consiste pas à réduire le nombre de négociateurs nécessaires. Il s’agit de permettre aux négociateurs de se concentrer sur les ordres plus difficiles, ceux qui nécessitent plus d’attention, afin d’améliorer les résultats pour les clients.
Je ne pense pas qu’il soit question de remplacer l’intervention humaine par l’électronique, mais plutôt de jumeler les deux pour obtenir de meilleurs résultats. Alors je crois que oui, j’ai vécu ça. Mais je pense que ma façon de gérer ça, c’est toujours, que ce soit du côté des achats, ou peut-être de quelqu’un qui se consacre davantage au flux d’ordres à forte intervention humaine ou qui dit ne vouloir faire que de l’intervention humaine, je pense qu’il s’agit vraiment de les aider à résoudre leurs problèmes de flux de travail.
Il y a donc des clients pour lesquels, en raison de leur portefeuille et de leur volume de flux, l’électronique n’a aucun sens à l’heure actuelle, et c’est très bien. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas travailler avec leur négociateur pour trouver une solution et mettre quelque chose sur le bureau du négociateur pour résoudre un problème auquel ils font face.
Il y a donc des situations où les clients préfèrent effectuer des opérations à forte intervention humaine. Le négociateur dispose d’un bouton personnalisé sur son bureau pour négocier les opérations souhaitées par le client, surtout s’il a un sous-secteur spécialisé de noms qui sont plus difficiles.
J’essaie vraiment toujours de les aider à résoudre un problème de flux de travail. Est-ce que vous recevez cinq millions de fenêtres contextuelles chaque fois qu’il y a une contrepartie dans les chambres opaques? On peut vous aider et faire une vérification conditionnelle. De cette façon, vous n’avez qu’à appuyer sur ce bouton, et vous pouvez accéder à tous les sites conditionnels.
Ou avez-vous un problème, pour revenir à notre conversation précédente, concernant la clôture et l’observation des déséquilibres, des actions jumelées et ce genre de choses? Eh bien, on peut créer un outil pour vous aider. Alors, comment peut-on vous faciliter la vie pour vous faire tester quelque chose?
C’est une solution qui a fait ses preuves avec les partenaires internes et les partenaires clients, et on s’assure de travailler avec les contraintes qu’ils ont, parce que je pense que chaque client a des besoins différents.
Il s’agit donc de connaître leur volume de négociation, de savoir s’ils utilisent des roues, s’ils n’en utilisent pas, s’ils utilisent des algorithmes ou non. Il y a toujours quelque chose que l’on peut faire pour améliorer leur expérience et résoudre un problème pour eux.
PETER HAYNES : Jenny, vous avez mentionné le contexte difficile, et j’ai constaté que vers la fin de 2023, lorsque les sociétés traditionnelles d’achat avaient été si silencieuses au cours de l’année, qu’elles avaient du mal à payer leurs budgets de recherche groupés.
Et il y a toujours eu cette mentalité selon laquelle ces budgets doivent être payés par des commissions groupées à forte intervention humaine, dont une partie est destinée à la recherche et une autre à l’exécution. Est-ce que vous voyez beaucoup de budgets de recherche traditionnels pour lesquels les comptes paient désormais par voie électronique, Jenny? Ou est-ce que ça a encore tendance à être fait au pupitre de négociation?
JENNIFER HADIARIS : Je pense que la directive MiFID II a vraiment permis une grande flexibilité. S’il y a un bon résultat de MiFID II, je sais qu’il y a beaucoup de casse-têtes. Robert, je vous vois sourire. La MiFID II a provoqué de nombreuses migraines chez de nombreuses personnes, mais je pense qu’elle a permis aux gens d’avoir plus de flexibilité dans leur exécution par rapport à leur budget de recherche.
Ça leur a permis de diviser les deux pour payer comme ils le voulaient, qu’il s’agisse d’un chèque pour la recherche, et ensuite, je peux simplement aller chercher et obtenir la meilleure exécution du côté de la négociation. Ça varie vraiment. Il est rare de nos jours de voir les clients dire qu’ils doivent payer quelque chose de telle façon.
Mais il est certain que, les années où le volume est plus faible, lorsque les gens veulent être pertinents du côté des ventes, ils ciblent parfois un budget précis. Et parfois, la façon la plus facile d’y arriver est d’obtenir des commissions plus élevées. Et parfois, ça signifie qu’ils ne peuvent utiliser que des solutions à forte intervention humaine.
Mais il existe toujours un moyen d’innover et d’utiliser de nouveaux algorithmes, même si c’est la voie que vous choisissez. Parce que notre client numéro un, qui utilise nos algorithmes, c’est notre pupitre de négociation.
PETER HAYNES : Oui, j’allais dire qu’ils sont vraiment au centre de l’univers, du point de vue des tests, du démarrage et de l’utilisation de ces produits. C’est super. Robert, je vais vous poser la dernière question.
Certains experts en structure de marché estiment que la prochaine génération de négociation, impliquant le côté achat, jouera un rôle encore plus direct dans le développement des stratégies d’exécution grâce à la gestion d’ensembles de données exclusifs, et trouvera même des façons de modifier directement la logique des algorithmes.
Dan Viner, de BlackRock, je crois, a parlé de développement citoyen, lorsque ses négociateurs peuvent faire une partie de leur propre programmation. Évidemment, c’est logique. Ce n’est pratique que dans les plus grandes boîtes, comme Vanguard et d’autres endroits comme ça.
Mais je suis curieux de savoir si vous êtes d’accord avec la notion concernant l’avenir du négociateur acheteur, ou si vous avez une opinion différente de la façon dont cela se déroulera. À quoi ressemblera l’utilisation des algorithmes à l’avenir?
ROBERT MILLER : Évidemment, j’ai dit à plusieurs reprises que le côté achat est maintenant beaucoup plus analytique. Le côté achat est également au courant de l’ordre parent que le côté vente ne connaît pas nécessairement l’intégralité de l’ordre ni l’intention derrière l’ordre.
Je pense donc qu’il est logique qu’il y ait plus de participation du côté achat dans les ajustements et les mises à jour des algorithmes. Toutefois, je constate toujours que, même dans les services de taille moyenne ou plus petite, c’est le côté achat qui détient le plus de données.
Et si vous cherchez un moyen d’exécuter un certain type d’ordre, le côté vente disposera de beaucoup plus de points de données que nous, car tous vos clients sont ensemble. Et je pense que ça sera toujours le cas – ça va être davantage dirigé par le côté achat. Mais je pense que certaines des analyses continueront d’être dictées par le côté vente.
PETER HAYNES : Eh bien, j’ai atteint mon objectif ici aujourd’hui. C’était d’apprendre, parce que je suis très curieux de l’évolution de ce domaine. Et je pense, Jenny, que vous et Robert avez fait un travail incroyable pour démystifier certaines des choses que l’on entend beaucoup à propos des roues et d’autres sujets comme cette expérimentation.
Merci beaucoup à vous deux de vous être joints à nous aujourd’hui. Je suis certain que ce n’est que le début d’une discussion sur ce sujet, et j’espère que nos auditeurs la trouveront intéressante. Et qui sait? Ils voudront peut-être vous poser davantage de questions.
Alors, Jenny et Robert, au nom de TD Cowen, merci beaucoup d’avoir participé à Bid Out.
JENNIFER HADIARIS : Merci, Peter.
ROBERT MILLER : Merci.
[MUSIQUE DE GÉNÉRIQUE]
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Le présent contenu vise à donner des commentaires sur le marché des produits dont il est question dans le présent document.
Le présent document ne donne pas de conseils : Les renseignements qu’il contient sont fournis à titre indicatif seulement et ne visent pas à donner des conseils ou des recommandations de nature professionnelle, de placement ou autres ni à établir une relation fiduciaire. Ni TD Securities (USA) LLC (« Valeurs Mobilières TD aux États-Unis ») ni ses sociétés affiliées (collectivement, la « TD ») ne font de déclaration ou ne donnent de garantie, expresse ou implicite, concernant l’exactitude, la fiabilité, l’exhaustivité, la pertinence ou la suffisance à toute fin des renseignements contenus dans le présent document. Certains renseignements peuvent avoir été fournis par des sources tierces et, même s’ils sont jugés fiables, n’ont pas été vérifiés de façon indépendante par la TD; ni leur exactitude ni leur exhaustivité ne peut être garantie. Vous ne devez pas prendre de décision de placement en vous fiant à ce document, qui ne vise qu’à fournir de brefs commentaires sur les sujets abordés, et qui est fondé sur des renseignements susceptibles de changer sans préavis.
Le présent document n’est pas une étude sur des valeurs mobilières ou des produits dérivés : Il n’a pas été produit, revu ou approuvé par les services de recherche sur les valeurs mobilières et les produits dérivés de la TD. L’opinion de l’auteur peut différer de celle d’autres personnes à la TD, y compris des analystes de recherche sur les valeurs mobilières et les produits dérivés de la TD.
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Risque de perte. Les opérations sur les produits et les instruments financiers fondés sur des produits comportent un risque de perte et sont soumis aux risques de fluctuation des prix. Vous devez évaluer les avantages potentiels par rapport aux risques. Le rendement passé n’est pas un indicateur du rendement futur, et le contenu de ce document ne vise pas à prévoir ni à prédire des événements futurs.
Jennifer Hadiaris
Chef mondiale, Structure du marché boursier, TD Cowen
Jennifer Hadiaris
Chef mondiale, Structure du marché boursier, TD Cowen
Jennifer Hadiaris
Chef mondiale, Structure du marché boursier, TD Cowen
Jennifer Hadiaris est directrice générale et chef, Structure des marchés mondiaux. Avant de se joindre à TD Cowen, elle a travaillé à la Deutsche Bank, où elle a dirigé l’équipe chargée de la structure des marchés à titre de chef, Structure des marchés mondiaux, Amériques. Auparavant, elle a travaillé 10 ans à RBC RBC Marchés des Capitaux, où elle a occupé un poste similaire. Elle est titulaire d’un baccalauréat de l’Université Harvard. En 2014, elle a été reconnue comme une étoile montante par le magazine Traders.
Robert Miller
Chef, Consultation, Exécution des actions mondiales, The Vanguard Group Inc.
Robert Miller
Chef, Consultation, Exécution des actions mondiales, The Vanguard Group Inc.
Robert Miller
Chef, Consultation, Exécution des actions mondiales, The Vanguard Group Inc.
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter s’est joint à Valeurs Mobilières TD en juin 1995 et dirige actuellement notre équipe Recherche, Structure des marchés et indices. Il gère également certaines relations clés avec les clients institutionnels dans la salle des marchés et anime deux séries de balados, l’une sur la structure des marchés et l’autre sur la géopolitique. Il a commencé sa carrière à la Bourse de Toronto au sein du service de marketing des indices et des produits dérivés avant de rejoindre Le Crédit Lyonnais (LCL) à Montréal. Membre des comités consultatifs sur les indices américains, canadiens et mondiaux de S&P, Peter a siégé pendant quatre ans au comité consultatif sur la structure du marché de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.