Ce que 2022 signifie pour les services bancaires d’investissement, la culture d’entreprise et les analystes ambitieux
Animateur : Peter Haynes, directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Invités : Robbie Pryde, vice-président du Conseil et chef, Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises, Valeurs Mobilières TD
Avec la nouvelle année devant nous, Peter Haynes et Robbie Pryde discutent du paysage des services bancaires d’investissement pour 2022, de la réflexion qui sous-tend le modèle hybride flexible de Valeurs Mobilières TD et de la façon dont les nouvelles recrues peuvent réussir dans ce secteur. Écoutez le balado pour entendre le tout, y compris la réponse réfléchie de Robbie au sujet des meilleurs conseils de leadership qu’il a reçus.
Écoutez les points de vue et les commentaires sur les derniers développements et tendances et les nouvelles sur les marchés dans notre série de balados Point de vue.
ANNONCEUSE : Bienvenue au balado Point de vue de Valeurs Mobilières TD. Écoutez le point de vue de divers leaders d’opinion sur des thèmes clés qui influencent les marchés, les différents secteurs et l’économie mondiale aujourd’hui. Nous espérons que vous apprécierez cet épisode.
PETER HAYNES : Bienvenue au sixième épisode de Point de vue, le balado de Valeurs Mobilières TD, où on explore les tendances des marchés des capitaux. Je m’appelle Peter Haynes et je vais animer l’épisode d’aujourd’hui, et je suis accompagné de Robbie Pryde, chef, Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises, Valeurs Mobilières TD. Merci de vous joindre à nous, Robbie, et j’espère que vous avez passé un joyeux temps des fêtes en toute sécurité.
ROBBIE PRYDE : Peter, je suis heureux de vous entendre et je suis déçu qu’on ne puisse pas se rencontrer en personne, mais oui, on continue de suivre les consignes sanitaires. Mais j’ai passé de très belles vacances, et depuis que je suis revenu, c’est très occupé. Et je vous remercie de m’avoir invité à participer à votre balado.
PETER HAYNES : Eh bien, Robbie, je vous connais depuis longtemps et j’ai eu la chance de travailler pour vous pendant 15 ans, alors que vous dirigiez la division de Valeurs Mobilières TD responsable des actions. Mais vous avez pris la direction des Services bancaires d’investissement en 2016. Comment l’offre des Services bancaires d’investissement de la TD a-t-elle changé depuis que vous êtes en poste?
ROBBIE PRYDE : Lorsque j’ai accepté ce nouveau poste, et j’en étais très reconnaissant, car c’est une très bonne banque d’investissement qui compte d’excellents leaders. Et il y avait aussi un groupe de très hauts dirigeants du temps où j’occupais mon ancien poste à la division des actions mondiales, mais avec qui je n’avais pas travaillé en étroite collaboration au quotidien, et je suis très reconnaissant que ce groupe ait été aussi bon que ce que j’avais entendu dire. Ça donc été un bon début pour moi.
Et ça fait un bon cinq ans que je suis là. J’adore vraiment travailler dans ce groupe, et je pense qu’on a fait beaucoup de progrès. Des choses comme notre plateforme de fusions et acquisitions ont continué d’afficher un excellent rendement. Au cours de la dernière année seulement, en 2021, ça a vraiment été très occupé. On a offert des conseils dans le cadre de certaines des ententes les plus importantes et les plus stratégiques sur les marchés canadiens, notamment les méga-ententes avec Rogers, Shaw, Nico, Kirkland, Lake, et Cenovus et Husky plus tôt cette année. Et ça, ce n’était qu’en 2021, donc ça a été une année très, très occupée en fusions et acquisitions.
Et au fil du temps, on a aussi connu une croissance rapide aux États-Unis. Et on a travaillé sur des choses comme l’amélioration de notre plateforme de financement à effet de levier, puis l’approfondissement de la couverture sectorielle dans tous nos centres, de New York à Houston. Beaucoup de secteurs verticaux dont on s’occupait au cours des cinq dernières années ont vraiment amélioré ces secteurs verticaux-là, et on en a ajouté de nouveaux aussi. Et nos groupes de produits, comme Marchés des capitaux d’emprunt et Marchés des capitaux propres, même s’ils étaient toujours solides, ils se sont vraiment renforcés au cours des cinq dernières années, alors qu’on embauchait des gens et qu’on élargissait nos capacités. C’est ce qui se passe en Amérique du Nord, mais aussi à l’échelle mondiale.
Et je pense que ce dont je suis le plus fier, Peter, c’est simplement le renforcement de notre culture et de cet esprit de partenariat, cet esprit d’entreprise qu’on a. Et on est axés sur la croissance, mais on n’oublie pas d’où on vient, quelles sont nos racines. En fin de compte, on est vraiment payés pour être des conseillers de confiance pour nos clients.
Pour donner les bons conseils et les meilleurs conseils à vos clients, c’est important d’avoir la bonne équipe en place. Il faut avoir la bonne équipe, une équipe ambitieuse et une équipe motivée à bien traiter les collègues. Et c’est là que le partenariat entre vraiment en jeu.
En septembre dernier, on a annoncé la transition de Bob Dorrance au poste de président du conseil de Valeurs Mobilières TD et la nomination de Riaz Ahmed au poste de président et chef de la direction de Valeurs Mobilières TD. On a donc eu la chance de travailler en partenariat avec Bob pendant 21 ans à Valeurs Mobilières TD, et la plupart des autres collègues de la TD ont aussi eu cette chance, étant donné que c’était notre président et chef de la direction. Grâce à ses 40 ans et plus dans le secteur, on a été en mesure de réaliser beaucoup de choses à Valeurs Mobilières TD, et on a conclu beaucoup d’ententes sous la direction de Bob. Mais j’ai également hâte à la prochaine évolution de l’entreprise, en travaillant en étroite collaboration avec Riaz.
Enfin, c’est important qu’on ait un excellent partenariat avec nos partenaires de Marchés mondiaux, avec le groupe Ventes et négociation, etc., donc l’autre volet de Valeurs Mobilières TD. Ce partenariat est vraiment essentiel et primordial à une expérience client globale, et je suis très reconnaissant qu’en tant que banque d’investissement, on ait cette relation très solide dans tous les aspects des ententes, y compris avec notre groupe Infrastructure. Dans l’ensemble, Peter, je suis vraiment stimulé et inspiré par toutes nos ambitions.
Comme vous le savez, on a ce qu’on appelle notre cahier de stratégies, qui est notre stratégie sur cinq ans, qu’on a dévoilée il y a environ 12 mois. Jusqu’à présent, on l’a exécutée avec brio. Ça pave donc la voie pour les deux, trois, quatre ou cinq prochaines années pour les Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises et Valeurs Mobilières TD.
PETER HAYNES : Oui, je veux parler un peu des perspectives pour 2022, et plus précisément de l’excellente année qu’on a connue sur les marchés des capitaux. On sait que toute bonne chose a une fin, et c’est peut-être parce que la Fed va arrêter le retrait graduel des mesures de relance, ou qu’elle va retirer son soutien du marché ou une combinaison de tous ces facteurs-là liés aux taux et à l’inflation. Alors que vous discutez avec des chefs de la direction de partout au Canada et aux États-Unis, quelle est l’humeur de ces dirigeants pour 2022, et est-ce que leur situation géographique ou leur secteur d’activité est vraiment important?
ROBBIE PRYDE : En général, les dirigeants de sociétés sont optimistes, et je dirais modérément optimistes, parce que ça fait un bon moment que la situation dure. Et les taux vont augmenter en 2022, c’est clairement ce qui va se passer. Mais je ne pense pas que ça change vraiment l’état d’esprit.
Les marchés ne sont pas aussi faciles qu’il y a environ un an. Il y a un peu plus de volatilité, mais je dirais ça parce que c’est toujours difficile de prédire les fluctuations des marchés et que les tendances peuvent changer très rapidement, surtout de nos jours, et ça peut entraîner des ralentissements et une baisse de l’activité. Mais ce n’est pas ce qu’on voit en ce moment.
On observe un optimisme prudent. Au début de la pandémie, on a vu beaucoup d’activités de préfinancement, et ça a été une bonne chose pour les émissions d’obligations que les émissions d’actions aient suivi. Et je dirais que je n’ai jamais vu dans ma carrière les bilans être aussi solides, et qu’ils sont prêts pour un déploiement. Il y a donc eu beaucoup d’activités de fusions et acquisitions, et il va y en avoir encore beaucoup. On ne sera peut-être pas en mesure de répéter ce qui s’est passé l’an dernier, année après année au Canada, mais c’était une année assez spéciale et ça ne se reproduit pas régulièrement. Mais ça regarde pour être encore une bonne année de fusions et acquisitions.
Et je dirais que des deux côtés de la frontière, ça n’a pas vraiment d’importance. Je dirais que c’est peut-être un peu plus audacieux aux États-Unis, mais beaucoup de nos clients canadiens font des affaires aux États-Unis, en Europe ou en Asie, surtout nos caisses de retraite et nos promoteurs. Mais il y a encore de la discipline sur ce qui se passe sur le marché. Oui, on tire probablement un peu de l’arrière par rapport à où on en était auparavant, mais il y a toujours des ententes qui se concluent et les banques continuent d’ouvrir leurs bilans pour ces ententes-là.
Et les secteurs sont favorisés ou délaissés à tour de rôle. Dans l’ensemble, je dirais que l’humeur est plutôt bonne. On pourrait en parler longtemps. Je dirais qu’il ne suffit pas d’être là pour le moment. Il faut simplement offrir de bons conseils stratégiques à long terme et être prêt à tirer parti du marché lorsque l’occasion se présente. C’est donc le type de conseils qu’on aime donner à nos clients, leur faire comprendre qu’on est leurs conseillers stratégiques en cours de route. Si les marchés ne sont pas prêts pour vous en ce moment, eh bien, on va attendre le bon moment, et on va être opportunistes quand ce sera nécessaire.
On sort donc d’une année très positive pour le secteur. Et je dirais que pour 2022, ça regarde assez bien. Et je dirais que c’est l’humeur générale, mais les gens se montrent plus prudents cette année que l’an dernier, Peter.
PETER HAYNES : Je vais prendre un peu de recul, Robbie, et me mettre dans la peau d’un étudiant qui sort de l’université en ce moment, disons que je suis dans le commerce ou en ingénierie, et que je cherche un emploi sur Internet. Et je suis en train de lire sur le secteur des valeurs mobilières, et je vais voir que beaucoup d’encre a coulé au cours des dernières années au sujet de l’équilibre travail-vie personnelle dans le secteur des services bancaires d’investissement, qui a vraiment atteint un sommet au milieu de la pandémie à Wall Street. Comment aidez-vous les nouvelles recrues à gérer leur équilibre travail-vie personnelle?
ROBBIE PRYDE : Eh bien, c’est vraiment devenu un sujet d’actualité. La presse a suivi ça pendant un certain temps, mais je dirais que les défis du secteur ont toujours existé. Je pense qu’ils ont été exacerbés et qu’ils sont devenus beaucoup plus visibles durant la pandémie, surtout au début, pour diverses raisons.
Je pense donc que, dans l’ensemble, les services bancaires d’investissement, c’est un contexte difficile depuis toujours, et que ça va toujours le rester. L’horaire peut être long et imprévisible quand vous travaillez sur des ententes. Et c’est caractéristique de ce que j’appellerais notre secteur. C’est intense et rapide, et quand on a affaire à des clients, il faut répondre à leurs demandes.
Et c’est ce qui attire de jeunes professionnels intelligents qui recherchent ce type d’expérience et de plus grands défis, qui veulent être très bien rémunérés au début de leur carrière et, essentiellement, qui veulent accélérer leur carrière. Les services bancaires d’investissement ne conviennent donc pas à tout le monde. Et la première ou les deux premières années aident à déterminer si une personne est faite pour les services bancaires d’investissement ou non. Il y a donc une petite attrition qui se produit à l’échelle du secteur. Par contre, avec la COVID et le télétravail prolongé, ça a certainement exacerbé les défis des services bancaires d’investissement, et ça se produit sur deux fronts.
Tout d’abord, on est très occupés. Le volume d’ententes a atteint un record. C’est en partie attribuable à la demande insatisfaite en raison de la COVID. Il y a beaucoup de liquidités dans le système et beaucoup d’activité qui se manifeste de l’autre côté. On est donc très occupés.
Et deuxièmement, il y a le télétravail et l’isolement qu’on subit à cause des confinements. Les activités sociales et les relations en ont souffert, c’est certain. Et pour un nouveau dans le secteur qui est arrivé au cours des deux dernières années, c’est deux fois plus difficile, parce qu’il n’a pas vécu de travail d’équipe en présence de ses collègues, et n’a pas non plus eu la chance de poser des questions impromptues ou de recevoir des tapes d’encouragement au bureau. Je pense que ça a été très difficile pour les gens.
On est très sensibles à ça, et on a travaillé très fort pour essayer de rendre la situation la plus tolérable possible. Je pense qu’on s’en est pas mal bien tirés. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de période difficile pour un certain nombre de personnes, et même des personnes avec plus d’expérience, qui ont deux carrières et de jeunes enfants à la maison, et qui n’ont peut-être pas eu accès à un service de garde pendant que leurs enfants n’étaient pas à l’école. Il y a beaucoup de problèmes liés à l’équilibre travail-vie personnelle dans l’équation.
Ça dure depuis beaucoup plus longtemps que la COVID. Je pense que la COVID a poussé le système à des extrêmes. On a fait nos preuves et, heureusement, on avait déjà eu une bonne culture et un bon quotient émotionnel par rapport à nos employés. Je pense donc qu’on est partis d’une très bonne position, et qu’on s’en est bien tirés pendant la pandémie jusqu’à maintenant. Je pense que le solide tissu culturel qui nous unit a vraiment joué un rôle important pendant la COVID.
Et je pense que si vous êtes une jeune personne dans le secteur, vous voulez avoir des gens à qui vous pouvez vous adresser, que ce soit un mentor ou un parrain, avoir des conversations honnêtes pour trouver de vraies solutions aux vrais problèmes, ou de vrais problèmes auxquels vous faites face pour bâtir votre carrière. Les cultures et les valeurs de Valeurs Mobilières TD signifient qu’on s’efforce d’être justes envers tout le monde, de faire preuve de considération, d’écouter, et de faire ce qu’il faut. On a toujours eu l’intention de favoriser la meilleure expérience possible, sachant qu’il s’agit d’un travail difficile dans un secteur très actif.
Qu’est-ce qu’on a fait qui est différent? En juillet dernier, on a annoncé le modèle de travail hybride post-pandémie qui prévoit trois jours de travail au bureau et deux jours de travail à distance. Ça nous a pris des mois de réflexion collective, on a sollicité l’engagement de presque tout notre personnel avec quelques sondages internes, et on a vraiment recueilli beaucoup de renseignements très importants. Le travail à distance bien dosé semble offrir des avantages importants. Si quelqu’un veut travailler cinq jours au bureau, il est le bienvenu. Mais s’il veut prendre ces deux jours-là pour travailler de la maison, il est plus que bienvenu de le faire aussi. Et c’est ce à quoi ça va ressembler quand on va retourner pour de bon au bureau.
On s’est donc rendu compte que la souplesse accrue est importante. Ça contribue au bien-être des gens et à leur situation familiale, que ce soit avec leurs enfants ou leurs parents âgés. Mais on veut aussi protéger le sentiment d’équipe, le plaisir de travailler au sein d’une équipe, d’être au bureau en personne, de célébrer des ententes ensemble et d’aller prendre des cafés, d’aller dîner ou souper, etc. On ne veut donc pas perdre toutes ces petites choses au quotidien qu’on vit au bureau.
On croit donc que le modèle hybride est la meilleure solution. Ça ne sera pas parfait dès le premier jour, mais on est déterminés à rendre le milieu de travail post-COVID meilleur pour tout le monde. Je pense que les nouvelles recrues de Valeurs Mobilières TD peuvent se sentir très à l’aise de continuer à faire en sorte que leur expérience de travail et leur équilibre travail-vie personnelle soient bons.
PETER HAYNES : Robbie, vous avez mentionné à quelques reprises au cours de cette discussion que ce n’est pas tout le monde qui commence dans les services bancaires d’investissement qui est nécessairement fait pour ça. S’il y a des analystes ou des recrues potentielles des Services bancaires d’investissement qui écoutent ce balado, selon vous, quelles sont les caractéristiques qui distinguent un excellent analyste des Services bancaires d’investissement disons... d’un bon analyste?
ROBBIE PRYDE : Chaque personne est différente, mais il y a certainement des caractéristiques qui, selon moi, ont tendance à mener à la réussite. On suit un processus d’embauche très rigoureux, Peter, et ce n’est pas facile d’être embauché comme analyste à la plupart des courtiers, et Valeurs Mobilières TD en particulier. Je pense que si vous entrez ici, c’est qu’on en sait déjà beaucoup sur vous.
On sait que vous avez été un excellent étudiant. On sait que votre entrevue s’est très bien passée. On sait que vous savez résoudre des problèmes, et on va présumer que vous allez travailler fort et livrer la marchandise.
Quand vous entrez ici, c’est d’abord et avant tout une équipe. Ce n’est pas un effort individuel, c’est un effort d’équipe. Le client doit passer en premier, parce que c’est comme ça qu’on gagne notre vie. En priorisant le client et l’entente, vous gagnez la confiance des membres de votre groupe et de l’ensemble des Services bancaires d’investissement, et vous gagnez aussi en crédibilité. Et c’est très utile pour gagner votre place en travaillant fort, en faisant ce qu’il faut pour le client et en étant un bon partenaire.
C’est la première étape. Et la plupart des gens peuvent le faire. C’est rare qu’une personne qui a réussi à se faire embaucher n’arrive pas à passer la première étape.
Ensuite, il y a la deuxième étape, ou l’aspect le plus important. C’est l’approche personnelle que vous adoptez par rapport à ce que vous attendez de votre carrière. Si vous n’êtes pas dans le domaine des services d’investissement, c’est important de prendre le temps, au début de votre carrière, de réfléchir à votre vie professionnelle dans son ensemble. De réfléchir à ce que vous aimez dans votre travail. Qu’est-ce que vous n’aimez pas dans votre travail?
Qu’est-ce que vous pouvez faire de mieux? Dans quoi est-ce que vous pouvez faire plus d’efforts? Selon votre personnalité, quel travail vous convient le mieux, parce que vous ne pouvez pas adapter votre personnalité à n’importe quoi. Tout le monde est différent. Est-ce qu’on vous met au défi? Est-ce que vous vous épanouissez?
Ce sont toutes des questions que vous devez vous poser. Et les réponses vont venir à vous, mais bien souvent, on a besoin de conseils. Vous devez donc demander de l’aide et des conseils. Et je pense que c’est vraiment important.
Vous devez donc avoir une conversation sur le perfectionnement avec votre patron, votre leader ou votre mentor. Je pense que c’est vraiment ce qui aide à distinguer les gens, cette curiosité motivée pour s’améliorer et chercher ce que vous attendez de votre carrière, et demander à des personnes d’expérience de vous aider à tracer la voie. Parce que vous ne pouvez pas tout comprendre au cours de votre première année. Vous pensez peut-être que oui, mais vous ne pouvez pas.
Je pense donc que c’est vraiment important. Un excellent analyste prospère grâce à sa curiosité. Il s’épanouit en cherchant à s’améliorer, et ça peut relever d’un esprit de compétition. Ce qu’on recherche dans notre culture ici, ce n’est pas tant la compétitivité individuelle que la compétitivité de groupe, où, collectivement, on essaie d’améliorer notre situation et celle de nos clients.
Et la dernière chose que je dirais, et je dis toujours ça chaque fois que je parle à de nouvelles recrues, c’est que vous devez assumer vos erreurs. N’essayez jamais de camoufler une erreur, car c’est à ce moment-là que vous perdez votre crédibilité, et tout ce que vous gagnez, c’est d’essayer de cacher une erreur. Parce que votre lien de confiance avec les autres va être brisé. Quand vous avez commis une erreur, assumez-la et on va régler ça, peu importe si c’est une petite ou une grosse erreur. Je trouve toujours que c’est un excellent conseil à donner aux jeunes qui arrivent dans le secteur.
PETER HAYNES : Dernière question pour vous aujourd’hui, Robbie, et ça porte sur le leadership. Votre porte est toujours ouverte pour tous vos collègues, et c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles vous êtes un leader respecté au sein de Valeurs Mobilières TD. Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu sur le leadership?
ROBBIE PRYDE : Se concentrer sur le quotient émotionnel. Il y a beaucoup de quotient émotionnel partout dans les entreprises, alors il y a beaucoup de gens intelligents. Et je pense que ceux qui se démarquent vraiment en tant que grands leaders ont un quotient émotionnel très fort. Comprendre et sentir les gens, et je pense que c’est très, très important.
Et j’ai aussi appris très tôt dans ma carrière que vous n’avez pas besoin d’être la personne la plus intelligente, que vous êtes dans une bien meilleure position si vous vous entourez de personnes très solides. Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance de le faire et de travailler avec des partenaires très solides, des gens très intelligents, de bonnes personnes, des gens justes, qui gagnent de la bonne façon. Et je crois que c’est contagieux. C’est ce que j’aime.
J’aime qu’on me mette au défi. Je ne veux pas arriver avec les réponses. Je veux arriver avec quelques questions, et le plus possible des questions intelligentes qui mettent les gens au défi, et on obtient ainsi de meilleures réponses, parce que vous les mettez au défi de simplement chercher ces réponses. Je ne veux pas arriver en disant : bon c’est comme ça qu’on va faire.
Vous collaborez, vous établissez un partenariat. Vous amenez les gens à être des leaders en faisant ça et vous leur donnez beaucoup de latitude pour élargir leur carrière, leur esprit et leurs occasions. C’est comme ça que je vois les choses. Ce n’est pas le seul conseil que j’ai reçu. Mais j’ai toujours apprécié l’attention que les hauts dirigeants me portaient.
Ça fait des années, et je n’ai jamais oublié. Je me souviens de ce que c’était que de se faire les dents dans le secteur, et j’appréciais tout conseil ou aide à ce moment-là. J’aime ça faire ça.
J’adore l’entreprise. Il y a plein de gens formidables qui y travaillent. Valeurs Mobilières TD, c’est un milieu de travail merveilleux. On a un excellent modèle, une excellente stratégie en place et d’excellents collègues qui mettent en œuvre cette stratégie. Pour moi, me lever chaque jour et, à l’occasion, me rendre au travail en voiture à l’automne, mais maintenant je n’ai qu’à changer de pièce à la maison pour aller travailler, c’est une expérience formidable et j’adore l’entreprise. Alors merci de m’avoir invité, Peter.
PETER HAYNES : Je repense au fait que votre porte est toujours ouverte aux autres, et ça veut dire que vous êtes toujours en mode écoute, que vous écoutez vos collègues et que vous les aidez à régler leurs problèmes de la même façon que vous écoutez vos clients et que vous les aidez à régler leurs problèmes. Et je suis convaincu que les meilleurs banquiers d’investissement et les meilleurs vendeurs de notre secteur sont ceux qui écoutent le plus et qui laissent parler l’autre personne. Parce qu’ils vont se confier à vous et que vous allez conclure l’entente parce que vous faites preuve d’une bonne écoute. Alors merci d’être venu aujourd’hui, Robbie, j’apprécie vraiment. Et bonne chance au groupe Services bancaires d’investissement TD en 2022.
[MUSIQUE]
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Peter Haynes
directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter s’est joint à Valeurs Mobilières TD en juin 1995 et dirige actuellement notre équipe Recherche, Structure des marchés et indices. Il gère également certaines relations clés avec les clients institutionnels dans la salle des marchés et anime deux séries de balados, l’une sur la structure des marchés et l’autre sur la géopolitique. Il a commencé sa carrière à la Bourse de Toronto au sein du service de marketing des indices et des produits dérivés avant de rejoindre Le Crédit Lyonnais (LCL) à Montréal. Membre des comités consultatifs sur les indices américains, canadiens et mondiaux de S&P, Peter a siégé pendant quatre ans au comité consultatif sur la structure du marché de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.
Robbie Pryde
Vice-président du Conseil et chef, Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises, Valeurs Mobilières TD
Robbie Pryde
Vice-président du Conseil et chef, Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises, Valeurs Mobilières TD
Robbie Pryde
Vice-président du Conseil et chef, Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises, Valeurs Mobilières TD
Robbie dirige les activités des Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises à Valeurs Mobilières TD et codirige Marchés de titres de capitaux propres et Marchés des capitaux d’emprunt ainsi que Transactions bancaires mondiales. Auparavant, il était vice-président du Conseil et chef, Actions mondiales. Ses connaissances du secteur, ses habiletés relatives au marché et son approche axée sur le client sont grandement appréciées par la clientèle et par les collègues et ont changé la face de l’entreprise à l’échelle mondiale. Robbie tient beaucoup au développement des futurs leaders du secteur et participe toujours activement aux initiatives de recrutement et de mentorat de l’entreprise.