La génération d’exception des rénovations résidentielles

Aperçu :

• Nous envisageons le repli actuel du secteur comme une pause et 2025 comme une année de transition vers une année 2026 solide.
• Les baisses de taux sont le catalyseur à court terme; elles devraient stimuler le segment du bricolage et le segment professionnel.
• À long terme, nous voyons de nombreuses tendances qui devraient propulser les investissements dans les propriétés détenues, y compris les prix des maisons, qui sont à la hausse.

Le point de vue de TD Cowen

Nous sommes optimistes à l’égard du secteur des rénovations résidentielles alors que nous entamons le nouveau cycle. Le secteur devrait connaître une croissance marquée, menée par le segment professionnel et alimentée par quatre principaux facteurs favorables à long terme. Nous envisageons 2025 comme une année de transition et nous sommes optimistes quant à une accélération de la croissance menée par le segment professionnel, avec un potentiel de hausse.

De solides paramètres fondamentaux à long terme pour les rénovations résidentielles

Dans notre rapport complet, nous dressons un cadre pour les investisseurs afin d’évaluer la trajectoire et l’ampleur éventuelles d’une reprise du secteur des rénovations résidentielles. Nous cernons aussi les facteurs essentiels à court et à long terme de ce que nous prévoyons être un cycle vigoureux. Nous sommes optimistes à l’égard d’une reprise du secteur des rénovations résidentielles, qui, selon nous, commencera lentement avant de se renforcer à mesure que les paramètres fondamentaux liés aux propriétaires et au logement s’amélioreront. Les paramètres fondamentaux à long terme du secteur sont très solides, et nous envisageons le repli actuel comme une pause pendant ce qui pourrait devenir une génération d’exception.

À court terme, une génération d’exception

À court terme, le secteur pourrait continuer à subir des pressions au cours des prochains trimestres en raison d’un recul des dépenses dans cette catégorie. Nous pensons que le cycle se transformera graduellement et que 2025 sera une année de transition avant une année 2026 solide. Le principal catalyseur à court terme est la baisse des taux d’intérêt, qui devrait renforcer le segment du bricolage et aider au lancement de plus grands projets dans le segment professionnel, à mesure que les bilans et la confiance des propriétaires rebondissent. Les baisses de taux devraient aussi améliorer l’abordabilité du logement et aider à débloquer les ventes de maisons existantes, surtout compte tenu de la demande comprimée des gens qui souhaitent déménager. Leur effet pourrait toutefois prendre du temps avant de se faire ressentir et constituer un facteur favorable plus « accessoire ».

À long terme, quatre tendances qui dureront

Nous sommes optimistes à l’égard de quatre tendances à long terme qui devraient stimuler les dépenses liées aux rénovations résidentielles :

1. Parc de logements vieillissant
2. Démographie favorable centrée sur l’accession à la propriété des milléniaux et les propriétaires âgés qui vieillissent chez eux
3. Pénurie de nouvelles maisons entraînant une appréciation des prix des maisons et des investissements dans les rénovations résidentielles
4. Valeur domiciliaire record pouvant être utilisée pour financer des rénovations

Nous pensons que ces tendances sont sous-évaluées, qu’elles se développeront au fil du temps et qu’elles permettront au secteur de connaître une forte croissance au cours du nouveau cycle. Dans le cadre de ces tendances, un transfert continu du bricolage vers le canal professionnel s’opère.

Entre-temps, les plus grands risques que nous surveillons sont le cadre de l’emploi, qui a soutenu la demande, de même que l’abordabilité du logement et les facteurs de déséquilibre entre l’offre et la demande, lesquels pourraient persister. À plus long terme, nous voyons la pénurie de main-d’œuvre qualifiée comme un problème semi-structurel qui pourrait ralentir la croissance du segment professionnel et exercer une pression inflationniste.