Améliorer les services bancaires centrés sur la personne grâce à l’innovation technologique de pointe
Invitees : Kathryn Lamothe, directrice générale et cheffe mondiale, Solutions, Commerce mondial, Produits, Stratégie et Gestion des risques, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD et Elizabeth St-Onge, directrice générale et cheffe, Gestion des produits, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD
Animateur : Amy Van Arnhem, directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Il est essentiel de trouver un équilibre entre les besoins d’innovation et la touche personnelle dans le cadre des opérations bancaires modernes. Kathryn Lamothe et Elizabeth St-Onge discutent avec Amy Van Arnhem de la modernisation des opérations bancaires. Nous discutons de l’adoption de solutions flexibles axées sur la technologie, des occasions de collaboration avec les entreprises en démarrage du secteur des technologies financières et de l’évolution du secteur pour répondre à la demande future.
Écoutez les autres épisodes pour connaître les points de vue de divers leaders d’opinion sur les thèmes clés qui influencent les marchés, les différents secteurs et l’économie mondiale aujourd’hui.
Ce balado a été enregistré le 10 septembre, 2024.
PRÉSENTATEUR : Bienvenue au balado Point de vue de Valeurs Mobilières TD. Écoutez le point de vue de leaders d’opinion sur des thèmes clés qui influencent les marchés, les secteurs et l’économie mondiale en ce moment. On espère que vous apprécierez cet épisode.
PETER HAYNES : Bienvenue à l’épisode 30 de Point de vue. Je m’appelle Peter Haynes et je vais être votre animateur pour le balado d’aujourd’hui, où on va se pencher sur certains des principaux thèmes qui ont une influence sur les émetteurs dans le monde des affaires. Notre invité est Larry Wieseneck, chef des Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises à TD Cowen. Merci de te joindre à moi aujourd’hui.
LARRY WIESENECK : Merci de m’avoir invité, Peter. C’est un plaisir.
PETER HAYNES : Avant de parler de certaines tendances dans les services bancaires d’investissement, j’aimerais te poser une question sur tes 18 premiers mois à la TD. Tu t’es joint à la Banque durant la fusion de TD Cowen. La logique sectorielle consistait à regrouper deux sociétés et des marchés financiers qui n’avaient pratiquement aucun chevauchement et des actifs complémentaires, l’une qui avait un bilan et une présence principalement canadienne et l’autre qui avait une franchise d’actions mondiales. Comment est-ce que l’intégration se passe jusqu’à maintenant? Et quelle a été la réaction des émetteurs quand tu leur as parlé de la fusion?
LARRY WIESENECK : Eh bien Peter d’abord, merci de poser la question. La fusion des deux entreprises nous garde très occupés. Je vais répondre dans l’ordre. D’abord, ce qu’on a accompli et comment on y est arrivés. Je vais ensuite expliquer comment nos émetteurs et nos clients ont réagi.
Premièrement, je crois que la valeur de la logique sectorielle n’a échappé à personne. Peut-être que j’en fais quelque chose de positif. Tout le monde comprenait ça. C’est vraiment grâce à l’excellent travail des dirigeants de la TD, qui ont réfléchi au plan, en préparant leur cahier de stratégies quelques années auparavant, puis en décidant de nous approcher. Quand je parle de nous, je parle de TD Cowen.
Ensuite, quand on a collectivement conclu que l’opération était logique et que notre conseil d’administration à TD Cowen a pris la décision d’aller de l’avant, beaucoup de travail a été fait avec tous nos employés pour les informer de cette logique sectorielle. Les gens ont commencé à comprendre ce que l’occasion représentait.
Pour ce qui est de nos clients, ils ont compris. Je pense que tu as très bien résumé les deux principaux problèmes, à savoir qu’il y avait une institution à Cowen qui n’avait pas de bilan. On avait vraiment atteint les limites de ce qu’on pouvait faire pour servir nos clients. On était aussi limités dans les clients qu’on pouvait servir, parce qu’il y a beaucoup de clients pour lesquels la clé de leur portefeuille est d’être un prêteur et d’être dans leur facilité de crédit. C’est ce qui ouvre le portefeuille des services bancaires d’investissement et des services bancaires aux entreprises.
On était donc limités là-dessus, en particulier aux États-Unis, du point de vue de Valeurs Mobilières TD. Quand on sort des États-Unis, ailleurs qu’au Canada, sans une plateforme d’actions et un ensemble complet de secteurs, à Valeurs Mobilières TD on avançait aussi avec une main dans le dos. En réunissant les deux sociétés, on a vraiment pu changer notre approche avec nos clients. Ceux qui ont déjà travaillé avec nous commencent maintenant à avoir plusieurs produits avec nous. Leur confiance est plus étendue.
Mais on a aussi élargi la clientèle, alors que l’une ou l’autre des entreprises n’auraient jamais répondu à leurs besoins. Ensemble, grâce à nos forces mises en commun, on peut maintenant prendre de l’expansion. On ne fait que commencer, mais nos clients ont bien accueilli la nouvelle.
PETER HAYNES : C’est vraiment une année de « un plus un égal deux et demie ». Je sais qu’on veut tous le même résultat. Larry, quand on pense aux thèmes clés du monde des services bancaires d’investissement, tu aimes les diviser en trois grandes catégories. Je vais les passer en revue une à une pour obtenir ton point de vue sur chacun de ces enjeux.
Le premier c’est que le capital dicte les évaluations et, par conséquent, qui peut lever des fonds? Peux-tu expliquer?
LARRY WIESENECK : À mon avis, c’est important de reconnaître que lorsque les choses vont très bien, le marché a tendance à ne pas se concentrer sur la position du capital d’une société. Le marché ne se concentre pas autant sur la structure des échéances de votre bilan, etc.
Mais dès qu’il y a une fluctuation, cette fluctuation peut toucher l’ensemble du marché. Une société pourrait annoncer des bénéfices qui sont inférieurs aux prévisions. Il pourrait y avoir un repli dans le secteur particulier de quelqu’un. Ce qui devient ensuite vraiment important, c’est la qualité du capital.
A-t-on géré l’entreprise du point de vue de l’endettement d’une manière prudente qui donne plus de marge de manœuvre? Ou est-ce qu’on l’a poussé à un niveau extrême et on a été plus audacieux? Si on a un levier d’exploitation, c’est-à-dire une capacité de transformer les revenus en marge, et qu’on l’utilise, il faut se synchroniser.
Beaucoup d’entreprises se retrouvent dans des situations où elles ne sont pas synchronisées. Plus, elles ont beaucoup de leviers financiers en plus d’un important levier d’exploitation. Et c’est une situation très risquée.
Et donc dans ce domaine, si on pense à ce qu’on a vu durant les deux dernières années, peut-être jusqu’à il y a six mois, quand on était dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, les sociétés qui avaient des positions en capital précaires sont devenues très à risque. Et celles qui avaient des positions en capital prudentes étaient, dans bien des cas, aux anges. Elles pouvaient décider de faire l’acquisition de joueurs plus faibles. Elles pouvaient simplement tirer parti de la faiblesse relative de leurs concurrents et prendre de l’expansion en interne en augmentant leur équipe de vente, quelle qu’elle soit. Et si elles avaient de très bonnes occasions, elles pouvaient quand même s’adresser à leurs investisseurs et recueillir plus de fonds.
La version la plus facile est le vieux concept de nantis et démunis. Grâce à la solidité de leurs positions en capital, elles passent chez les nantis. Et c’est vrai qu’on soit dans les secteurs les mieux établis ou, à l’extrême, dans un secteur en croissance où les perturbations sont importantes. C’est très important d’avoir un bon capital de base et une bonne relation avec les fournisseurs de capitaux.
PETER HAYNES : Ton deuxième thème porte sur les perturbations. Plus précisément, quand une société est soit celle qui crée des perturbations ou celle qui les subit.
LARRY WIESENECK : Je ne sais pas si ça vient de moi, mais j’ai commencé à utiliser cette image souvent en 2017 et en 2018, quand on élaborait notre stratégie à TD Cowen, en réaction à ce qu’on considérait être une explosion des vieux secteurs transformés par les technologies. Tu sais ce qu’on dit, un logiciel, ça gobe tout. On le voyait non seulement avec les logiciels, mais aussi dans les secteurs plus vielle-école, les produits industriels, l’énergie, et cetera. Si on combine le matériel informatique et les logiciels et les données – pense maintenant à l’apprentissage automatique pour ce qui est des données – tout à coup, il y a de nouveaux joueurs qui peuvent prendre des parts de marché importantes.
On a commencé à dire qu’on n’abandonnerait pas la vieille économie, mais que la vieille économie devenait nouvelle. Ce que ça veut dire, c’est qu’il fallait répartir les joueurs en fonction des occasions de frais pour une banque d’investissement pour les sociétés.
Selon nous, chaque entité représentait un côté de l’équation. Soit on perturbe le statu quo, ce qui permet de prendre des parts de marché, de créer de nouveaux marchés, voire de créer des produits entièrement nouveaux pour le marché final. Soit on risque d’être perturbé.
Notre plus grande préoccupation, en tant que banquiers, c’était que ça ne voulait pas nécessairement dire que ces sociétés ne resteraient pas dans le paysage longtemps. Mais le meilleur endroit où trouver des occasions pour tout, des fusions et acquisitions, qu’il s’agisse de vendre ou d’acheter… Ceux qui vont avoir besoin de réunir des capitaux sont les perturbateurs. Les sociétés qui comprennent qu’elles ont été perturbées, si elles ne font rien, elles sont de très, très bons clients pour une institution comme la nôtre. Et c’était vrai quand on parlait de TD Cowen, qui était indépendante.
Les sociétés que vous voulez éviter sont celles qui pourraient être perturbées, mais qui ne le comprennent pas. Ce qui finit par arriver, c’est qu’elles se retrouvent dans un état « d’immobilisme ». Elles ne prennent pas de décisions. Encore une fois, si on réfléchit à la façon d’obtenir le meilleur rendement pour nos actionnaires, le meilleur rendement de notre temps, on a besoin de cet effet d’haltère, on veut travailler avec ceux qui sont perturbés parce qu’ils vont devoir réagir et devenir les perturbateurs. Mais surtout, il faut qu’ils sachent qu’ils sont perturbés. Ça ne vaut pas la peine de travailler avec ceux qui ne le savent pas.
PETER HAYNES : Je t’écoute et je lis constamment à quel point les institutions financières et les sociétés de services financiers de notre secteur sont perturbées. Mais je me demande souvent si elles sont les perturbateurs ou si elles sont en perturbées?
LARRY WIESENECK : C’est une excellente question. Je pense que les services financiers sont une étude de cas très intéressante parce que, comme nous, beaucoup de joueurs dans le secteur des services financiers sont réglementés. Un des aspects de la réglementation, dans un secteur fortement réglementé, c’est que par définition, il y a des moments où on doit mettre plus de temps à réagir, parce qu’on doit s’assurer d’aborder d’étudier la question du point de vue du cadre réglementaire. Ça veut souvent dire qu’il faut vraiment analyser les choses avant de réagir.
Par contre, on tire un avantage de la barrière de protection que la réglementation apporte. Certains secteurs sont très difficiles à percer en tant qu’entité non réglementée. C’est une excellente étude de cas sur la plupart des sociétés de services financiers qui, fondamentalement (même les grandes entités réglementées), sont des joueurs technologiques.
N’importe quelle banque, quand on y pense. Ne parlons pas juste de nous. Prenons JP Morgan ou RBC pour parler de nos concurrents. Une entreprise canadienne et une entreprise américaine. Leurs dépenses liées à la technologie et à l’exploitation sont énormes. Et un petit joueur ne peut pas se le permettre. Il y a donc beaucoup d’entreprises qui vont continuer de se tourner vers les grandes sociétés qui ont l’avantage de répondre aux critères des organismes de réglementation et leur permettent d’exercer leurs activités avec un permis.
Par contre, pour certains segments d’affaires moins réglementés, qui sont parfois des entreprises à marge très élevée, il faut un partenaire plus rapide et plus agile. C’est là que des groupes comme les néobanques, un terme qui n’est peut-être plus aussi positif maintenant, mais qui l’était il y a cinq ans, peuvent jouer un rôle important. Dans le secteur des cartes de crédit, de nouveaux joueurs s’installent et prennent des parts de marché à des joueurs plus importants et bien établis.
Ce qui est très intéressant pour notre secteur, comme pour les autres secteurs fortement réglementés, c’est de se demander quel pourcentage de l’ensemble du marché reste dominé par les grandes institutions financières. Je pense que c’est la majorité, mais je dirais que c’est aussi vrai dans le secteur des services publics réglementés, notamment dans le secteur de l’énergie, où il y a une limite à ce que les joueurs indépendants peuvent faire. Ils sont très précieux. Ils ont un rôle à jouer, mais ils finissent souvent par être achetés par les grandes sociétés réglementées qui ont fait leurs preuves.
Si on examine l’histoire des quatre dernières décennies, on voit que beaucoup d’innovations ne viennent pas des entreprises réglementées. Ensuite, elles atteignent une certaine envergure et montrent au marché leur valeur, puis les institutions réglementées finissent par fusionner, acheter, et intégrer les leçons retenues. Un thème semblable se dessine probablement pour la prochaine décennie.
Par contre, ce qui est important, et je reconnais tout le mérite qui revient à notre équipe, alors je vais maintenant le personnaliser sur le plan de la technologie et de l’exploitation, c’est de toujours examiner ces développements et de décider comment nous pouvons intégrer certaines de ces nouvelles technologies pour ne pas être complètement perturbés. On doit aussi penser au niveau mondial, en tant que joueur établi et on a un élément qui fait de nous aussi des perturbateurs de sorte qu’on intègre ces occasions pour nous améliorer.
PETER HAYNES : Je pense au secteur du courtage en ligne, puisque tu parles de perturbations, c’est l’un des secteurs où il y a certainement eu des perturbations aux États-Unis et au Canada. Les titulaires en place réagissent. Ils modifient leur modèle d’affaires et on se dit que probablement, une fois que la poussière sera retombée, on va voir des fusions et d’acquisitions.
Le troisième thème se résume à ça : « c’est redevenu cool de ne pas être cool. » Qu’est-ce que tu veux dire?
LARRY WIESENECK : Je devrais peut-être l’expliquer à ceux qui nous écoutent. Durant nos discussions préparatoires, on a parlé de divers thèmes et j’ai lancé celui-là. Je parlais des semiconducteurs et de l’ensemble de l’électronique en général dans le secteur de la technologie qui, à cause de beaucoup de choses qui se sont produites en même temps, comme le début de la COVID, les répercussions du confinement et l’utilisation accrue de la technologie, ne disparaîtra pas.
Pense à la fréquence de nos rencontres en personne, qu’on tient maintenant dans Webex, Zoom ou Teams. Ce n’est qu’un seul thème, mais ça a vraiment explosé en 2021 et en 2022. Mais en même temps, il y a le besoin d’externalisation proche.
Les chaînes d’approvisionnement sont devenues très, très difficiles à maintenir intactes. Le message, à l’échelle mondiale, était qu’on avait besoin d’une chaîne d’approvisionnement plus proche de nous et plus dépendante des pays partageant la même vision, parce qu’on ne pouvait pas compter sur des gens ayant des systèmes très différents. Ça a entraîné une explosion de l’espace des semiconducteurs, qui exigent d’abord d’investir, puis d’investir dans une chaîne d’approvisionnement de puces beaucoup plus résiliente, puis l’explosion de l’apprentissage automatique et de l’IA et l’incidence sur les centres de données et les fabricants de puces, et cetera.
Ce qu’on voit, ce sont de vieilles infrastructures. Ce qui n’était pas très sexy est devenu très sexy. Regarde notre pratique ici : on est une entreprise très dynamique dans les centres de données et tout ce qui est l’infrastructure numérique, même chose pour les semiconducteurs et l’équipement dédié. Tout à coup, ce qui n’était pas cool est de nouveau cool.
En ce moment, quand on recrute sur un campus, les étudiants veulent aller dans ces espaces. Il y a dix ans, personne ne s’intéressait vraiment à la fibre optique. Je m’intéresse beaucoup aux puces. Maintenant, les gens le font parce qu’ils reconnaissent que c’est essentiel pour notre avenir, qui va être entièrement axé sur la technologie et qu’on a des infrastructures bien ancrées dans tout ce qui soutient ce marché.
C’est ce que je voulais dire. Encore une fois, ça nous ramène au thème plus large des perturbations énormes qui ont lieu dans l’ancienne économie, et on veut financer et appuyer ce changement.
PETER HAYNES : Pour conclure, j’aimerais te demander quelle est l’humeur des chefs de la direction auxquels tu parles. À part les préoccupations géopolitiques, est-ce qu’il y a des éléments communs qui sont au centre de ces discussions?
LARRY WIESENECK : De façon générale, notre entreprise a, selon moi, la chance que ses activités soient principalement en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest. On parle à des gens qui, d’un point de vue politique, partagent des caractéristiques très semblables.
Oui, certains pays sont peut-être plus capitalistes que d’autres, mais ils croient au capitalisme. Ils croient à la règle de droit et à la liberté. Ça simplifie la conversation, parce qu’on commence à entendre des échos. Ils ne sont pas du côté adverse à ce sujet.
De façon générale, là où il y a des inquiétudes, cela ne fait aucun doute. On se demande si les droits qui sont importants sont appliqués. C’est vrai, cela dit, que peu importe de quel côté politique ils sont, ils ont une considération pour les risques en matière de droits et de libertés légèrement différente. Mais je pense qu’ils avaient peur d’un dérapage des libertés parce qu’ils considèrent que du point de vue du capitalisme, la liberté et le capitalisme vont de pair.
Ils s’en inquiètent beaucoup. Mais, ça passe. C’est la première minute de la conversation.
Puis, ils se penchent sur des questions plus courantes, je dirais, selon lesquelles l’Amérique du Nord est une région importante sur le plan de la vigueur économique et de la croissance. Je pense que les Américains et les Canadiens profitent de leur présence en Amérique du Nord et, sur une base relative, de nombreuses occasions de croissance économique beaucoup plus solides. Ceux qui sont en Europe voient les occasions aux États-Unis, en particulier, comme une chose dans laquelle ils doivent investir davantage.
Je viens de visiter le Royaume-Uni et l’Irlande. Toutes les sociétés ont parlé de l’importance d’accroître leurs ventes, dans certains cas que faire plus de fabrication en Amérique du Nord faisait partie de leurs plans. En passant, ça m’a été utile, parce que ça m’a permis de mieux comprendre comment la TD répond à leurs besoins, parce que je crois qu’on est un partenaire très important pour les joueurs européens qui vont prendre de l’expansion en Amérique du Nord.
Je suis donc convaincu que personne n’est excessivement enthousiaste à l’égard du contexte économique, mais sur le plan relatif, on pense que les États-Unis et le Canada sont en bien meilleure position que la majeure partie du reste du monde. À mon avis, c’est une bonne chose pour les flux de capitaux et pour les activités des services bancaires d’investissement aux grandes entreprises. De plus en plus de gens réfléchissent à la façon dont ils peuvent se développer en Amérique du Nord.
PETER HAYNES : C’est une bonne façon de boucler la boucle on revenant à ce dont on parlait au début sur la logique sectorielle de la fusion entre Valeurs Mobilières TD, la Banque et Cowen, à savoir qu’au Canada, toutes les sociétés deviennent mondiales. Partout dans le monde, les entreprises se mondialisent. Si on veut agir au niveau provincial et ne penser qu’à l’intérieur des frontières d’une province ou d’un territoire, on sera probablement laissé pour compte.
Je ne suis donc pas surpris des commentaires que tu as entendus en Europe. L’un des principaux thèmes qu’on observe dans le monde où je vis est cette attraction gravitationnelle vers les marchés financiers américains. Je pense que tout le monde doit jouer un rôle. Certains ont peur de se mouiller, mais la réalité, c’est qu’ils représentent 70 % du monde. C’est là que ça se passe à mon avis.
Je te souhaite bienvenue à la TD, Je sais que ça fait 18 mois, mais j’espère que tu as apprécié ce temps et que ça va durer beaucoup plus longtemps. Merci, Larry, de ta présence aujourd’hui.
LARRY WIESENECK : Merci de l’invitation. C’était un plaisir. Merci.
PRÉSENTATEUR : Merci à tous d’avoir écouté le balado Point de vue de Valeurs Mobilières TD. Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous sur Apple Podcasts ou une autre plateforme. Accédez à d’autres contenus de leadership éclairé sur tdsecurities.com, et suivez les actualités de Valeurs Mobilières TD sur LinkedIn. Pour lire les mentions juridiques connexes, visitez la page des épisodes Point de vue de notre site Web.
Les opinions qui y sont exprimées représentent les opinions personnelles du rédacteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions de Valeurs Mobilières TD ou des membres de son groupe.
Le présent contenu vise à donner des commentaires sur le marché des produits dont il est question dans le présent document.
Le présent document ne donne pas de conseils : Les renseignements qu’il contient sont fournis à titre indicatif seulement et ne visent pas à donner des conseils ou des recommandations de nature professionnelle, de placement ou autres ni à établir une relation fiduciaire. Ni TD Securities (USA) LLC (« Valeurs Mobilières TD aux États-Unis ») ni ses sociétés affiliées (collectivement, la « TD ») ne font de déclaration ou ne donnent de garantie, expresse ou implicite, concernant l’exactitude, la fiabilité, l’exhaustivité, la pertinence ou la suffisance à toute fin des renseignements contenus dans le présent document. Certains renseignements peuvent avoir été fournis par des sources tierces et, même s’ils sont jugés fiables, n’ont pas été vérifiés de façon indépendante par la TD; ni leur exactitude ni leur exhaustivité ne peut être garantie. Vous ne devez pas prendre de décision de placement en vous fiant à ce document, qui ne vise qu’à fournir de brefs commentaires sur les sujets abordés, et qui est fondé sur des renseignements susceptibles de changer sans préavis.
Le présent document n’est pas une étude sur des valeurs mobilières ou des produits dérivés : Il n’a pas été produit, revu ou approuvé par les services de recherche sur les valeurs mobilières et les produits dérivés de la TD. L’opinion de l’auteur peut différer de celle d’autres personnes à la TD, y compris des analystes de recherche sur les valeurs mobilières et les produits dérivés de la TD.
Partialité : Les opinions exprimées dans le présent document peuvent ne pas être indépendantes des intérêts de la TD. La TD peut se livrer à des activités conflictuelles, y compris la négociation de capital avant ou après la publication du présent document, ou d’autres services portant sur des produits mentionnés dans le présent document, ou sur des produits financiers connexes. La TD peut avoir un intérêt financier dans les produits mentionnés dans le présent document, y compris, sans s’y limiter, un produit financier fondé sur de tels produits.
Le présent document n’est pas une offre ni une sollicitation : Rien n’y constitue ni ne devrait y être interprété comme constituant une offre, sollicitation ou invitation à acheter ou à vendre un produit ou un produit financier fondé sur un tel produit, et il n’est pas destiné à être distribué dans un territoire où une telle distribution serait contraire à la loi.
Risque de perte. Les opérations sur les produits et les instruments financiers fondés sur des produits comportent un risque de perte et sont soumis aux risques de fluctuation des prix. Vous devez évaluer les avantages potentiels par rapport aux risques. Le rendement passé n’est pas un indicateur du rendement futur, et le contenu de ce document ne vise pas à prévoir ni à prédire des événements futurs.
Directrice générale et cheffe mondiale, Solutions, Commerce mondial, Produits, Stratégie et Gestion des risques, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD
Kathryn Lamothe
Directrice générale et cheffe mondiale, Solutions, Commerce mondial, Produits, Stratégie et Gestion des risques, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD
Kathryn Lamothe
Directrice générale et cheffe mondiale, Solutions, Commerce mondial, Produits, Stratégie et Gestion des risques, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD
En tant que directrice générale et cheffe, Solutions, Commerce commercial, Kathryn dirige les unités Financement du commerce mondial et Financement des exportations. De plus, elle dirige les équipes Produits et Stratégie et de conseils sur les risques qui soutiennent toutes les unités de Transactions bancaires mondiales (TBM).
Kathryn possède une vaste expérience en gestion de trésorerie du point de vue de la gestion des affaires, des produits et des risques. Elle aime mettre en œuvre des changements transformationnels pour offrir aux clients de meilleures solutions qui créent également une valeur d’affaires durable pour la TD. Avant de se joindre à TBM, Kathryn a occupé divers postes au sein de Gestion de la trésorerie et du bilan et de Finances, Valeurs Mobilières TD. Elle a été cheffe des finances, Services bancaires d’investissement et aux grandes entreprises et était responsable de la stratégie et de l’optimisation des liquidités de Valeurs Mobilières TD.
Directrice générale et cheffe, Gestion des produits, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD
Elizabeth St-Onge
Directrice générale et cheffe, Gestion des produits, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD
Elizabeth St-Onge
Directrice générale et cheffe, Gestion des produits, Transactions bancaires mondiales, Valeurs Mobilières TD
À titre de cheffe, Gestion des produits, Elizabeth dirige l’engagement de Transactions bancaires mondiales (TBM) auprès des clients pour cerner les besoins et les occasions en matière de produits, commercialiser de nouveaux produits, stimuler l’innovation et le développement de nouvelles capacités, et offrir un leadership éclairé dans le secteur. Elle joue un rôle clé dans la feuille de route des produits et veille à ce que les capacités et les solutions offertes aux clients répondent à leurs besoins et à l’évolution des nouveaux marchés dans tous les segments et produits de la clientèle. Elizabeth compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur et a occupé des postes de direction dans les domaines des services bancaires aux grandes entreprises, des transactions bancaires et des marchés des capitaux. Elle possède une vaste expertise en matière de trésorerie, de paiements, d’opérations de change, de financement commercial, de prêts et de gestion des liquidités. Elle a occupé de nombreux postes de direction dans les secteurs de la stratégie, de la transformation et de la gestion des produits.
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy est responsable d’offrir une couverture multiproduits mondiale complète aux hauts dirigeants pour des clients institutionnels canadiens. Dans le cadre de ses fonctions, elle gère les relations avec les intervenants en faisant la promotion d’une approche collaborative et intégrée à l’échelle de l’entreprise. Elle s’est jointe à la TD en 2001, dans le secteur de détail. En 2007, en participant au programme de rotation de Ventes et négociation à Valeurs Mobilières TD, elle a acquis de l’expérience en titrisation, en négociation pour compte propre et en actions institutionnelles. En 2008, elle s’est jointe à l’équipe Ventes d’actions institutionnelles, où elle traitait avec des clients canadiens.