Invités : John Fildes, responsable de pratique, Marchés de capitaux et partenaire expert, Bain & Company, et George Molina, premier vice-président et chef, Négociation, Asie, Moyen-Orient et Amérique latine, Franklin Templeton Investments
Animateur : Peter Haynes, directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Dans le cadre de la deuxième partie de notre exploration des problèmes liés à la structure des marchés boursiers pour la région de l’Asie-Pacifique, nos invités experts John Fildes de Bain & Company et George Molina de Templeton Global Investors sont de retour pour discuter davantage des problèmes liés à la négociation d’actions dans cette région. Dans cet épisode, les invités couvrent tout ce qui concerne la Corée, d’abord parlant de la nouvelle d’une offre publique d’échange concurrentielle à venir en 2025, et puis de l’intérêt croissant des commerces de détail dans le pays à l’égard de la négociation.
Ce balado a été enregistré le 2 juillet 2024.
PETER HAYNES : Bienvenue à la série de balados de TD Cowen, Bid Out, A Market Structure Perspective From North of 49. Je m’appelle Peter Haynes. Aujourd’hui, pour l’épisode 64, on va poursuivre notre examen de la structure du marché de l’Asie-Pacifique, puis on va revenir en Amérique du Nord pour un examen approfondi des États-Unis avec un expert de la structure du marché américain. On sait de qui il s’agit et vous le saurez également bientôt. Restez à l’écoute de votre balado local, car vous ne voudrez pas rater ça.
De retour avec nous pour la deuxième partie consacrée au marché de l’Asie-Pacifique, nos deux experts des marchés régionaux. John Fildes est consultant au bureau de Bain & Company, de Sydney. George Molina est chef, Négociation mondiale, pour Templeton Global Investors. Merci à vous deux d’être revenus. John, j’aimerais maintenant parler de la Corée. Vous avez mentionné dans l’épisode précédent qu’un nouveau marché appelé Nextrade sera lancé, je crois, en 2025. La question suivante peut se poser : les courtiers sont-ils tenus de se connecter à ce nouveau marché?
Comme vous l’avez mentionné plus tôt, il y a une sorte de règle de la meilleure exécution, en vertu de laquelle l’ordre audacieux, l’ordre actif, doit respecter le meilleur cours, que ce soit sur le marché primaire ou sur Nextrade. Mais l’ordre passif peut vraiment, en fin de compte, être placé sur n’importe quel marché où le courtier pense que l’opération sera exécutée, ce qui, dans 90 % des cas, sera le marché primaire. Est-ce que c’est comme ça que vous envisagez que la concurrence se fera?
JOHN FILDES : C’est vraiment intéressant, parce que Nextrade est issue d’un consortium mis sur pied par KOFIA, un genre de groupe de représentation des courtiers en Corée. Au début, c’était les six plus grands courtiers de détail de Corée. Ça ne semble peut-être pas représenter grand-chose. Mais collectivement, ces six courtiers représentent environ 55 % du volume total des opérations en Corée. Ce n’est pas rien.
Depuis le début de cette association, le nombre de bailleurs de fonds de Nextrade a considérablement augmenté. Le nombre de courtiers derrière Nextrade se compte désormais largement en dizaines. Il ne faut pas oublier l’ironie de la situation, car la bourse coréenne appartient en fait à des courtiers. On a alors une bourse en mutualité. Maintenant, les plus grands courtiers partent pour établir une plateforme concurrentielle, ce qui montre ou souligne l’état de relation entre la bourse coréenne et les courtiers.
Pour être transparent, je dois dire que Bain et moi avons travaillé pour le consortium, en élaborant le plan d’affaires initial pour Nextrade. Le plus important pour eux, c’est de trouver des liquidités passives. Comme je l’ai dit, le modèle de surveillance ne favorise pas les teneurs de marchés. Un élément clé ici est de savoir si les teneurs de marchés obtiendront une exonération de la taxe de vente, parce qu’en Corée, il y a une taxe de vente de 30 points de base sur la valeur de chaque opération, seulement du côté des ventes. Une partie est en fait une taxe agricole.
Mais ne nous aventurons pas dans cette spirale infernale. Il est peu probable qu’elle disparaisse. Toutefois, les teneurs de marchés de la bourse coréenne ont obtenu une exonération historique. Il est alors essentiel de déterminer si les teneurs de marchés bénéficient d’une exonération similaire pour Nextrade, car c’est là qu’on peut s’attendre à ce que les teneurs de marchés construisent initialement le portefeuille d’ordres passifs pour créer ces signaux de données sur le marché afin d’introduire ensuite le flux d’ordres audacieux, avec le mandat de meilleure exécution.
Par ailleurs, est-ce que ces courtiers de détail transféreront leur flux d’ordres passif à Nextrade en pensant que le flux d’ordres passif entraînera un flux d’ordres audacieux et rendra l’exécution des ordres plus définitive pour Nextrade que pour la bourse coréenne? Ce sera très intéressant à observer.
PETER HAYNES : John, la communauté locale de Corée adore faire des opérations. L’autre jour, j’ai entendu une statistique d’un ami à moi dans le secteur des fonds négociés en bourse, ou FNB, selon laquelle 22 % de tous les FNB à effet de levier aux États-Unis, ce qui représente un volume important, sont négociés par l’intermédiaire de deux sociétés de courtage coréennes. Et ils sont exécutés avec des transferts de soldes de comptes, des TSC. Pouvez-vous expliquer d’où provient ce flux de capitaux dans les actions américaines? Et pourquoi utilisent-ils des TSC et des FNB pour négocier des actions américaines?
JOHN FILDES : Oui, je vois plusieurs choses, ici. Les Coréens adorent faire du commerce. On peut le voir sur le marché des options KOSPI, où les investisseurs de détail sont très actifs sur le marché des options indicielles KOSPI. L’une des choses qu’on a vues aussi, c’est que les Coréens aiment faire des opérations, pas seulement pendant les heures de négociation. Vous avez alors vu, avec l’inscription des options KOSPI dans Eurex en Europe, que la majorité des ordres proviennent en fait de courtiers coréens.
C’est un peu étrange parce que la négociation d’options dans EUREX se fait pendant les heures d’ouverture, mais elle est en fait réglée sur la bourse coréenne, par l’intermédiaire du courtier local sur la bourse coréenne. Les Coréens ne se contentent pas d’effectuer des opérations pendant les horaires de bourse habituels. Ils adorent négocier pendant les heures prolongées.
Nextrade permet de prolonger les heures d’ouverture des marchés boursiers, en ce sens qu’elle va ouvrir 50 minutes plus tôt, à 8 h le matin. Ils vont continuer de négocier après la fermeture à 15 h 30 et jusqu’à 20 h. Il y aura alors 12 heures de disponibilité pour les actions coréennes sur Nextrade.
Il faut aussi savoir que Blue Ocean existe depuis longtemps. Blue Ocean a été créée aux alentours de 2008, initialement pour donner la possibilité de négocier des FNB aux États-Unis pendant les heures d’ouverture des marchés asiatiques. Mais au cours des dernières années, les volumes ont vraiment explosé. C’est surtout par l’entremise de quelques courtiers coréens, notamment Toss Securities et également certains courtiers japonais. Il s’agit donc d’un flux de détail vers des actions américaines.
Les Coréens ont toujours aimé négocier des actions américaines. Tesla est en fait l’action la plus largement détenue en Corée par les détaillants. Ce n’est pas Samsung, c’est Tesla. Ils ont été très actifs dans les bourses américaines pendant les heures d’ouverture aux États-Unis, mais ça s’étend maintenant à l’offre de TSC pendant les heures d’ouverture de la bourse en Asie, avec un règlement dans le DTCC le jour suivant.
La Bourse de New York a commencé à parler de négociation sur 24 heures. Je pense que ce qu’on va probablement voir, c’est une hausse du volume de TSC avec de nouveaux acteurs comme la Bourse de New York et possiblement NASDAQ qui vont entrer dans la partie. Je crois vraiment qu’on se dirige vers, si ce n’est du 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, plus probablement du 23 heures sur 24, 5 jours sur 7 pour les actions américaines.
PETER HAYNES : John, je suis tout à fait d’accord. On reviendra sur ce balado dans quelques années. Toutes les grandes bourses du monde fonctionneront 24 heures sur 24, ou 23/5, comme vous l’avez dit. La proposition de bourse sur 24 heures sera probablement approuvée par la SEC, ou on s’attend à ce qu’elle soit approuvée au cours du cycle 2024 de Dmitri Galinov, après avoir été déposée, puis retirée, puis de nouveau déposée. Ça va amener toutes les autres bourses des États-Unis à faire la même chose.
Comme vous l’avez mentionné, la Bourse de New York a récemment envoyé un sondage sur les opérations sur 24 heures. S’ils perdent des parts de marché, ils vont défendre leur territoire. S’ils y voient une occasion de gagner des parts de marché, ils vont approuver. Il sera certainement intéressant de voir si les institutions vont modifier leur comportement. La pensée initiale est que les institutions ne modifieront pas leur comportement. On va devoir surveiller ça de près. Il se passe beaucoup de choses en ce moment.
GEORGE MOLINA : Pour compléter, il n’est pas nécessaire de se limiter à cinq jours par semaine. N’oubliez pas la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui est devenue très populaire ces derniers temps. C’est un très bon investissement. Ils font leurs opérations le dimanche. La plupart de ces marchés sont ouverts le dimanche. Si vous êtes un acteur local, si vous gérez des fonds canadiens, ce que fait Franklin Templeton, puisqu’on a une licence à Dubaï et en Arabie Saoudite, vous devez être là le dimanche. Vous ne pouvez pas passer à côté de ces liquidités.
JOHN FILDES : J’adore le fait que George n’aime plus vraiment avoir une fin de semaine.
PETER HAYNES : Oui. Ce que j’allais dire, c’est que l’immeuble où je travaille à Toronto a la façade extérieure du premier étage de l’ancienne Bourse de Toronto, où ils négociaient le samedi matin, comme vous vous en souvenez. Avant notre temps dans ce secteur, les bourses étaient ouvertes le samedi matin. On a l’impression de revenir dans cette direction, il faut l’espérer. Heureusement, je pense que ma carrière sera terminée avant que ça arrive.
George, j’aimerais parler d’une situation en Corée qui n’est pas positive. Ou du moins, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. J’aimerais savoir ce que vous en pensez. Il s’agit de l’interdiction des ventes à découvert qui a été annoncée, je crois, à l’automne dernier.
Récemment, le FSC a annoncé la prolongation de l’interdiction des ventes à découvert jusqu’en mars 2025, car d’autres analyses de données sont en cours pour déterminer si les pratiques de vente à découvert ont réellement une incidence sur les émetteurs et les cours des actions. Quelles répercussions l’interdiction a-t-elle eues sur la qualité de l’exécution des actions coréennes, s’il en est? Y a-t-il des exceptions à l’interdiction des ventes à découvert favorables aux teneurs de marchés ou, par exemple, à la couverture de produits dérivés?
GEORGE MOLINA : En général, la qualité de l’exécution n’a pas beaucoup souffert, car le taux de rotation moyen du KOSPI a augmenté de 6 % et la volatilité des marchés a diminué au cours des six mois qui ont suivi l’interdiction. Mais la volatilité intrajournalière est beaucoup plus élevée, car la découverte des cours sur les actions à momentum important est devenue plus difficile sans les vendeurs à découvert.
Les exceptions pour les fournisseurs de liquidités enregistrés, les teneurs de marchés, comme ils le disent, sont permises, mais pas pour la couverture de produits dérivés. La plupart ont recours à des contrats à terme sur actions individuelles comme solution de rechange, mais ce n’est pas l’outil de couverture parfait en raison du manque de liquidités dans ce segment. Aucune liquidité dans les contrats à terme sur actions individuelles n’a augmenté en raison de l’interdiction des ventes à découvert. On entend dire qu’après mars 2025, il y aura un système de surveillance plus robuste qui permettra aux ventes à découvert de revenir à la bourse.
PETER HAYNES : D’accord. Je suis ravi d’apprendre qu’ils pensent que leur fenêtre se terminera dans moins d’un an, une fois qu’ils auront compris que les vendeurs à découvert ne sont pas les responsables. J’aime plaisanter en disant que, tant qu’on aura des émetteurs et des investisseurs de détail, il y aura toujours des gens pour détester les ventes à découvert et demander leur interdiction.
On doit tous au marché de nous assurer de ne pas permettre l’élargissement de ces interdictions, compte tenu de l’importance des ventes à découvert pour le marché et des liquidités dont on a besoin, même si ce n’est que pour effectuer des opérations à long terme. On va passer au T+1, John. On a récemment connu un changement sur les marchés nord-américains pour passer à T+1.
Gary Gensler pousse les marchés de devises vers un règlement un jour ouvrable après l’opération. L’Europe subit des pressions pour passer à un règlement un jour ouvrable après l’opération. Je suis curieux de savoir si les marchés asiatiques, autres que l’Inde, subissent des pressions pour passer à T+1.
GEORGE MOLINA : T+1 semble maintenant sur une course inexorable. Je pense tout de même pour avoir discuté avec diverses institutions à l’extérieur des États-Unis, qu’elles ont encore de la difficulté à obtenir un règlement T+1 aux États-Unis, en partie en raison du volet des opérations de change, en partie en raison de la confirmation de l’opération et en partie parce que, si vous essayez de passer d’actions européennes à des actions américaines, vous avez ce décalage de règlement.
Faut-il attendre que la vente en Europe soit réglée pour acheter aux États-Unis, ce qui pourrait signifier que vous êtes en retrait du marché pendant un certain moment? Ça a vraiment introduit beaucoup de complexité. Alors, je pense qu’il y a maintenant beaucoup de pression sur les autres marchés pour passer à T+1. Il y a une certaine concurrence entre le Royaume-Uni et l’Europe.
On voit Hong Kong, qui cherche à remplacer le CCSC à l’avenir, parler d’un environnement T+1. Étant donné que la Chine est déjà à T+0 et que les participants à Stock Connect ont beaucoup de difficulté parce que Stock Connect est à T+0 puisque c’est la Chine, tandis que Hong Kong est à T+2. Il y a définitivement une volonté pour passer à T+1.
La bourse australienne, malgré les difficultés liées au remplacement des CHESS, a également envisagé de passer à un modèle T+1. Alors, je pense que le monde passera inévitablement à T+1. Le modèle des opérations de change doit changer, car le CLS avec un règlement à T+2 est complètement incohérent. Oui, vous pouvez obtenir un règlement à T+1 de votre banque. Mais ça vous coûtera plus cher. Les opérations de change sont très chères de toute façon.
Les opérations de change coûtent souvent plus que les opérations boursières sous-jacentes. Dans l’ensemble, ça augmente le coût de friction de la négociation. Le modèle des opérations de change doit vraiment changer pour faciliter les choses. Mais en fin de compte, va-t-on passer au modèle T+0? L’Inde souhaite déjà passer à T+0 probablement l’an prochain. Maintenant, est-ce que T+0 est un brut en temps réel ou un net à la fin de la journée?
Je ne vois pas comment ça pourrait fonctionner autrement qu’avec le revenu net de fin de journée, parce que le revenu brut en temps réel ne fonctionnera pas pour les institutions, un point c’est tout. Parce que vous délaissez le concept de tarification moyenne à l’échelle d’un portefeuille pour le client individuel du gestionnaire de fonds institutionnel. Mais à cette étape, est-ce qu’on va avoir un déclencheur de la segmentation des titres, un du règlement atomique et ainsi de suite? Il y a beaucoup de changements en cours dans ce domaine.
PETER HAYNES : C’est loin. Il y a quelques années, on disait tous que la chaîne de blocs allait sauver le monde du règlement. Mais on apprend tous à quel point les complications ne font que se déplacer de T+2 à T+1, et puis il y a les marchés préfinancés comme la Chine, puis ce que T+0 signifie vraiment, je pense qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire. C’est une autre de ces choses qui se feront à la prochaine génération, avec les personnes qui feront ces balados dans 10 ou 20 ans.
George, on va traverser l’océan Atlantique, toujours dans l’hémisphère Sud, pour nous rendre au Brésil, un autre de vos marchés. On va imaginer qu’on est des touristes, c’est-à-dire des gens qui viennent faire des opérations sur ce marché de temps à autre. Un de mes collègues a surnommé les négociateurs qui entrent et sortent du marché de temps à autre des touristes, et j’aime ce terme.
Que faut-il faire ou ne pas faire sur le marché brésilien aujourd’hui et quels conseils donneriez-vous aux investisseurs qui pourraient être des touristes dans la négociation d’actions brésiliennes? Évidemment, ça va changer avec tous les concurrents dont on a parlé plus tôt. Mais pour le moment, quelles sont les choses à faire et à ne pas faire?
GEORGE MOLINA : On a un bureau des opérations au Brésil. Chez Franklin Templeton, on pense que le fait d’être mondial, mais de rester local, nous apporte un grand avantage. J’ai un négociateur sur le terrain, ce qui nous permet de parler à des locaux et à des courtiers étrangers. Bien qu’il s’agisse du plus important marché d’Amérique latine, les liquidités sont concentrées dans environ 10 à 15 titres. Pour tous les titres, c’est vraiment un jeu de liquidité et un marché à bêta élevé plus volatil.
Ce que nous avons réussi au Brésil, c’est à exécuter nos ordres beaucoup plus rapidement. Ce qu’on a constaté avec notre analyse des coûts d’opération, c’est que plus longtemps vous êtes exposé sur le marché, plus il est facile de gagner. Il est bien connu que, dans les marchés émergents, plus vous étalez votre ordre sur plusieurs jours, plus le coût de l’impact est élevé.
Vous pouvez surveiller le flux en temps réel, le flux des courtiers et les tendances au moyen d’un système dans Bloomberg, ce qui vous permet de voir quel courtier détient la part de marché, ce qui crée beaucoup de transparence. Et vous pouvez utiliser ça à votre avantage ou non. Ça devient une question de savoir s’il y a trop de transparence sur le marché.
Certains des pièges qu’on a vus, c’est que les clients ont tendance à négocier sur la facilitation, en fait, à tenir le marché, qui n’est souvent pas une liquidité naturelle et qui les amène à se faire concurrence. C’est à ce moment-là qu’ils s’adressent à un courtier en particulier et lui demandent de tenir un marché. Le courtier décide de tenir le marché un, deux ou trois, avec des écarts plus élevés selon le volume. Et puis, ils sont sur le marché en concurrence avec vous si vous avez une opération continue, pour réduire le risque.
On a également constaté que peu de négociateurs utilisent toutes les sources de liquidités mises à leur disposition. Pour vous donner un exemple, récemment, ce qui est devenu très populaire au Brésil, ce sont les demandes de cotation. Elles sont de plus en plus utilisées par les courtiers. Également, la négociation électronique : certains investisseurs n’ont pas les systèmes électroniques nécessaires pour pouvoir accéder au marché directement et de façon anonyme. Alors, on fait beaucoup de négociation en accès direct aux marchés et beaucoup d’algorithmes de négociation au Brésil.
PETER HAYNES : Une question générale pour vous, George : on a parlé de certains de ces marchés émergents où vous faites affaire avec des courtiers locaux. Je suis curieux de savoir… Dans l’ensemble, quel pourcentage de votre flux d’ordres est exécuté par des courtiers mondiaux par rapport à des courtiers locaux? Avez-vous l’impression de devoir compter sur les courtiers locaux pour profiter de ces marchés plus fermés? Ou est-ce que les courtiers mondiaux sont en mesure de vous satisfaire dans ces régions également?
GEORGE MOLINA : Ce sera propre à chaque marché. Mais si je regarde seulement les titres à moyenne et à petite capitalisation, si vous ne parlez pas à certains courtiers locaux ou aux caisses de retraite locales et aux gestionnaires de fonds institutionnels locaux, je pense que vous allez souffrir pour obtenir des liquidités. Ce qu’on constate, c’est qu’on fait probablement du 65/35.
Soixante-cinq avec les courtiers étrangers, parce qu’il y a d’autres problèmes de fond qu’on doit gérer, uniquement avec des contreparties de risque de crédit, pour nous assurer que les courtiers ont les bons systèmes en place pour que les ordres soient sécurisés, en nous assurant qu’ils ont des connexions fixes. Avec certains courtiers nationaux, on n’en est pas encore là.
Mais en Inde, par exemple, Kotak, un important courtier de Sydney, a une part de marché d’environ 13 % à 14 %. Si vous ne parlez pas à Kotak, vous aurez des problèmes. Les courtiers locaux sont alors devenus plus importants pour nous. On peut aller chercher une partie de cette part de marché locale auprès de certains courtiers étrangers qui s’alignent sur eux, ou qui ont des partenaires en place.
Mais on veut s’assurer d’avoir accès à toutes les formes de liquidités sur les marchés des capitaux nationaux, locaux, électroniques et non électroniques, et ne pas nous limiter à une seule facette des liquidités.
PETER HAYNES : D’accord, John. J’aimerais parler de deux autres marchés. L’un est le marché oublié et l’autre, on passe à côté. Si vous regardez les pondérations dans les marchés émergents, la Chine est à 25 %. J’ai été surpris de voir que le deuxième marché émergent en importance est Taïwan, que vous avez brièvement mentionné plus tôt. John, parlez-nous du 411 sur les opérations à Taïwan avant de conclure avec l’Australie.
JOHN FILDES : Oh, bigre. Taïwan est un marché inhabituel. Il y a déjà eu des restrictions en matière de propriété étrangère. Il y a alors eu une situation QFII à Taïwan, où l’indice MSCI continuait d’augmenter la pondération de Taïwan tant que Taïwan augmentait la capacité des investisseurs à obtenir plus de QFII.
Ça s’explique en partie par le fait que Capital International, l’un des deux fondateurs de MSCI, était le plus important investisseur dans les marchés émergents à l’époque, il y a près de 30 ans, et qu’elle ne pouvait pas obtenir la même pondération parce que la limite de QFII était une valeur en dollars. Même le plus petit investisseur institutionnel ne pouvait que ce que le plus petit investisseur obtenait. Il y a alors eu des contraintes de ce type. Il est dominé par les fabricants de puces, TSMC et USMC, et comme ces fabricants ont pris de la valeur, la taille du marché a augmenté.
Même lorsqu’il était très difficile pour les investisseurs étrangers d’investir à Taïwan, c’est ce qui a stimulé la croissance des contrats à terme de l’indice MSCI Taiwan sur SIMEX, qui est maintenant SGX, la Bourse de Singapour. Pour les investisseurs qui ne pouvaient pas accéder à ce marché. Il était important de pouvoir passer par le marché des contrats à terme. Le seul marché à terme auquel les investisseurs internationaux avaient accès était celui de la Bourse de Singapour.
Ça a entraîné la croissance de ce marché, que la Bourse de Hong Kong a tenté de piller lorsqu’elle a obtenu la franchise de MSCI pour l’Asie. La Bourse de Singapour a réagi en transférant son contrat avec Taïwan à un contrat FTSE, où elle a été en mesure de conserver la majeure partie de ce volume. C’est toujours beaucoup, le marché intérieur est encore très reflété par les institutions internationales, un marché de produits dérivés largement à l’étranger.
PETER HAYNES : Y a-t-il une bourse principale à Taïwan?
GEORGE MOLINA : Oui, oui, une seule bourse.
PETER HAYNES : Le marché chinois a-t-il une influence quelconque, ou est-il complètement distinct pour le moment? Malgré les tensions géopolitiques, Taïwan conserve son propre marché sans aucune influence de la Chine.
GEORGE MOLINA : Absolument. Rien à voir avec la Chine. Mais comme je l’ai dit, comme vous l’avez mentionné à juste titre, il y a un niveau accru de tension géopolitique entre le continent et Taïwan.
PETER HAYNES : Le prochain gouvernement des États-Unis devra certainement composer avec au cours de son mandat. D’accord. John, je veux terminer avec ce que j’appelle le marché oublié, et c’est un marché qui est souvent comparé au Canada, compte tenu de l’accent mis sur les minerais et les services bancaires. C’est l’Australie.
Vous siégez tous les jours à Sydney. Qu’y a-t-il de nouveau dans le marché australien, à part le drame quotidien du CHESS, que nos auditeurs devraient savoir? Êtes-vous d’accord avec l’idée que l’Australie pourrait être oubliée par les investisseurs mondiaux?
JOHN FILDES : Je ne pense pas que les investisseurs mondiaux l’oublient. Elle fait partie des indices de référence des marchés développés. Elle compte un certain nombre de sociétés importantes, comme BHP et Rio, ainsi que les grandes banques. Comme vous le dites, c’est très semblable à ce qui se passe au Canada en ce qui a trait aux services financiers et aux sociétés minières.
L’Australie a aussi, je crois, le quatrième plus important système de caisses de retraite au monde, pour un pays de 25 millions d’habitants. C’est une réussite phénoménale, mais ça veut dire qu’il y a beaucoup d’argent qui passe par ces caisses de retraite, comme on les appelle ici. Ça représente probablement 50 % de tous les placements sur le marché boursier en Australie. Mais, de plus en plus, on investit beaucoup dans les infrastructures, les solutions de rechange et les placements internationaux.
L’autre chose à propos de l’Australie, c’est qu’elle a une plateforme de produits dérivés assez liquide, qui se négocie près de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 à la Bourse d’Australie sur 24 heures, qui est principalement composée des taux d’intérêt, des contrats à terme à court terme pour l’Australie, ainsi que de l’indice boursier, qui, étrangement, n’est pas vraiment un marché des produits de base. La plupart des produits de base australiens se négocient apparemment à Singapour.
Le remplacement des CHESS a posé des défis remarquables. On doit être clairs. Le remplacement des infrastructures après exécution est toujours un peu difficile. On l’a vu aussi au Canada avec les problèmes que TMX a connus avec le remplacement de la plateforme à CDS. Fait intéressant, une plateforme fournie par la même entreprise qui est maintenant utilisée par ASX pour remplacer sa plateforme après exécution, après l’échec du développement de la chaîne de blocs qu’elle avait proposée.
Oui, ils ont des défis à relever, mais j’ai aussi entendu dire qu’ils sont en train de remplacer leur plateforme d’opérations sur actions, leur plateforme d’opérations sur produits dérivés et leur plateforme de compensation de produits dérivés. Je n’ai jamais entendu parler d’une bourse qui avait quatre projets en cours en même temps pour remplacer toutes ses plateformes de négociation et toutes ses plateformes après exécution. Il y a définitivement des défis à relever.
PETER HAYNES : On sait comment ça va se terminer et ce n’est pas bon. J’ai quelques questions de suivi. Je vais commencer par le régime de retraite dont vous avez parlé plus tôt et qui est très présent sur le marché local. À un moment donné, nos importants régimes de retraite canadiens, qui sont professionnels, comme les régimes de retraite, avaient une forte présence sur le marché intérieur et ont presque entièrement délaissé le marché intérieur au profit de la diversification à l’échelle mondiale. Les caisses de retraite commencent-elles à accroître leur présence en actions à l’extérieur de l’Australie pour investir dans des titres mondiaux, ou continuent-elles de surpondérer fortement le marché local?
JOHN FILDES : Elles investissent à l’échelle mondiale, c’est certain. Je veux dire qu’AustralianSuper, qui est l’une des plus grandes entreprises, a maintenant un bureau de négociation à Londres ainsi qu’un bureau de négociation à Melbourne. Ils prennent de l’expansion à l’échelle mondiale en investissant dans des actions et des titres non cotés, ainsi que dans des placements alternatifs à l’échelle mondiale.
Mais ils ne renoncent pas à investir dans des entreprises locales, car, évidemment, leurs obligations en matière de prestations de retraite sont liées à l’économie locale. Par conséquent, ils doivent conserver un certain montant d’investissement qui est également lié à l’économie nationale. Alors, je ne pense pas qu’ils vont se désinvestir des marchés intérieurs avant longtemps.
PETER HAYNES : La dernière question au sujet de l’Australie, c’est pour m’assurer que j’ai toujours raison dans mes convictions. J’ai toujours eu l’impression que l’Australie avait trouvé la meilleure exécution possible. Pour les investisseurs de détail, vous devez respecter la cote du marché. Mais pour les ordres institutionnels de plus d’un certain montant, 250 000 $, je crois, vous pouvez négocier au meilleur prix pour l’institution sans avoir à vous soucier de mal placer vos cotations ni de divulguer des renseignements pendant que vous exécutez l’opération.
Est-ce toujours le cas en ce qui concerne le fonctionnement du marché australien? Est-ce que Cboe Australie a été en mesure d’acquérir des actions supplémentaires au cours des dernières années?
JOHN FILDES : Peter, vous avez plutôt bien saisi les règles de la meilleure exécution. J’apporterais une légère nuance, pour la négociation au détail, sur le coût total d’exécution. Il ne suffit pas d’obtenir le meilleur prix pour l’action, mais c’est aussi ce qu’il en coûte pour passer cette opération qui peut être pris en compte.
Ensuite, pour les institutions, comme vous le dites, c’est une question de capacité d’exécution et de certitude d’exécution. Il y a beaucoup plus de facteurs qui peuvent être pris en compte, comme l’ampleur des liquidités sur un marché donné. Ce n’est pas nécessairement le meilleur prix. Ça peut être ce que l’institution veut accomplir.
Mais je pense aussi que Cboe a plafonné à environ 20 % sa part de marché. Elle n’a pas réussi à aller plus loin. Toutefois, elle détient une part de marché beaucoup plus élevée dans les FNB, en partie parce qu’ils sont beaucoup plus accommodants pour les teneurs de marchés. Ça a permis d’acquérir une part de marché importante. Je pense que la question est maintenant de savoir si Cboe est propriétaire d’autres secteurs du marché australien.
PETER HAYNES : Oui. Et les FNB n’ont pas ce lien à la fermeture. Les marchés primaires sont gagnants parce qu’il faut être sur le marché primaire pour participer aux enchères à la fermeture, qui, on le sait, représentent une part importante de chaque marché. Sur ce, George, je vais vous laisser le dernier mot.
Quand vous regardez dans votre boule de cristal, à quoi ressemblera la négociation sur le marché de l’Asie-Pacifique dans 5 à 10 ans? Quels marchés seront gagnants? Quels sont les perdants potentiels? Et y a-t-il des remontées ou des nouveaux venus auxquels les gens devraient porter attention?
GEORGE MOLINA : En Asie, j’y suis depuis plus de 20 ans, je n’ai vu les choses que s’améliorer et les marchés, continuer de s’ouvrir. Je pense que tous les marchés seront gagnants dans la région asiatique. Oui, on ne peut pas ignorer la nature cyclique de l’offre et de la demande, de l’économie et, évidemment, des situations géopolitiques qui se présentent.
Ce qui est évident ou ce qui a été évident pour moi, au cours des 20 dernières années, c’est que pour avoir un marché prospère et être concurrentiel, vous devez avoir des investisseurs mondiaux alignés sur les investisseurs canadiens, un marché bien équilibré, ainsi que des investisseurs institutionnels et de détail. Certains pourraient dire que, dans certains cas, il y a trop de détail, pas assez d’institutions. Mais je pense que ça s’équilibrera avec le temps.
Vous avez également besoin d’un ensemble sain de marchés financiers, des outils et de l’innovation pour que les bourses puissent croître et prospérer. Ensuite, l’accessibilité est essentielle. La propriété étrangère, l’élimination de certaines restrictions étrangères, les pratiques gagnantes sur les marchés mondiaux, la facilité des entrées et des sorties de capitaux, les devises librement négociables, les documents d’ouverture de compte, etc.
Et, bien sûr, les facteurs de durabilité et de gouvernance de Franklin Templeton font partie intégrante du processus de placement. Ensuite, comme vous l’avez mentionné plus tôt, il s’agit d’un engagement actif à long terme non seulement auprès des décideurs, des organismes de réglementation et des bourses, mais aussi auprès des entreprises, pour s’assurer que les entreprises ou que la gouvernance d’entreprise font ce qu’il faut pour nos investisseurs finaux.
PETER HAYNES : Si je reviens vous parler de l’Asie-Pacifique dans 10 ans, pensez-vous que beaucoup de marchés qu’on définit aujourd’hui comme émergents seront développés dans 10 ans?
GEORGE MOLINA : Absolument. Je pense qu’il y a toujours des discussions sur la Corée avec les fournisseurs d’indices, MSCI et FTSE. La Corée devait faire l’objet d’un examen pour passer au statut de marché développé. Ils ont eu quelques problèmes qui les ont retardés pour le moment. Vietnam : on aime bien le Vietnam. Je pense que le Vietnam sera un grand gagnant si ce marché continue de croître. Du point de vue démographique, le pays est bien positionné.
Indonésie, Hong Kong, Chine… On ne peut pas ignorer la Chine. Je ne saurais trop insister sur ce point. La Chine, la deuxième économie en importance, continuera de croître et, à un moment donné, elle pourrait devenir trop grande pour les marchés émergents et aller de l’avant pour développer ses propres marchés. Alors, on est très enthousiastes à l’égard de la région. Les dernières années en Inde ont été fantastiques. La demande continue d’augmenter en Inde. Nos FNB en Inde sont parmi les plus importants sur le marché en ce moment.
Je pense qu’on est tous gagnants. Je pense qu’à mesure que les étrangers continuent de mieux comprendre la région, beaucoup de nos concurrents et de nos pairs y établissent des bureaux. Je pense qu’il y aura une meilleure compréhension de l’ensemble de la région.
PETER HAYNES : Vous avez tous les deux fait un travail incroyable pour aider votre groupe de pairs et les auditeurs de ce balado, qui sont des mordus de la structure de marché, à mieux comprendre certaines des ficelles que vous utilisez dans la région de l’Asie-Pacifique. Je tiens à vous remercier, George et John, d’avoir participé à notre série de balados et de nous avoir aidés à faire la lumière sur certains des problèmes que tout le monde doit comprendre pour négocier des titres dans votre région.
Merci de votre présence et de votre participation.
JOHN FILDES : Merci, Peter.
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Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter Haynes
Directeur général et chef, Recherche, Structure des marchés et indices, Valeurs Mobilières TD
Peter s’est joint à Valeurs Mobilières TD en juin 1995 et dirige actuellement notre équipe Recherche, Structure des marchés et indices. Il gère également certaines relations clés avec les clients institutionnels dans la salle des marchés et anime deux séries de balados, l’une sur la structure des marchés et l’autre sur la géopolitique. Il a commencé sa carrière à la Bourse de Toronto au sein du service de marketing des indices et des produits dérivés avant de rejoindre Le Crédit Lyonnais (LCL) à Montréal. Membre des comités consultatifs sur les indices américains, canadiens et mondiaux de S&P, Peter a siégé pendant quatre ans au comité consultatif sur la structure du marché de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.