Quand une tempête surviendra, les réseaux seront-ils prêts?
Invitee : Linda Ezergailis, directrice générale, Recherche sur les actions, TD Cowen, une division de Valeurs Mobilières TD
Animateur : Amy Van Arnhem, directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Dans ce dernier épisode, Linda Ezergailis examine en profondeur le secteur de l’électricité et des services publics avec Amy Van Arnhem, animatrice. Elles expliquent comment les entreprises sont prêtes à composer avec le climat économique incertain d’aujourd’hui, à exercer efficacement leurs activités conformément aux politiques et aux règlements et à mettre en place de nouvelles technologies qui favorisent un avenir sobre en carbone.
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ANNONCEUSE : Bienvenue à Point de vue, un balado de Valeurs Mobilières TD où divers leaders d’opinion s’expriment sur des thèmes clés qui influencent les marchés, les secteurs et l’économie mondiale aujourd’hui. Nous espérons que vous apprécierez cet épisode.
AMY VAN ARNHEM : Bonjour et bienvenue à l’épisode 19 de Viewpoint, un balado de Valeurs Mobilières TD. Je m’appelle Amy Van Arnhem et j’animerai l’épisode d’aujourd’hui en compagnie de ma collègue, Linda Ezergailis.
Analyste de premier plan dans le secteur des pipelines, de l’électricité et des services publics, Linda travaille pour Valeurs Mobilières TD depuis 2003. En prévision de notre prochaine conférence sur les services publics d’électricité le 25 mai, Linda abordera certains des principaux thèmes et tendances dans le secteur. Linda, merci beaucoup de votre présence.
LINDA EZERGAILIS : Merci de m’avoir invitée.
AMY VAN ARNHEM : Pour la conférence de cette année, j’ai remarqué qu’un conférencier spécial se joindra à vous au dîner, notre nouveau collègue, John Miller, du Washington Research Group de TD Cowen.
LINDA EZERGAILIS : Je suis ravie de travailler avec John. J’ai eu l’occasion de lui parler au téléphone, mais ce sera notre première rencontre à la conférence. J’ai hâte d’entendre ses conseils et de les mettre en pratique dans mon travail.
AMY VAN ARNHEM : C’est formidable de voir comment nos sociétés combinées vont pouvoir offrir plus de renseignements et de valeur à nos clients. Je m’en réjouis à l’avance. Linda, vous couvrez le secteur de l’électricité et des services publics depuis plus de 20 ans. Quels aspects du secteur vous emballent et vous paraissent uniques? Bref, qu’est-ce qui vous motive à vous lever tous les jours?
LINDA EZERGAILIS : Avant de commencer la conversation, Amy, je devrais probablement parler de mes antécédents et des expériences qui éclairent mon point de vue. Plus jeune, j’ai travaillé comme ingénieure avant de me lancer dans le secteur des valeurs mobilières, ce qui m’a poussée à faire un MBA. Ensuite, j’ai travaillé comme conseillère stratégique.
Toutes ces expériences servent ma recherche sur les actions. J’ai joint l’entreprise quand la bulle technologique a éclaté et bouleversé le marché de l’électricité. Cette période effervescente et parfois stressante sur les marchés financiers m’a fait comprendre l’importance de l’analyse et m’a inculqué la rigueur nécessaire pour formuler une thèse de placement pertinente pour les entreprises dont je m’occupe.
Une des principales raisons pour lesquelles je me suis tournée vers le secteur des infrastructures énergétiques, c’est que j’avais besoin de comprendre certains aspects techniques et politiques ainsi que les contraintes économiques qui influencent les décisions des entreprises en matière de placement et de stratégie. Mon expérience en ingénierie et en stratégie m’apporte une perspective distincte que les clients apprécient, selon moi. Les infrastructures énergétiques sont essentielles, au moment où l’Amérique du Nord cherche à se décarboniser.
Le secteur est assujetti à un pacte réglementaire depuis plus d’un siècle, source de grande stabilité. Mais, il y a quelques décennies, personne n’aurait pu prévoir le dynamisme qui allait animer le secteur de l’énergie et les marchés financiers. C’est ma raison de me lever le matin. Je ne sais jamais ce qui m’attend. Par exemple, ce matin, une nouvelle dans les médias m’a surprise; c’est stimulant. Et les clients veulent entendre ce que j’ai de neuf à dire. C’est ce qui me tire du lit le matin : la chance d’actualiser ma thèse de placement et d’aider les clients à prendre leurs décisions de placement.
AMY VAN ARNHEM : Le secteur de l’électricité et des services publics joue un rôle central, comme vous l’avez mentionné, dans la transition vers un avenir à faibles émissions de carbone. Vous avez aussi souligné que le secteur évolue dans un cadre rigoureux depuis longtemps. Vous pourriez peut-être nous en dire un peu plus sur la gestion sous l’angle des facteurs ESG, notamment l’environnement, mais aussi des enjeux sociaux et de gouvernance au fil du temps.
LINDA EZERGAILIS : Bien sûr. Les services publics intégrés d’électricité dont je m’occupe cherchent à retirer le charbon de leur production au profit des énergies renouvelables : l’éolien, le solaire et l’hydroélectricité, dans la mesure du possible. En ajoutant cette production, qui est souvent intermittente – le vent ne souffle pas toujours, le soleil ne brille pas toujours – il faut planifier avec soin et intégrer au réseau des mécanismes d’adaptation. Il y a aussi des limites à la mise en service de cette charge intermittente au fil du temps. La planification est donc un aspect important, au-delà de ce que les médias peuvent nous apprendre des changements à venir.
Par exemple, les distributeurs de gaz naturel sont un peu en retard sur les fournisseurs d’électricité du point de vue de la décarbonisation, mais ils commencent à ajouter du gaz naturel renouvelable provenant des sites d’enfouissement et à explorer un mélange d’hydrogène.
C’est très encourageant. Le déploiement progressif de ces nouvelles technologies et sources d’énergies renouvelables abaisse les coûts. C’est formidable parce que ça peut éliminer ou réduire les subventions gouvernementales et maintenir des prix abordables pour les clients.
Également, les services publics mettent en place depuis un certain temps des programmes de gestion axée sur la demande pour aider les clients à changer leurs habitudes et à réduire leur consommation d’énergie. Par exemple, les services publics facilitent l’achat d’appareils écoénergétiques pour les clients, un moyen très efficace de réduire les émissions en limitant la consommation.
AMY VAN ARNHEM : Oui.
LINDA EZERGAILIS : Les services publics travaillent également de diverses façons sur le volet social des facteurs ESG. Ils doivent servir la société. Et pour le bien de tous, différents enjeux – comme la consultation des collectivités avant de réaliser de grands projets – jouent dans la prise en compte de l’aspect social un rôle qui va au-delà de la simple exploitation de ces entreprises.
Elles proposent aussi des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion qui tiennent compte des femmes et de la participation des minorités à la population active. Bien des entreprises de services publics s’intéressent aussi aux avantages économiques nets pour les communautés autochtones. Il s’agit notamment de soutenir l’éducation, l’emploi et, dans certains cas, d’investir conjointement dans des projets d’infrastructures liés aux services publics, un potentiel qui prend de l’ampleur.
Dans le cas des facteurs ESG liés à la gouvernance, les entreprises doivent en tenir compte depuis que je suis dans le domaine. C’est un aspect fondamental de ce qu’elles font. Les conseils d’administration assument des responsabilités clés. Ils surveillent des mesures clés. Leurs résultats en matière de gouvernance influencent le rendement sur le plan environnemental et social et, en fin de compte, la valeur créée pour les actionnaires, ce que mesure notre équipe de recherche sur les actions.
AMY VAN ARNHEM : J’aimerais aussi discuter un peu plus en détail de l’inflation. Vous l’avez aussi mentionné, le secteur des services publics d’électricité est touché par l’inflation. Pourriez-vous décrire en quoi l’inflation influence les dépenses en immobilisations et d’exploitation, et quelles mesures peut prendre le secteur pour la combattre.
LINDA EZERGAILIS : Bien sûr. L’inflation est souvent une source de préoccupation, tant en milieu de travail qu’à la maison. Les services publics ne sont pas épargnés à certains égards. Pour ce qui est des projets d’immobilisations, les pièces et la main-d’œuvre coûtent plus cher, mais aussi les perturbations de la chaîne d’approvisionnement allongent les délais et causent des retards. Le temps, c’est de l’argent, comme on le sait. C’est certainement un facteur qui entre en jeu.
Ce que ces grandes sociétés peuvent faire, même sans connaître les projets des prochaines années, c’est de commander des pièces à l’avance en sachant qu’elles serviront d’une façon ou d’une autre, même sans avoir été attribuées à un projet. Elles peuvent aussi simplement entreposer les pièces; par contre, cette immobilisation affecte le fonds de roulement. Mais si la production est paralysée, vous avez besoin de cette pièce. C’est important pour la fiabilité, même si ça augmente les coûts.
Ces pressions inflationnistes n’affectent généralement pas les marges, parce que les clients paient pour ces coûts plus élevés motivés par la prudence. Et la tarification des clients est généralement soumise à des mécanismes d’ajustement automatique à l’inflation. Ou, parfois, les services publics vont demander une hausse à l’organisme de réglementation. Mais on veille à ce que les coûts demeurent abordables pour les clients. Et parfois, dans le cas de projets discrétionnaires, on va les reporter. Évidemment, les projets liés à la sécurité et à la fiabilité se font dans les meilleurs délais.
AMY VAN ARNHEM : Ces hausses tarifaires demeurent-elles en rapport avec l’inflation observée par les entreprises?
LINDA EZERGAILIS : C’est difficile à mesurer précisément; parfois la météo leur joue des tours. Par exemple, on a eu des étés chauds. Les clients consomment alors plus d’électricité et la paient plus cher. Il arrive même que cette surprime compense les pressions inflationnistes. Et parfois, les décisions réglementaires, surtout au Canada, peuvent être rétroactives. Alors, même si les tarifs clients n’ont pas suivi, les revenus rattrapent le retard rétroactivement. C’est donc...
AMY VAN ARNHEM : Donnant donnant.
LINDA EZERGAILIS : Oui, donnant donnant. Il faut aussi retenir que, dans la mesure où les taux d’intérêt et les taux nominaux sont plus élevés, ces entreprises ont droit à un rendement équitable. C’est l’un des principes fondamentaux du pacte réglementaire. Les tarifs clients auront tendance à refléter de meilleurs rendements des capitaux propres, ce qui est également permis. Et, tout compte fait, ça offre au secteur une excellente protection contre l’inflation.
AMY VAN ARNHEM : Puisque vous mentionnez une certaine protection offerte par la réglementation, peut-être pourriez-vous parler davantage des politiques et de la réglementation. C’est un aspect important dans le secteur des services publics d’électricité. Pouvez-vous décrire certains enjeux dont on discute actuellement?
LINDA EZERGAILIS : Les entreprises dont je m’occupe sont en première ligne pour fournir de l’énergie aux clients. Elles ont donc des points de vue importants sur la façon dont les politiques peuvent influencer leurs activités et l’expérience client à long terme. Elles mettent en œuvre les politiques à long terme du gouvernement qui, pour sa part, a tout intérêt à consulter l’ensemble des parties prenantes, y compris les services publics et les clients.
Selon moi, le plus grand problème soulevé partout, c’est la décarbonisation et la réduction des émissions. Et la façon dont un territoire s’engage dans cette voie dépend beaucoup de son point de départ et des ressources à sa disposition. Le trajet est différent pour chacun. Mais collectivement, nous agissons dans le même sens, et il y a des interdépendances.
À mon avis, un autre problème en découle : qui va payer le coût de cette transition dans un souci d’équité? Il y a des facteurs intergénérationnels à prendre en compte.
Je pense au moment où il va falloir faire payer les clients et où les investissements dans la décarbonisation vont s’ajouter à l’inflation naturelle qui sévit actuellement.
Je pense que l’abordabilité va demeurer un problème pour les clients pendant un certain temps.
On va en parler pendant des années.
Il faut aussi se demander comment dans les territoires frappés par des tempêtes extrêmes, qui sont sans doute imputables aux changements climatiques, va-t-on maintenir la fiabilité et améliorer la résistance du réseau pour éviter les ruptures de service.
Les ouragans risquent de se multiplier dans les zones côtières, sans parler des tempêtes de verglas.
Et maintenant, on observe aussi malheureusement plus de feux de forêt dans certaines régions d’Amérique du Nord.
AMY VAN ARNHEM : J’aimerais parler davantage des changements observés dans la météo et des diverses opinions qui s’expriment sur la façon d’équilibrer le réseau.
Comment les politiques entrent-elles en jeu quand il s’agit de trouver la bonne combinaison entre les énergies renouvelables et les énergies plus traditionnelles...
LINDA EZERGAILIS : Conventionnelles.
AMY VAN ARNHEM : Oui, les réseaux électriques conventionnels.
Pourriez-vous nous en parler? LINDA EZERGAILIS : L’amélioration de la fiabilité et de la résistance du réseau aux tempêtes a toujours un coût.
Lorsque ces événements météo sont extrêmes et surviennent pour la première fois, divers intervenants en cherchent les causes et, à dire franchement, pointent du doigt ce qui aurait pu être fait pour atténuer ou éviter les dégâts.
Nous sommes tous en apprentissage. Les divers paliers de gouvernement peuvent trouver des façons de collaborer, tout comme les différents types d’infrastructures énergétiques peuvent être coordonnés.
Par exemple, lorsque le Texas a connu une tempête extrême il y a quelques années, on a compris que les infrastructures de stockage du gaz naturel jouaient un rôle important et devaient pouvoir alimenter les centrales électriques. Ça illustre comment on peut utiliser les systèmes différemment en cas d’événements météo extrêmes. La société doit tenter de déceler la prochaine faille du réseau ou de l’infrastructure énergétique et investir adéquatement mais sans excès parce que l’abordabilité est toujours un facteur pour les clients.
AMY VAN ARNHEM : Il faut toujours essayer de trouver l’équilibre.
LINDA EZERGAILIS : Oui.
AMY VAN ARNHEM : C’est difficile. Compte tenu de tout ce dont on vient de parler – les facteurs ESG, l’inflation, les politiques et la réglementation – comment vos entreprises envisagent-elles la croissance? Et comment vont-elles la financer dans le contexte actuel de hausse des taux d’intérêt?
LINDA EZERGAILIS : Je constate que les services publics, en général, ont accès assez facilement aux marchés financiers. Il est possible que la taille de la dette, l’offre publique d’actions ou le coût du capital varient un peu, mais, au cours des dernières décennies, les services publics n’ont pas vraiment essuyé de refus, à ce que je sache. Pour vous donner une idée de cette facilité d’accès, pendant la crise financière, certaines sociétés d’infrastructures énergétiques en bénéficiaient encore, contrairement à certains emprunteurs souverains. Et c’est probablement l’une des périodes les plus extrêmes dont je me souvienne sur les marchés financiers.
Cela dit, les équipes de gestion des services publics surveillent de près la volatilité des marchés financiers; les coûts peuvent fluctuer. En général, elles anticipent un peu leurs besoins financiers ou évitent de prendre du retard dans le financement permanent de grands projets. Elles gèrent également leur bilan en fonction d’une cote de crédit de qualité investissement, ce qui réduit aussi les coûts pour les clients.
En fait, les organismes de réglementation exigent une cote de crédit de qualité investissement parce qu’ils sont aussi conscients des frais d’intérêt élevés pour les clients. Ça s’ajoute à l’analyse que font les agences de notation de ces entreprises. La solidité et la stabilité du pacte réglementaire fait en sorte que l’endettement des entreprises des services publics est relativement plus élevé que dans d’autres secteurs de taille comparable ou de profil différent, mais qui sont moins stables.
Pour ce qui est de mobiliser des capitaux de façon plus créative que l’emprunt ou l’injection de capitaux propres, certaines entreprises s’intéressent également aux obligations liées à la durabilité. Ou elles envisagent des partenaires financiers qui pourraient vouloir investir directement dans les actifs d’exploitation. Ces façons de réunir des capitaux peuvent coûter moins cher que de solliciter les marchés financiers.
Plus récemment, on a aussi vu du recyclage de capitaux. On se trouve alors en présence d’une société satisfaite d’un actif – qui peut s’écarter des actifs de base – et d’une autre société exploitante pour qui cet actif pourrait être optimisé s’il était utilisé autrement. Ça peut aussi faire l’objet d’une opération et les fonds peuvent être réinvestis dans des activités plus fondamentales pour une entreprise de services publics. Me tenir au fait de toute ces complexités m’incite à me lever le matin.
AMY VAN ARNHEM : Oui, ça donne une raison de se lever. En ce qui concerne les perspectives de croissance du secteur, visez-vous un certain taux? Ou est-ce que ça varie selon l’entreprise?
LINDA EZERGAILIS : Un taux d’environ 5 % est très bien dans le secteur des services publics. Parfois, ça peut être un peu plus. Une baisse d’activité peut aussi se produire et faire reculer le taux, comme pendant la pandémie. Il arrive aussi que les entreprises modèrent les investissements en attendant la suite des choses. Mais il n’y a pas de réelle expansion du secteur sans investissement en capitaux.
Il faut aussi tenir compte du fait que la croissance des entreprises exige toujours plus de capitaux, dont chaque tranche marginale supplémentaire coûte un peu plus cher. C’est aussi un facteur à considérer. Je pense qu’une croissance d’environ 5 % à long terme est très bien pour une entreprise.
AMY VAN ARNHEM : Je retiens aujourd’hui que les entreprises de services publics dans le secteur de l’énergie et de l’électricité comportent bien des complexités et qu’il faut trouver un juste équilibre. Il faut tendre vers une croissance prudente qui va servir les clients et permettre de soutenir les collectivités et la société. C’est assurément un secteur dynamique. Je vous remercie beaucoup de votre présence. Bonne chance pour la conférence.
LINDA EZERGAILIS : Excellent. Merci beaucoup, Amy. Et peut-être y serez-vous.
AMY VAN ARNHEM : Oui, pourquoi pas.
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Linda Ezergailis
Directrice générale, Recherche sur les actions, TD Cowen, une division de Valeurs Mobilières TD
Linda Ezergailis
Directrice générale, Recherche sur les actions, TD Cowen, une division de Valeurs Mobilières TD
Linda Ezergailis
Directrice générale, Recherche sur les actions, TD Cowen, une division de Valeurs Mobilières TD
Linda Ezergailis est une analyste de premier plan dans le domaine des pipelines, de l’électricité et des services publics qui s’est jointe à Valeurs Mobilières TD en février 2003. Avant de travailler dans le domaine de la recherche sur les actions institutionnelles, Linda a occupé des postes au sein du Boston Consulting Group à titre de conseillère en stratégie et de la Compagnie Pétrolière Impériale au sein des services d’ingénierie et des finances. Linda est titulaire d’un diplôme en génie mécanique de l’Université de Waterloo (elle a obtenu une médaille d’argent) et d’une maîtrise en administration des affaires de la Rotman School of Management de l’Université de Toronto.
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy est responsable d’offrir une couverture multiproduits mondiale complète aux hauts dirigeants pour des clients institutionnels canadiens. Dans le cadre de ses fonctions, elle gère les relations avec les intervenants en faisant la promotion d’une approche collaborative et intégrée à l’échelle de l’entreprise. Elle s’est jointe à la TD en 2001, dans le secteur de détail. En 2007, en participant au programme de rotation de Ventes et négociation à Valeurs Mobilières TD, elle a acquis de l’expérience en titrisation, en négociation pour compte propre et en actions institutionnelles. En 2008, elle s’est jointe à l’équipe Ventes d’actions institutionnelles, où elle traitait avec des clients canadiens.