Découvrez le premier cabinet de métaux de base du secteur
Le balado est disponible en anglais seulement.
Invitees: Andrew Green, directeur général et chef, Métaux de base, Valeurs mobilières TD
Animateur: Amy Van Arnhem, directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Écoutez l’animatrice Amy Van Arnhem discuter avec Andrew Green de l’occasion de croissance que l’équipe a repérée et du chemin qu’elle s’est frayé pour devenir le chef de file du secteur en matière de métaux de base. Alors que le monde se prépare à une consommation carboneutre, découvrez pourquoi ce secteur joue un rôle essentiel dans la transition énergétique.
Écoutez les autres épisodes pour connaître les points de vue de divers leaders d’opinion sur les thèmes clés qui influencent les marchés, les différents secteurs et l’économie mondiale aujourd’hui. aujourd’hui.
Ce balado a été enregistré le 5 Juillet, 2023.
ANNONCEUSE : Bienvenue au balado Point de vue de Valeurs Mobilières TD. Écoutez le point de vue de divers leaders d’opinion sur des thèmes clés qui influencent les marchés, les différents secteurs et l’économie mondiale aujourd’hui. Nous espérons que vous apprécierez cet épisode.
AMY VAN ARNHEM : Bonjour, et bienvenue à l’épisode 21 du balado Point de vue de Valeurs Mobilières TD. Je m’appelle Amy Van Arnhem et je vais animer l’épisode d’aujourd’hui. Je suis accompagnée de mon collègue Andrew Green, chef, Métaux de base dans le secteur des produits de base à Valeurs Mobilières TD. Andrew travaille dans le secteur des métaux de base depuis 2001 et s’est joint à Valeurs Mobilières TD en 2017. Andrew, merci beaucoup de te joindre à moi aujourd’hui.
ANDREW GREEN : Merci de m’avoir invité.
AMY VAN ARNHEM : J’ai hâte d’en apprendre plus sur les activités de Valeurs Mobilières TD, plus précisément, sur les métaux de base, qui sont ton domaine. Pour commencer, ce serait intéressant de découvrir comment Valeurs Mobilières TD a mis en place nos activités liées aux produits de base, puis d’en savoir un peu plus sur les métaux de base.
ANDREW GREEN : Oui, bien sûr. En fait, je vais revenir à l’époque avant mon arrivée. En 2010, la TD a mis sur pied l’équipe Métaux précieux avec une équipe qui venait tout droit de Mitsui. C’était essentiellement une des principales sociétés franchisées à l’époque. Ils ont dit à la TD, écoutez, vous avez là une excellente occasion de mettre le pied dans ce domaine. Puis ils sont venus. Et lentement, ils ont fait croître l’entreprise pour devenir, comme j’ai dit, l’une des principales banques franchisées du secteur des métaux précieux.
C’est vraiment à partir de là que le secteur des métaux de base a évolué naturellement. Habituellement, du côté des producteurs, certains des producteurs d’or et d’argent détiennent une couverture de sous-produits pour les métaux de base. Le moment était vraiment bien choisi pour faire croître ce secteur activement, parce qu’un certain nombre de banques européennes réduisaient leurs activités à ce même moment, ce qui nous a donné l’occasion d’embaucher de bons talents du secteur. On a aussi simplement été là pour les clients alors que d’autres banques réduisaient leurs effectifs, ce qui nous a poussés à chercher de nouveaux partenaires bancaires et des opérations novatrices.
Les activités de base ont connu une croissance interne depuis 2011-2012. Puis, en 2017, la TD s’est rendu compte qu’elle devait vraiment devenir membre de la bourse des métaux de Londres pour faciliter le financement temporaire sur stocks, qui est une exigence clé pour nos clients. C’était là aussi d’un produit qu’on pouvait offrir très activement en raison de la nature du bilan de la TD.
Je me suis joint à l’équipe en 2017, à peu près au même moment. À partir de là, on est devenu une franchise de premier ordre dans le secteur des métaux de base. En 2019, le Energy Risk Magazine nous a donné le titre de premier cabinet de métaux de base. On a remporté ce titre trois années de suite.
AMY VAN ARNHEM : Génial.
ANDREW GREEN : Oui, c’est une vraie réussite pour une entreprise relativement nouvelle dans le secteur des produits de base.
AMY VAN ARNHEM : C’est super. Et ça m’amène justement à ma prochaine question, qui porte sur la clientèle. À quels types de clients est-ce qu’on offre des services? Que sont les activités et les solutions qu’on leur fournit? Qu’est-ce qui nous a valu de gagner ce prix quand on en vient à l’expertise qu’on apporte aux clients?
ANDREW GREEN : Le premier segment de clientèle concerné, c’est évidemment les clients fidélisés à la TD. Je pense que toutes les entreprises commencent par là. Je parle plus particulièrement du secteur de la consommation. On aide les consommateurs, de grands noms, à couvrir leur exposition aux titres sous-jacents. Disons que tu es un constructeur automobile. Tu dois avoir accès aux prix de l’aluminium pour couvrir les expositions futures que tu pourrais avoir et maintenir certains prix et coûts disponibles.
Tu peux aussi te procurer des matériaux à un endroit donné. Certains consommateurs prennent aussi ça en compte. Et puis, bien sûr, les producteurs constituent généralement l’autre aspect de ces opérations. J’ai mentionné un peu plus tôt la couverture de sous-produits de certains métaux, un moyen relativement efficace d’obtenir des couvertures sur les métaux produits.
Mais si tu as, disons, une mine coûteuse en cours de développement, ou que tu es une société qui en est aux premiers stades de la production, tu vas peut-être chercher des couvertures pour les producteurs si les prix sont intéressants aux niveaux actuels. Les consommateurs et les producteurs sont donc deux des types de client les plus anciens pour beaucoup cabinets de produits de base.
Je pense que la TD s’est surpassée ces dernières années en négociant avec ce qu’on appellerait des sociétés mondiales de négociation de produits de base, qui s’adressent à la TD en tant que contrepartie de confiance pour se procurer des matériaux à certains endroits. La survie de leur entreprise repose aussi beaucoup sur le financement des stocks.
De par leur nature, évidemment, ils font circuler des métaux et d’autres produits de base partout dans le monde. Donc, ils ont besoin de financement quand ils font ce genre d’opération. Et c’est là qu’on a été en mesure de proposer différentes offres d’approvisionnement et de financement, et des swaps de liquidité dans les métaux sous-jacents.
Une des choses qui comptent pour nos clients, c’est que le processus soit efficace. Et ça commence au tout début, de l’exécution d’une opération à la confirmation du règlement. On a aussi indéniablement formé une équipe d’opérations efficace qui offre un service de ce niveau. Et nos clients en sont reconnaissants. Ça se voit par les prix qu’on a reçus et la part de marché qu’on a obtenu en relativement peu de temps.
On a remporté le titre de premier cabinet de métaux de base durant les trois dernières années. Et ça repose surtout sur le niveau de service offert aux clients. On a donc une équipe d’experts axée sur les produits de base. On n’a pas recours à une équipe de vente généraliste ou de négociation généraliste. On n’a pas de plateformes en ligne. On parle aux clients de vive voix.
Et notre équipe d’opérations est aussi située à Londres. Elle n’a que des membres très expérimentés. C’est surtout le niveau de service qu’on offre, c’est-à-dire nos prix exacts et rapides, notre efficacité opérationnelle et notre rapidité pour ce qui est des confirmations et des réponses aux questions, et notre service complet et exemplaire qui nous a permis de bâtir rapidement une plateforme primée à la TD.
À mesure qu’on prend de l’expansion et qu’on ajoute de nouveaux produits, on veille à maintenir ce niveau de service. On inclut toujours nos partenaires des opérations dans les nouveaux produits qu’on conçoit à cette étape de la planification, simplement pour s’assurer qu’ils peuvent bien couvrir nos nouveaux produits ou services.
Je pense que c’est un élément très important. Beaucoup de bureaux en croissance, pas juste pour les produits de base, se concentrent seulement sur le fait d’aller chercher des clients. Pour notre part, on est très axé sur le fait d’offrir un service global depuis notre cabinet.
AMY VAN ARNHEM : Oh, génial! Je pense que c’est important de s’assurer de communiquer avec les clients et de les servir de bout en bout. Tu pourrais peut-être nous parler un peu de certains domaines de croissance de l’entreprise et des secteurs dans lesquels on cherche à être plus présent.
ANDREW GREEN : Oui, je pense que l’évolution naturelle de l’entreprise est d’élargir l’offre de produits. Je pense qu’avec… j’ai dit plus tôt que des banques se retirent progressivement du secteur. Dans le contexte actuel et cet environnement concurrentiel, il y a peu d’entreprises qui vont pouvoir offrir un modèle de guichet unique. En fait, je ne pense pas qu’il y en a.
Et par là, je veux dire être capable de couvrir les produits dérivés, de se procurer des matériaux dans certains endroits, de financer ces matériaux et de les envoyer à leur destination finale. Être un guichet unique, c’est notre vrai objectif. Et on est très proche.
La prochaine étape va être d’ajouter le financement du transport. Et je pense que ça va nous placer dans le haut de la gamme des produits du secteur des métaux. On parle beaucoup des métaux de transition énergétique en ce moment. Donc, le cuivre, le nickel et même l’aluminium sont des priorités pour l’avenir des véhicules électriques et la réduction des émissions de carbone.
Par contre, on veut aussi ajouter des métaux comme le lithium et le cobalt, selon la demande. Et c’est là qu’on écoute nos clients, qu’on leur fournit des ressources, et qu’on attribue des ressources aux produits pour lesquels on reçoit des questions ou des demandes.
Une autre étape logique, c’est se concentrer sur les clients institutionnels. Je pense que le bilan et les cotes de la TD sont tels que, d’un point de vue institutionnel, on est une contrepartie très intéressante. Il y a 10 ou 15 ans, les institutions étaient heureuses de confier toutes leurs activités à une ou deux banques. Les temps ont changé.
La TD semble donc bien placée pour être très active dans ce secteur. Que ce soit une question d’offres d’indice, d’entreposage physique de matériaux, d’accès direct au marché ou de compensation, la TD est bien placée pour croître dans ce domaine.
AMY VAN ARNHEM : Eh bien, c’est passionnant. On dirait qu’il y a beaucoup d’occasions de continuer à faire croître la gamme de produits. C’est super. Une chose qui m’a toujours frappée, surtout dans le secteur des produits de base et des métaux, c’est la volatilité qu’on voit. Et je me demande si tu pourrais nous parler un peu de la façon dont tes clients gèrent la situation et de son incidence sur tes décisions d’affaires?
ANDREW GREEN : Oui, la volatilité joue certainement un rôle. Beaucoup de gens mentionneraient juste certains aspects sous-jacents. Mais en réalité, ça a eu des répercussions sur tous les produits de base au fil des ans. Il n’y a pas si longtemps, en avril 2020, je pense, le mois d’échéance le plus rapproché du pétrole a été négatif pendant la période de livraison. Et plus récemment, dans le secteur des métaux, le nickel a subi des perturbations sur le marché.
Évidemment, les prix du nickel ont quadruplé en très peu de temps, au point où la bourse a dû suspendre le marché en raison des conditions de négociation chaotiques. C’était une bonne expérience de travailler et de gérer la situation avec les clients, juste pour s’assurer qu’on avait des rapports sur les positions exactes. On a été transparent avec nos clients.
Je suis heureux d’annoncer qu’on n’a évidemment pas eu d’incidents du côté de la TD. Et à moyen et à long terme, ce genre d’incidents aide à rendre le marché plus efficace en introduisant des plafonds de prix et grâce à la meilleure transparence que la bourse va exiger pour les positions hors cote.
Auparavant, elle avait seulement accès à ses membres inscrits et à leurs positions. Elle n’avait pas de visibilité sur le marché hors cote. Et évidemment certaines positions étaient très, très importantes. Je pense donc en effet que c’est un résultat positif de ces perturbations et qu’on a tous appris de ces expériences.
AMY VAN ARNHEM : Oui, absolument. Quand tu remarques des périodes de volatilité comme ça, c’est une bonne occasion d’examiner la façon dont les choses se déroulent et de déterminer la meilleure façon de procéder. Ça sera aussi intéressant à observer. On espère qu’il n’y aura pas trop d’autres événements aussi perturbateurs.
Mais pour en savoir un peu plus à ce sujet, quels sont les principaux facteurs qui empêchent les acteurs du secteur de dormir la nuit? Est-ce qu’il y a des thèmes ou des facteurs clés à prendre en compte pour les prochaines années? Tu as parlé de la transition énergétique et de certaines améliorations aux systèmes de négociation en ce moment. Est-ce qu’il y a autre chose dont tu aimerais parler?
ANDREW GREEN : Je pense que la transition énergétique est vraiment le thème clé dans le secteur des métaux. Pour construire des parcs éoliens, des parcs solaires et des véhicules électriques, il faut beaucoup de métaux qui ne sont pas nécessaires pour les méthodes traditionnelles. Je vais te donner des exemples. Prends une éolienne que tu vois sur la route. Une seule éolienne nécessite plus de quatre tonnes de cuivre…
AMY VAN ARNHEM : Wow.
ANDREW GREEN : … et trois tonnes d’aluminium. Et la majeure partie du cuivre est utilisée pour le câble et le raccordement pour récolter l’énergie produite. Tu peux imaginer ce que ça représente. Et tu peux aussi imaginer le nombre d’éoliennes et de parcs éoliens prévus ou souhaités. Si on regarde maintenant un système d’énergie solaire, en général, il contient plus de cinq tonnes de cuivre.
La demande pour ces métaux est énorme si on veut atteindre les cibles de nos gouvernements et de nos entreprises. Selon un rapport de McKinsey, les investissements recommandés dans les secteurs de l’exploitation minière, du raffinage et de la fusion devraient atteindre 3 000 à 4 000 milliards de dollars d’ici 2030. C’est une augmentation de plus de 50 % par rapport aux années 2010. Ça donne une idée de l’ampleur des projets dont on parle.
Et n’oublie pas que ce n’est généralement pas facile d’extraire ces métaux. Et ils sont produits dans des endroits très difficiles. Si je prends l’aluminium, par exemple, 40 % des coûts de production sont habituellement liés à l’énergie. Les marchés de l’énergie ont été difficiles au cours des dernières années, en particulier en Europe.
Donc oui, je pense que la transition énergétique va être essentielle pour les marchés des métaux à l’avenir. Étant donné que le monde a un certain nombre d’autres domaines sur lesquels se concentrer en matière de financement, l’extraction des métaux du sol et l’expansion de la production de métaux de transition énergétique sont des facteurs clés.
AMY VAN ARNHEM : C’est sûr que ça va prendre des investissements assez importants. C’était super. Et ça a été formidable d’en apprendre un peu plus sur nos activités, et plus précisément sur certains des secteurs qu’on veut faire croître. Merci beaucoup de t’être joint à moi aujourd’hui, Andrew. Je l’apprécie.
ANDREW GREEN : Merci beaucoup.
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Andrew Green
Directeur général et chef, Métaux de base, Valeurs mobilières TD
Andrew Green
Directeur général et chef, Métaux de base, Valeurs mobilières TD
Andrew Green
Directeur général et chef, Métaux de base, Valeurs mobilières TD
Chez Valeurs mobilières TD depuis 2017, Andrew est responsable du développement des métaux de base en parallèle avec la croissance du secteur des métaux précieux. Avant d’occuper son poste, Andrew s’occupait des produits de base à UBS Investment Bank depuis 2006. Par la suite, il est devenu chef de la négociation à Société Générale, une importante société de soutien aux investisseurs du secteur des métaux, avant d’occuper son poste actuel. Depuis 2020, le cabinet des métaux de base se classé toujours bon premier dans le domaine des métaux de base selon le palmarès des produits de base d’Energy Risk.
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy Van Arnhem
Directrice générale et chef, Gestion des relations-clients (haute direction), Canada, Valeurs Mobilières TD
Amy est responsable d’offrir une couverture multiproduits mondiale complète aux hauts dirigeants pour des clients institutionnels canadiens. Dans le cadre de ses fonctions, elle gère les relations avec les intervenants en faisant la promotion d’une approche collaborative et intégrée à l’échelle de l’entreprise. Elle s’est jointe à la TD en 2001, dans le secteur de détail. En 2007, en participant au programme de rotation de Ventes et négociation à Valeurs Mobilières TD, elle a acquis de l’expérience en titrisation, en négociation pour compte propre et en actions institutionnelles. En 2008, elle s’est jointe à l’équipe Ventes d’actions institutionnelles, où elle traitait avec des clients canadiens.